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    Seule sur la plage la nuit
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    3,2
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    abcdetc
    abcdetc

    4 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 janvier 2018
    Je ne vais pas mettre nul, mais je n'ai qu'une envie : oublier ce long ennui d'émotions qui restent dans l'aquarium filmées par une caméra indigente qui ne laisse pas entrer la lumière et qui ne connaît comme mouvement que le zoom avant puis arrière.
    Bref.
    Le 2e mouvement du quintette à cordes en ut mineur de Schubert, largement utilisé, reste de toute beauté, mais on peut s'acheter le disque.
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    78 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 janvier 2018
    J'ai mis un peu de temps avant de rentrer dans ce long-métrage mais, une fois que je suis parvenu à m'adapter au style particulier de Hong Sang-soo, j'ai découvert un long-métrage sensible et poétique admirablement bien construit. En jouant la carte d'un récit décousu mêlé à une mise en abîme étonnante, Hong Sang-soo interroge la société coréenne, notre capacité à aimer ainsi que la nature même de son cinéma. Si tenté qu'on parvienne à rentrer au sein de cette oeuvre, cette dernière dévoile alors une grande richesse narrative peuplée d'une myriade de thématiques. Le cinéaste coréen filme avec une étonnante douceur son actrice principale, la formidable Kim Min-Hee, qui livre une prestation impeccable. Le travail effectué sur le cadre et particulièrement sur les plans séquences est assez fascinant, démontrant le grand talent que possède Hong Sang-soo pour la mise en scène. Je mentirai toutefois en affirmant que je ne me suis jamais ennuyé devant ce film dont certaines séquences m'ont paru moins abouties ou m'ont tout simplement laissé en dehors. Le film est si foisonnant qu'il m'a parfois perdu mais je reconnais volontiers la qualité indéniable de ce long-métrage atypique, surement d’avantage réservé aux connaisseurs qu'aux néophytes tels que moi.
    Jmartine
    Jmartine

    169 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 janvier 2018
    En une année, le très prolifique Hong Sang Soo aura réalisé quatre films puisque le quatrième est annoncé pour début mars…J’ai bien aimé Yourself and yours, légèrement moins Le jour d’après…mais malgré les critiques élogieuses de la presse, le prix d’interprétation féminine de Kim Min-hee à la dernière Berlinade…je me suis profondément ennuyé devant Seule sur la plage la nuit… comme dans les films précédents Hong Sang soo avec toujours aussi peu de moyens, reprend son thème fétiche de l’indécision amoureuse …Kim Min-hee joue le rôle de Yeong –hui, une actrice en vacances à Hambourg, puis de retour à Gangneung , station balnéaire coréenne…elle attend un amant qui s’obstine à ne pas la rejoindre…au fil des échanges on devine une histoire plus indigne, d’adultère avec un réalisateur…évocation de la propre histoire de Hong Sang soo ? C’est plutôt bavard (et en coréen, il faut s’accrocher !!), les dialogues sont d’une banalité confondante, le récit bégaie, le cheminement est un peu brouillon…j’ai du passer à coté …les considérations profondes sur l’amour m’ont laissé indifférent….Je réfléchirais avant de voir La caméra de Claire !!
    Anne M.
    Anne M.

    75 abonnés 643 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 janvier 2018
    Dans une courte première partie, Young-Hee est en Allemagne chez une amie, elle mange une saucisse, se promène et s’extasie dans un parc, achète une partition dans une librairie, déjeune avec des amis. On apprend qu’elle vient de rompre avec avec un homme marié.

    Dans une seconde partie, Young-Hee est de retour en Corée. Elle va au cinéma, va boire un verre dans un café, mange et boit avec des amis, va en bord de mer et se couche sur la plage. Des propos d’une banalité consternante alternent avec des considérations sur l’amour (lesquelles ne m’ont pas vraiment interpelée). Vers la fin du film on en apprend un peu davantage sur elle.

    Je n’ai pas trouvé la réalisation exceptionnelle. Kim Min-Hee est l’atout essentiel du film par ailleurs assez confus et sans réel intérêt à mes yeux.
    Mon blog : larroseurarrose.com
    choisirunom
    choisirunom

    2 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 janvier 2018
    C'est le meilleur film d'Hong Song Soo pour moi à ce jour. Ce film peut se transposer dans une ville de France où des gens qui ont fuit Paris parce qu'ils n'en pouvaient plus retrouve une comédienne perdue qui comme Naomie Watts dans Mulholland Drive rêve qu'elle est une star endormie sur la plage alors que sa carrière est au stade zéro. Ce film parle des désillusions, est une réflexion sur la réussite qui se révèle être un mot vide de sens. Même quand on réussit ne rate t'on pas sa vie. La vie n'est elle pas un ratage obligé? On vieillit trop vite et nos idéaux se sont toujours éloigné trop vite. Le réalisateur rêvé dans le film ne veut pas renoncer à ses regrets et à les raconter. C'est un film sur le vide de l'existence, quoi qu'on fasse le vide est là. Le personnage principale de femme qui a déjà commencé à vieillir et qui ne croit pas que les humains méritent l'amour balade son spleen, crache aux autres leurs lâcheté, est à la fois ingérable et va droit dans le mur car elle ne veut pas renoncer à l'idéal. Le film est riche, drôle, méchant, cruel, anodin pour certain mais dans ce cas là aller voir les films de super héros qu'on dégueule jour après jour dans les salles du monde entier.
    soulman
    soulman

    92 abonnés 1 227 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 janvier 2018
    Une mise en abime de l'histoire personnelle du cinéaste avec son actrice fétiche, où le plus rohmerien des auteurs coréens s'interroge sur la vie, la beauté des femmes, le temps qui passe... Pas beaucoup de nouveauté et pourtant un intérêt toujours présent pour des scènes où les personnages se mettent à nu, où les banalités prennent leur place dans le bien-être d'un instant (la bière coréenne est vraiment très bonne...). Salutaire.
    Marie-pierre G.
    Marie-pierre G.

