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Vinz1
182 abonnés
2 435 critiques
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3,0
Publiée le 23 octobre 2021
« Ami-Ami » est un film léger avec une histoire classique peu originale. Pourtant, on se surprend à sourire et à trouver beaucoup de charme chez son duo d’acteurs principaux, confondants de naturel et de sincérité dans leur jeu. Les seconds rôles ne sont également pas en reste avec un Jonathan Cohen toujours aussi irrésistible et une apparition pour le moins surprenante mais ô combien cocasse de Manu Payet ! Reste que ce métrage est calibré pour les 20-30 ans, qu’il y a un peu trop de scènes crues à mon goût et que certaines pistes sont peu exploitées (cf. la voisine revêche et membre du conseil syndical des copropriétaires). Au final, on passera tout de même un assez bon moment devant ce petit divertissement. A noter : une bande originale vraiment éclectique mais ô combien improbable en boîte de nuit !
4 575 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 31 juillet 2021
Après avoir vécu une lourde rupture avec sa petite amie Vinsan (l'insupportable William Lebhil) a décidé qu'il n'avait plus l'intention de souffrir en l'amour. Vinsan s'est donc entendu avec sa vieille amie Nefeli qui n'est pas non plus pressée de tomber amoureuse. Ensemble ils commencent à louer un appartement se promettant l'un à l'autre qu'à partir de maintenant se sera pour toujours. Il n'y a pas de relation sérieuse il n'y pas d'amour mais seulement du sexe à des fins préventives. Ce film pourrait amuser certains si le personnage principal n'était pas aussi désagréable. Les auteurs n'ont pas encore décidé s'il condamne le féminisme moderne ou s'il se contente de ridiculiser légèrement les femmes pour son plaisir. Les blagues sont parfois si mauvaises que l'on commence à penser au bouton de rembobinage. Et tous les moments choquants sont associés au sexe par exemple la scène du viol...
Une belle pléiade d'acteurs(trices) de la nouvelle génération qui sauvent un film trop inégal tant concernant le rythme que la trame. Faiblesse du scénario ? Sans doute alors que l'idée de départ était séduisante. Le film a un décevant goût d'inachevé.
Ami-Ami dit quelque chose des relations d’amitié et d’amour qui unissent une tranche d’âge venue vivre en collocation à Paris, soucieuse d’établir des règles qui volent en éclats à mesure que les corps se choquent et explorent le désir. Aussi le long métrage accorde-t-il une place de choix au sexe, n’hésitant pas à dénuder ses actrices et ses acteurs : ils se mettent littéralement à nu, ils nous donnent accès aux tourments de leur intériorité et à leur fragilité cachée derrière le masque du cool et du décomplexé. On se répète que rien n’est sérieux mais l’on reconnaît malgré soi que tout l’est, qu’un mensonge devient montagne, qu’une déception devient trahison, qu’un secret devient infidélité. L’image des auto-tamponneuses résume assez bien cette idée : l’entrechoc sous couvert de s’amuser. La réalisation très colorée et pop de Victor Saint Macary cultive les plans éclairés aux néons pour mieux faire ressortir ses scènes dramatiques : l’annonce d’une maladie délaisse ainsi le superflu pour la lumière naturelle, plus crue et authentique, aux antipodes de cette fabrique imaginaire qu’est l’appartement plongé dans la nuit. Les néons, l’espace fermé, l’étroitesse des lieux figurent une chambre noire dans laquelle se développent des photographies mentales, des fantasmes qui échouent à se concrétiser et qui orchestrent les retournements scénaristiques du film. Certaines facilités, notamment la clausule en happy end, rappellent que Ami-Ami aurait pu s’affranchir de son canevas de plus en plus prévisible pour imposer une trajectoire personnelle ; il n’en est pas moins rehaussé par l’authenticité que dégagent ses acteurs, tous excellents ici et qui s’engagent physiquement dans des rôles plus complexes qu’il n’y paraît. Talent à suivre.
