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    Infidèle
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    2,8
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    4 critiques spectateurs

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    loulou451
    loulou451

    120 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 mai 2007
    Liv Ullmann en ancienne compagne d'Ingmar Bergman se livre sans complexe à un exercice de style tendant à rendre hommage au grand metteur en scène suédois. Toutefois, la comparaison s'arrête là. Certes, Lena Endre donne de meilleur d'elle-même pour faire revivre cette Marianne tantôt jubilatoire, tantôt désabusée, mais l'histoire a toute les peines du monde à capter l'attention du spectateur. Et pour cause ! Liv Ullmann abuse des longueurs et finit par se perdre dans un flot de détails qui n'apporte rien à la trame du film. Au final, ne reste plus qu'une impression de lourdeur difficilement digérable. La faute à qui ? Pas aux acteurs qui font le maximum pour sortir le film de la léthargie. Mais plus certainement au scénario, qui, au final, ne raconte là qu'une histoire de trois êtres perdues dans une incommensurable médiocrité. En réalisant Infidèle, Liv Ullmann oublie l'essentiel, l'essence même du cinéma de Bergman : le rêve.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 6 avril 2015
    Film vraiment long et ennuyeux à la détente, il ne se passe rien dans ce film; oui rien ! rien de vraiment intéressant. les acteurs jouent mal! c'est long - long - long (2h25 soit 145 minutes!) on s'ennui ferme durant toute la séance. Mais j'ajoute une étoile car moi j'ai trouvé ca mignon derrière la boite les deux qui s'embrassent ca m'attendrit donc je rajoute un point bref plutôt à éviter.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 août 2007
    Que de longueurs! Un film d'une lourdeur rarement égalée, ça frôle le ridicule.
    Je mets quand même une etoile pour tout ce labeur...
    poupicinéphile
    poupicinéphile

    1 abonné 33 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mai 2024
    9ème film Compétition Cannes 2000 : L'émancipation dans la filiation filmique pourrait résumer le tournant de la carrière de Liv Ullmann, l'actrice norvégienne montante, devenue muse d'Ingmar Bergman pour neuf films dès 1966 avec Persona, dans les oeuvres majeures du cinéaste dans les années 70 connues par tout cinéphile averti (Cris et chuchotements, Scènes de la vie conjugale, Sonate d'automne..). Désormais, cette actrice talentueuse passe derrière la caméra mais ne rompt pas radicalement avec les obsessions bergmaniennes, ce dernier, qui ne décèdera qu'en 2007 demeurant le scénariste pour ses deux derniers films, dont ce Trölösa qui ausculte à nouveau le couple, thème récurrent du réalisateur de l'île de Farö. Ici est scrutée un trio amoureux (actrice/chef d'orchestre/metteur en scène), dans un film à la mise en scène chirurgicale, implacable, faite de plans fixes pénétrants, hypnotiques mais également empreints de douceurs (bercés par le bruit des vagues de l'ile suédoise ou le carillon d'une boite à musique mozartienne). Il s'agit d'une tragédie des sentiments dont la tension monte inexorablement, avec cette spirale infernale où la douleur, la solitude vont accoucher d'une passion réelle mais interdite, entrainant par la suite son lot de secrets, de mensonges, de dissimulations, de remords, de jalousie, de violence et de cruauté. La construction implacable et tortueuse du film en fait également sa force, cette conversation entre un intervieweur/écrivain/dramaturge non défini et l'héroïne narrant avec recul son histoire, nous fait sans cesse réfléchir sur la réalité des échanges, sur la possible dimension psychanalytique, voire remémorante qui pourrait n'être qu'une projection mentale des regrets de Bergman se souvenant de sa propre histoire adultérine (de son propre aveu d'ailleurs dans les interviews du maître suédois) et la transférant à Marianne, son propre miroir fictionnel. Le film est habité par le jeu prégnant de Lena Andre, véritable continuatrice de Liv Ullmann actrice, héroïne tragique pleine de fragilité et d'une pénétrante force qui aurait mérité un prix d'interprétation. La réalisatrice, tout en restant fidèle à son mentor, n'en apporte pas moins sa touche personnelle dans la construction de son personnage féminin, où sa compréhension des états d'âme évolutifs et parfois contradictoires de l'héroïne rende cette dernière encore plus émouvante.
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