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 janvier 2018
    Si vous aimez les films verbeux et très très très lents, allez le voir. Sinon assurez-vous de ne pas être bloqué par des gens qui dorment pour pouvoir sortir de la salle quand vous en avez assez.
    Et je ne parle même pas des dialogues hyper intéressants comme, à peu près: " -j'ai froid. - oui il fait froid. - j'ai vraiment froid. - tu as l'air d'avoir très froid."...
    pgioan
    pgioan

    32 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2018
    C'est vriaiment étrange : pendant tout le film, je me suis demandé s'il se passait quelque
    chose d'interessant, en fait pas grand chose, et une fois le film terminé, je suis sorti en me disant que c'était super : pourquoi ? Parcequ'en effet , le scenario est quasi inexistant, mais précisement sans grande importance . Ce qui compte, c'est de partager les instant avec l'héroine . Et on ne se rend pas forcemment compte à quel point on pénètre en effet dans son existence du moment. Ce n'est quà la fin qu'on le réalise.
    eliacam
    eliacam

    20 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 janvier 2018
    il y a parfois des mystères. Le mystère d'un film aux critiques louangeuses dans lequel on s'ennuie profondément et on se demande si on est passé à coté de quelque chose ... ce film en est un. Je l'ai trouvé ennuyeux, sans histoire ou une histoire sans intérêt, mal filmé (les zooms avant ou arrière sont dignes d'un débutant), les images sont fades, le jeu des acteurs banal quand il n'est pas crispant comme ces scènes où l'héroïne prétend être saoule. Avec tout ça, et en y repensant le 2 est encore bien au delà de ce que je pense réellement. Quelles auraient été les critiques si le film avait été "banalement" français ?
    Françoise C.
    Françoise C.

    6 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 janvier 2018
    Il n'y a pas d'histoire construite et ne peut pas mettre en valeur le jeu des comédiens sui reste d'une banalité confondante. Filmer le quotidien ne donne pas toujours de bons résultats....
    traversay1
    traversay1

    3 647 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 janvier 2018
    C'est toujours un peu le même sentiment qui s'impose au début des films de Hong Sang-soo. Celui de voir sur l'écran quelque chose d'anodin dont on se demande à quel moment il va pouvoir être transcendé. Et le charme opère (ou pas) à mesure que les minutes passent alors que les motifs habituels du cinéaste se répètent. Presque toujours pareils avec de sensibles variations. De Hambourg à une ville côtière coréenne, Seule sur la plage la nuit présente une femme en rémission amoureuse, comme en deuil d'une histoire douloureuse. Comme toujours chez Hong, ce sont les scènes au café ou dans la cuisine autour d'un repas alcoolisé qui délient les langues et libèrent la parole. Celle de l'héroïne du film, ici, qui cautérise en agressant les convives et soigne en élevant la voix. La mélancolie de Seule sur la plage la nuit est d'autant plus poignante qu'elle est sourde, loin d'être assénée, comme noyée dans une certaine banalité des faits, des gestes et des lieux : une chanson, une cigarette, une promenade suffisent pour ressentir un spleen doux et délicat. Kim Min-hee, la nouvelle égérie du réalisateur, est de la plupart des scènes. Elle est remarquable. Et face aux fantômes du passé, elle oscille comme tout le cinéma de Hong entre la réalité et le rêve, dans un troublant et ouaté no woman's land.
    Domnique T
    Domnique T

    68 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 janvier 2018
    L’actrice principale, Min-Hee Kim, fascinante et captivante, magnifique et magnétique, nous fait part de son mal-être à travers une amie à Hambourg où elle attend la venue hypothétique de son amant. De retour en Corée, au détour de promenades, de rencontres, de discussions et autres repas plus ou moins arrosés, nous est distillée à très petite dose la réalité de la situation de cette actrice en désamour. L’absence devient peu à peu le voile duquel se nimbe cette actrice en rupture. Cette absence prend la forme d’une fuite de la réalité, où sourdent solitude et opprobre. A la lecture primaire, voire banale de la colère d’une femme abandonnée, s’ajoute la mélancolie, l’incertitude. Du plus anodin, le réalisateur nous amène avec une extrême délicatesse vers les plus rugueux sentiments humains. L’affliction de cette femme, ses sentiments post-ruptures sont abordés avec une rare délicatesse. Son inconscient l’accompagne tout au long du film sous la forme d’une silhouette d’homme accomplissant les tâches les plus incongrues donnant des respirations désopilantes !
    La bande son, habitée essentiellement par Schubert, vient merveilleusement souligner les variations d’humeur de l’héroïne.
    Par contre, les zooms et les travelings sont faits à la serpe et desservent énormément la tenue qualitative de l’ensemble.
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