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    Avant que nous disparaissions
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    AZZZO
    AZZZO

    306 abonnés 814 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 avril 2018
    Si vous voulez savoir ce qui sauvera l'humanité, allez voir ce film métaphorique où les extra-terrestres viennent sur Terre pour voler... nos concepts !
    Ok, il y a quelques longueurs et une fin trop explicite mais on passe un bon moment devant cet ovni cinématographique.
    Yves G.
    Yves G.

    1 494 abonnés 3 512 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 avril 2018
    Trois extra-terrestres débarquent sur notre planète et prennent possession de trois corps humains : un homme marié au bord du divorce, une lycéenne et un adolescent espiègle. Leur objectif est sans concession et rappelle les scénarios canoniques de la SF : envahir la planète et annihiler ses habitants. Mais les moyens pour y parvenir sont paradoxalement doux : pour préparer cette invasion, il leur faut apprendre à connaître les humains en leur volant leurs concepts d'une simple pression du doigt sur la temps. Ainsi du concept de "liberté", de "propriété", de "travail", de "subjectivité" et d'"amour".

    Le très prolifique Kiyoshi Kurosawa ("Creepy", "Vers l'autre rive", "Yokuzai") nous livre un curieux film de science-fiction. Pas de petits bonhommes verts, ni de rayons lasers, mais, sur le mode dérangeant qui avait tant réussi à la série française Les Revenants, une anticipation "réaliste".

    La réussite de ce film étonnant vient de son parti-pris. Le postulat de base pourrait porter au rire, à l'incrédulité voire au doute : des humains au comportement bizarre se prétendent venir d'une autre planète. Sauf que le spectateur ne doute pas un seul instant. Il sait - parce qu'il a lu cette critique ou toutes celles qui entourent la sortie du film ou tout simplement parce qu'il a vu le titre et l'affiche du film avant d'entrer dans la salle - que ces trois extra-terrestres sont bien ce qu'ils sont et que leur projet est tout sauf aimable. Sauf que leur façon d'être n'a rien de menaçant ni d'inquiétant et que l'apocalypse qu'ils annoncent ne suscite pas l'anxiété.

    Film d'extra-terrestre, "Avant que nous disparaissions" ne charrie pas la charge terrifiante du "Village des damnés", de "L'Invasion des profanateurs de sépultures", de "X-Files" ou des "Envahisseurs".

    C'est dans son dernier tiers que "Avant que nous disparaissions" révèle son propos. Les amateurs de pyrotechnies y trouveront leur compte, dans une scène époustouflante de combat entre un homme et un drone armé, qui mériterait d'être décryptée en école de cinéma. Mais les autres découvriront dans la scène finale, étonnante de douceur et d'amour, que loin de parler de petits hommes verts et de fin de l'humanité, "Avant que nous disparaissions" nous parle d'abord de nous.
    Galactus
    Galactus

    8 abonnés 355 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 mars 2018
    Un film de SF très original qui prend pour parti de proposer zéro effets spéciaux, enfin tout du moins une très grosse partie du film. C'est très intéressant vraiment, et on y retrouve une ambiance particulière comme seuls les japonais savent les mettre en place.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 28 mars 2018
    Que se passerait-il si des extraterrestres venaient nous voler les concepts (ex. : "famille", "propriété", "travail", etc.) qui forment l'arrière-plan non questionné, tenu pour allant de soi, de significations partagées grâce auquel nous pouvons agir d'une manière routinière dans la vie-de-tous-jours ? C'est par l'abord de cette question sociologique (voire ethno-méthodologique) que le film m'a intéressé. Il donne à voir des scènes où des humains, subitement privés de l'un de leurs concepts, entrent en déviance et transgressent les attentes "normales" qui structurent les situations sociales. On assiste donc à des effets de rupture, liés à la mise en suspens des évidences partagées. Ainsi, dans ce film original, les extraterrestres sont bien, comme à l'habitude, des révélateurs de notre identité. Non pas en tant qu'ils incarneraient une altérité radicale, mais parce qu'en nous subtilisant la base conceptuelle de nos comportements routiniers, ils nous rappellent que nous tablons en permanence sur tout un ensemble de normes et de valeurs sous-jacentes. Un seul concept ("amour") ne semble pas pouvoir être assimilé par les extraterrestres... Le film a par ailleurs quelque chose de décalé, de gentiment surréaliste, une sorte de burlesque nippon dont on ne sait s'il est à 100 % un parti pris du réalisateur, mais qui fait transiter le tout de la fable à la farce, du fantastique au comique. La pauvreté des quelques trucages (tirs d'armes à feu, missiles, etc.) me semble en tout cas un choix délibéré. Peut-être s'agit-il au final d'une comédie Sci-Fi à résonance sociologique-satirique ?
    Ricco92
    Ricco92