Je viens de le revoir, au détour d'une matinée pluvieuse et perdue d'avance. Et j'ai beaucoup ri. Le personnage principal, Vincent est d'une tendresse infinie. Il ne s'aime pas beaucoup, il doute, il essaie, il hésite et c'est exactement ce qu'on fait quand on a 25 ans. Quand on se lance dans la vie, on se demande toujours ce qu'on va perdre et gagner à la fois et quand on tombe amoureux, on ne sait pas toujours quoi faire de nos amis. Alors pour ça, pour les jolis plans,pour les acteurs géniaux, les dialogues, la tendresse des scènes avec Vincent et son père et les à côtés subtils, je le recommande chaleureusement. Et je mets 5 en attendant le deuxième film de ce réalisateur malin et prometteur.
Agréablement surpris par cette comédie romantique. On pense voir une énième comédie où au bout de 5 minutes, on a déjà compris la fin. Avec ami-ami, ce n’est pas forcément le cas. Le ton du film avec des choix artistiques, notamment le rapport à la nudité, fait que le film va plus loin que le simple aspect comédie à l’eau de rose que l’on peut rencontrer habituellement. Le duo Margot Bancilhon et William Lebghil fonctionne très bien car ils apportent une véritable fraîcheur au film. L’humour est bien dosé et ne tombe pas dans la caricature. Il est bien de voir des films qui sortent des stéréotypes classiques. Le bilan est donc très positif pour cette comédie.
Dans Ami-Ami, les deux meilleurs amis que sont Vincent (William Lebghil) & Néféli (Margot Bancilhon) vont vivre en collocation. On va donc suivre toutes les péripéties qui peuvent en résulter. Surtout que la vie sentimentale des deux est assez compliquée. C’est la troisième comédie française que je vois en 2018, après La Monnaie de leur Pièce & Brillantissime, et c’est la première que je trouve vraiment réussit. Cette vague de jeunesse va nous apporter un vrai rafraichissement et ça fait du bien. On rigole régulièrement et le sourire ne nous quitte pas durant toute la séance. La présence de Jonathan Cohen, qui s’est fait connaitre avec Bref & Serge le Mytho, m’a vraiment ravi. C’est un humoriste que j’apprécie beaucoup et il reste fidèle à lui-même : fou rire garantie. L’histoire est certes assez simple mais bien trouvé. Elle reste agréable et plaisante. Si vous voulez voir une bonne comédie française, n’hésitez pas.
Une belle surprise, des passages humoristiques de qualité, ça bouge tout le temps, bref pour une comédie sentimentale, celle çi se démarque et je me suis bien marré !!!!
Même avec la meilleure volonté du monde, rien que le démarrage du film (disons la première demi-heure) dégage une impression de comédie bancale, sans réelle imagination, avec des dialogues franchement pauvres et une interprétation des plus plates. Souhaitons à tout ce petit monde de se consacrer à l'avenir à des projets mieux amenés et d'y mettre plus d'entrain et d'idée, car ce film donne une triste idée de l'état de la jeune comédie française.
une petite comédie sympathique qui fait passer un moment agréable pour des situations improbables. Les acteurs sont crédibles. PLV ; un moment de détente
Une comédie française vraiment pas terrible... L'histoire est tirée par les cheveux et je trouve que William Lebghil joue vraiment mal dans ce film... 2/5
Une comédie romantique française amusante et réussie c’est suffisamment rare pour être souligné. Je ne suis pas vraiment fan du genre mais il faut reconnaître que les personnages sont plutôt bien croqués. Tous semblent paralysés par la peur de souffrir ou de faire souffrir et le scénario va jouer sur ce fait tout le long du film avec parfois quelques loupés mais rien de catastrophique. La bande son est vraiment sympa. William Lebghil apportent de belles promesses quand à son potentiel comique, les apparitions de Manu Payet et de Jonathan Cohen sont elle aussi très sympas.
Avis personnel. Sur un thème à la mode - colocs ami-amie -, je n'ai pas pu dénicher beaucoup d'attraits à ce films. Je n'ai pratiquement vu que des gags trop gros, trop de situations outrancières et quelques images et propos érotiques à bon marché pour illustrer un scenario que j'ai trouvé vraiment très pauvre et pauvrement mis en scène. Si William Lebghil/Vincent tire encore son épingle du jeu, je n'en dirais pas autant des deux comédiennes dont les rôles sont tellement superficiels et creux que c'eût été miracle si elles avaient pu en tirer quelque chose de valable. Une fin qui sort un peu des codes du genre ne sauve pas du tout l'ensemble. Très déçu.