    230 abonnés 2 156 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mars 2018
    Un film de science-fiction très original. En effet, il n’y a aucun effet spécial si ce n’est des accidents de voitures ou des coups de feu. Les extraterrestres ont du début à la fin une apparence humaine. De plus, le film comporte un humour assez pince sans rire qui fait souvent mouche. Sur un rythme calme mais jamais ennuyeux, le film de Kiyoshi Kurosawa possède une vision particulière du fantastique qui se démarque du tout venant cinématographique pour offrir un résultat plaisant à suivre.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 21 mars 2018
    Avis mitigé, le scénario est intéressant ( spoiler: comme dit souvent Shinj)
    mais la mise en scène est laborieuse, alternant longueurs et scènes cucul... Enfin c'est toujours mieux que l'éventuel remake que pourrait en faire Hollywood à base d'action, en laissant de côté l'aspect conceptuel essentiel du film.
    dominique P.
    dominique P.

    844 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mars 2018
    J'apprécie beaucoup les films asiatiques et je fais en sorte d'aller tous les voir.
    Celui-là est japonais.
    Cela se passe de nos jours.
    C'est assez dur à raconter mais cela parle d'une invasion extra-terrestres qui commence.
    Il est un peu trop long (2 h 10) mais il se suit avec intérêt et sans ennui.
    J'ai trouvé que la deuxième heure était mieux et plus intéressante.
    janus72
    janus72

    48 abonnés 270 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 mars 2018
    dans un profond sommeil . . . pour moi, ce fut le cas après seulement 20 minutes !
    Film à voir si l'on préfère vraiment la gelée de groseille au sang tiède tout dégoulinant.
    Passons vite à autre chose.
    Christoblog
    Christoblog

    834 abonnés 1 683 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mars 2018
    Kiyoshi Kurosawa est un des rares cinéastes que je peux trouver génial (Shokuzai) ou très mauvais (Le secret de la chambre noire).

    Avant que nous disparissions est plutôt un bon cru. Il commence très fort avec un mélange habile de mystère, de violence et de "rationalisation" d'une situation sur le fond parfaitement loufoque : des extra-terrestres prennent possession des esprits humains pour acquérir les concepts de l'humanité.

    Quand un extra-terrestre pique un concept à un humain (par exemple le sens de la propriété, ou l'amour), ce dernier disparaît de l'esprit de l'humain dépossédé. On se régale durant toute la première partie des quiproquos plutôt noirs que génère cette idée riche et surprenante.

    Plus le film avance vers sa fin à grand spectacle, plus il perd à mon avis de son intérêt. Son originalité placide et sa tranquille impertinence s'effacent progressivement au profit d'une certaine gaucherie un peu mièvre, qui constitue malheureusement un trait caractéristique des fins de film, chez Kurosawa.

    Avant que nous disparissions est toutefois très recommandable : il brille par la qualité (somptueuse) de sa mise en scène et par sa sourde originalité.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 19 mars 2018
    Kiyoshi Kurosawa, c'est un auteur prolifique japonais dont la carrière a connu deux périodes bien distinctes. Géniteur de purs films de genre au début, Kurosawa s'est peu à peu tourné vers un cinéma plus philosophique où la mise en scène léchée est privilégiée aux effets sensationnels. Il a, cependant, toujours gardé sa patte originelle et a continué à délivrer des films où le fantastique était l'invité d'honneur.
    "Avant que nous disparaissions", hommage criant au classique de la SF "L'Invasion des Profanateurs de Sépultures" qui a, lui-même connu plusieurs versions, est aussi une variation du thème du monstre plus humain que l'humain servi par une mise en scène à l'étrange pesanteur. Des extraterrestres débarquent sur Terre et préparent son invasion en occupant les corps de certains de ses habitants et surtout, en assimilant les "concepts", des visions propres à l'être humain qui le définissent en tant que tel. Le problème, c'est que lorsqu'ils empruntent un concept (propriété, famille, amour, etc) à un personnage, ce dernier s'en trouve immédiatement privé.
    Le concept (sans jeu de mot pourri...) du film est des plus intéressants. Voir ces aliens devenir peu à peu humains en empruntant certains concepts plutôt que d'autres s'avère passionnant puisque certains vont choisir des chemins plus violents et sombres alors que d'autres vont s'approprier les meilleurs côtés de la personnalité humaine. Cette histoire permet au cinéaste japonais de mettre le spectateur en face de ses contradictions (humain ou extraterrestre, qui a raison? quels concepts sont bénéfiques et lesquels ne le sont pas?) et offre une très belle peinture d'une fin du monde toute proche où les humains seront jugés sur ce qui justifie ou non leur existence.
    Film existentialiste donc mais aussi parcours initiatique de trois candides de l'espace, "Avant que nous disparaissions" souffre tout de même de quelques longueurs et d'un côté rébarbatif parfois assez pesant. En effet, peu d'exploration des origines de ses extraterrestres et des thématiques trop théoriques aspirent presque entièrement le caractère science-fictionnel de l'oeuvre pour ne laisser qu'une belle mais légère réflexion sur la nature humaine.
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    252 abonnés 884 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2018
    Après l’excellent Creepy, Kiyoshi Kurosawa reste tout aussi inspiré avec Avant Que Nous Disparaissions. Un film de science fiction teinté de drame mais aussi plein de moments vraiment délirants qui fait aussi réfléchir sur les concepts qui forgent l’humanité et leur utilité réelle. Chacun des acteurs se montre vraiment très bon dans leurs rôles avec chacun un registre différent. Seuls les effets spéciaux vraiment catastrophiques et une conclusion qui fait trop dans les bons sentiments atténueront un peu notre plaisir mais que cela ne vous prive pas de découvrir cette histoire qui vaut vraiment le coup. [lire la critique complète sur FreakinGeek.com]
    RedArrow
    RedArrow

    1 678 abonnés 1 536 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mars 2018
    Les envahisseurs sont parmi nous !! Enfin, pour le moment, avant la grande invasion en préparation, seulement trois émissaires séparés d'une race extraterrestre ayant "possédé" trois citoyens japonais pour chercher à comprendre les concepts les plus absurdes de la race humaine. Pour en saisir la portée, il suffit qu'ils s'approchent d'une personne ayant une représentation d'un concept abstrait en tête (la famille, la propriété, le travail, ...), qu'ils pointent le bout de leur doigt et, hop, la notion est assimilée et comprise. Seulement, la victime de ce geste, elle, s'en retrouve complètement dépossédée et le nombre de Japonais avec une case en moins par ce simple fait devient de plus en plus croissant, attirant le regard des plus hautes autorités.
    Les trois aliens se sont subsitués à un jeune mari infidèle, à une lycéenne et à un adolescent. Ceux-ci vont tous faire pour se réunifier et transmettre les données acquises à leur peuple. Pour cela, ils se servent de "guides": le mari choisit logiquement la femme avec qui son soi d'avant vivait et l'adolescent, un journaliste croisé par hasard, pendant que la lycéenne est recherchée après avoir démembré sa famille suite à un vol de concept à un poisson rouge (oui, ils ne sont pas encore très doués)...

    Déjà, on ne peut que saluer l'originalité d'une telle invasion alien ! Alliant absurde, poésie et sérieux (la référence à Beckett sur l'affiche n'est pas volée), "Avant que nous disparaissions" est une belle proposition de SF dont Kiyoshi Kurosawa se sert évidemment d'un écrin pour mettre en lumière toutes nos conventions sociales adoptées sans la moindre réflexion alors qu'elles se prêtent la plupart du temps au ridicule si l'on y regarde d'un peu plus près (encore plus dans la rigueur dans la société nippone). L'humour qui s'en dégage fonctionne bien, la poésie l'emporte avec un magnifique final (bien entendu, le concept de l'amour va se retrouver à un moment ou à un autre au coeur de tout cela comme on peut s'en douter) et, malgré le caractère extraordinaire de son pitch, le film réussit à l'inscrire avec le plus grand sérieux du monde dans notre réalité en faisant mêler à la menace alien celle d'un gouvernement prêt à tout pour l'endiguer.

    Jouant aussi bien avec l'espoir et le désespoir que peut représenter l'humanité et malgré une première partie qui touche au génie, "Avant que nous disparaissions" devient peu à peu "un film de passages", totalement inégal par l'intérêt que représente l'enchaînement de séquences à l'écran : si certaines nous rappellent ce pourquoi cette histoire a les capacités pour toucher au génie, sur la globalité, le film de Kiyoshi Kurosawa est victime de son ventre terriblement mou en son centre, il en devient beaucoup trop long (il aurait fallu le resserrer d'une bonne vingtaine de minutes, au bas mot, les altercations répétitives avec les autorités gouvernementales n'étant pas sa plus grande réussite), l'ennui nous gagne en cours de route, surtout que sa finalité est quasiment connue de tous par avance (ben oui, l'amour, comme dit précédemment). On se prend même souvent à rêver à ce qu'un Yórgos Lánthimos aurait fait avec constance d'un tel sujet...

    Il en résulte un film original, traversé de moments si brillants qu'ils ne nous font pas regretter le déplacement, mais qui, au final, se révèle très bancal sur son intérêt global. Sans doute un concept que les aliens de la planète Kurosawa n'avaient pas encore parfaitement assimilé...
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    78 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mars 2018
    "Avant que nous disparaissons", titre poétique pour une oeuvre inclassable qui en déroutera plus d'un, moi le premier. Kurosawa est un réalisateur que j'affectionne, notamment pour sa capacité à étudier en détail la psychologie de l'être humain que ce soit au travers de film d'horreur ou bien de drama mais, sur ce film, je dois avouer que je n'ai pas vraiment saisis où le cinéaste japonais voulait en venir. On retrouve cette volonté de critiquer les travers de la société japonaise par les actions de ses personnages et d’étudier le caractère paradoxal de l'être humain mais je dois dire que j'ai eu beaucoup de mal à comprendre les motivations de ses personnages. Beaucoup agissent de manière irrationnelle et le film peut paraître incohérent tant il est compliqué d'en saisir les enjeux. Kurosawa mélange la science-fiction, l'horreur et l'humour pour un résultat hybride et trop disparate à mon goût. Le film commence par créer du mystère mais le changement de ton constant qu'il adopte le dessert dans la mesure où il perd le spectateur. Kurosawa n'en demeure pas moins un metteur en scène de talent doublé d'un grand directeur d'acteurs et certaines scènes marchent d'ailleurs très bien, profitant d'une bande originale de qualité. L'ensemble reste à mon goût trop inégal et compliqué à appréhender même si j'ai pris un certain plaisir à suivre ce film.
    Scénario Catastrophe
    Scénario Catastrophe

    31 abonnés 156 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mars 2018
    Ravi de voir ce film distribué près de chez moi, bien que j'en suis plutôt déçu. Le suspens des premiers plans est assez bien géré, avant qu'on s'embourbe dans une histoire statique. Néanmoins, les thèmes abordés sont intéressants, le film met en exergue les concepts construits par l'humain et la façon qu'ils ont d'influencer sa vie. Ce film permet de redéfini qui on est et de se demander pourquoi nous agissons de telle ou telle manière. J'ai un coup de coeur pour cet homme spoiler: qui sort de chez lui et parle sur la place publique quand on lui vole la notion de propriété.
    Ce qui est appréciable, dans ce film, c'est qu'on réussi à nous parler d'invasion, de chaos et de fin du monde, sans course-poursuite, sans monstre, sans adrénaline, sans bombe désamorcée à la dernière seconde, presque sans effets spéciaux (le peu d'effets spéciaux étant complètement ratés, mais ça a son charme). C'est un traitement beaucoup plus minimal de la catastrophe, qui change des production hollywoodiennes auxquelles on est bien trop habitués !
    traversay1
    traversay1

    3 638 abonnés 4 875 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mars 2018
    Pendant assez longtemps, presque toute sa durée, Avant que nous disparaissions ressemble à une sorte de parodie de la vieille série Les envahisseurs, sans David Vincent, toutefois. Impossible dès lors de le considérer comme un film fantastique mais plutôt comme une oeuvre qui joue avec certains du code du genre, avec un esprit tantôt ludique, tantôt burlesque, tantôt mélodramatique. Le mélange est assez étonnant, même venant d'un cinéaste comme Kiyoshi Kurosava, et assez détonant pour peu que l'on soit sensible à un type de poésie (faussement) naïve. Rien de spectaculaire dans tout cela, hormis l'espace de deux ou trois scènes et quelques longueurs surtout dans sa première partie sont à mettre au débit du film. Mais rarement on a vu un sujet comme l'approche de la fin du monde via une invasion extraterrestre relatée avec une aussi triste sérénité, rappelant dans un traitement totalement différent l'excellent Le jour où la terre s'arrêta de Robert Wise. Evidemment, derrière ce thème pré-apocalyptique se dissimule une analyse cruelle de la marche de la société et du conditionnement des individus qui la composent avec tous les concepts qui font fonctionner vaille que vaille la race humaine. Et plus avant, la physiologie et les dysfonctionnements d'un couple. De ce point de vue, l'idée que L'amour est une arme de construction massive et un espoir pour l'humanité n'est sans doute pas un scoop mais venant après tout un tas de péripéties qui obéissent à une logique délicieusement absurde, elle ne manque pas de sel dans sa suave simplicité et candeur. Avant que nous disparaissions marque en tous cas un renouveau de Kiyoshi Kurosawa après les décevants Creepy et Le secret de la chambre noire.
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