Mon compte
    Avant que nous disparaissions
    Note moyenne
    3,1
    295 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Avant que nous disparaissions ?

    32 critiques spectateurs

    5
    1 critique
    4
    8 critiques
    3
    14 critiques
    2
    6 critiques
    1
    2 critiques
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    fabrice d.
    fabrice d.

    22 abonnés 1 405 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 mars 2022
    Ce film ne m'a pas trop plus. Peut-être parce qu'il est japonais et que je connais pas les codes. Ou simplement parce que je n'ai pas compris le but du réalisateur, nous faire réfléchir au travers d'un conte presque philosophique ou nous faire rire ou tout du moins sourire en proposant une sorte de parodie de films de SF. C'est surement un mélange des deux. L'histoire m'a néanmoins semblé un peu brouillon avec des raccourcis un peu rapide. Le film est aussi un peu long.
    STRANGELines
    STRANGELines

    13 abonnés 102 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juin 2021
    En plus d'être un bon metteur en scène, Kiyoshi Kurosawa soulève des questions existentielles sur l'identité en partant sur des préjugés qui naissent de la subjectivité du moi, du rôle du concept et de la réalité elle-même. En privant le concept au moi, il lui enlève toute sa substance et le délivre de ses entraves. Ce faisant l'œuvre de Kurosawa se manifeste à première vue telle une brillante initiation cinématographique à une phénoménologie de l'esprit. Guidé par un sens d'écriture hors pair ! qui sait allier mystère et fantaisie et nous invite à une nouvelle lecture du fantastique comme point d'encrage du mystère, et nous délecte d'une réjouissance toujours bienvenue. Il tourne en dérision le contemporain, prisonnier de ses valeurs qui réduisent le moi à une simple fiction de l'esprit.
    Même si le film parle d'invasion d'extraterrestres, on ne connait absolument rien d'eux (ni de leur passé, ni d'où ils viennent), à savoir qu'ils veulent tout simplement envahir notre planète. Leur réalité dans le film - en un sens - donne lieux à une métaphore qui sous tend à un concept majeur qui revient tout le temps dans le cinéma du même genre, c'est à dire une remise à zéro synonyme d'un nouveau départ pour l'humanité. Comme si, il voudrait déposséder l'humanité de ses valeurs fortement encrées dans la conscience collective prisonnière de sa propre fiction. L'extraterrestre ne désigne t-il pas celui qui s'est élevé au delà des principes humaines ? N'essaye t'il pas d'inventer une nouvelle forme de réalité où l'insouciance par exemple rime à la liberté ?
    Before We Vanish est aussi un film qui nous invite à réfléchir sur notre état d'âme en tant qu'individu appartenant à une société, par une remise sans cesse en question des concepts qui ont façonné notre langage qui - bien sûr - décrit un certain état du monde. Car au fond nous avons tous besoin de réponses aux questions que l'on se pose. Et cela Kurosawa en est bien conscient et le magnifie par un ton presque humoristique qui arrache à chaque fois une sourire aux lèvres dès que l'envahisseur se met à interroger les humains sur la signification des concepts que ces derniers emploient à tout va. C'est une manière pour Kurosawa d'exprimer l'abîme dans lequel notre conscience est sans cesse confrontée dès qu'il s'agit d'expliquer les concepts pour la compréhension de l'intelligence, qu'on échoue involontairement à les traduire dans un langage peu adéquat que nos visiteurs ne parviennent pas à saisir. Une extraction extra sensorielle sera la façon la plus adéquate pour entrer véritablement dans la réalité des concepts par ces visiteurs venus d'outre monde. Kurosawa décrit aussi à quel point le concept peut constituer pour l'homme une arme qui, sans habileté - dans ses abus - peut conduire à une forme d'ivresse qui obstrue son sens du jugement devant ce qui lui est inconnu, différent... ou étranger !
    C'est vers la fin que le sens de l'envahissement prend véritablement forme, mais sera vite abandonné pour des raisons inconnues qui, pour ma part, incite à penser que le but qui était fixé au tout début n'était qu'un prétexte pour ramener l'humanité à une nouvelle destinée.
    Before We Vanish est à conseiller vivement !
    Marc L.
    Marc L.

    41 abonnés 1 491 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 octobre 2019
    Comme toujours chez Kurosawa, j’adhère sincèrement à l’idée, beaucoup moins à l’exécution. Après plusieurs Techno-thrillers, polars et autres films de fantôme, il était inévitable que le cinéaste japonais ait recours à un contexte science-fictionnel pour poser un nouvelle réflexion existentielle sur la condition humaine. Des entités extraterrestres s’infiltrent au sein de la population japonaise en usurpant l’apparence physique de leurs hôtes : une approche qu’on pourrait croire nourrie à la paranoïa des versions successives de ‘L’invasion des profanateurs de sépulture’ mais tempérée par le fait que la priorité de ces Aliens est de “voler” les concepts humains (comme la liberté, le travail, l’amour,...) qu’ils échouent à appréhender de manière théorique, l’humain-ressource se retrouvant alors dépouillé de ce même concept. Kurosawa s’amuse ainsi à déconstruire les concepts essentiels qui façonnent l’humanité, mettant à nu le fait qu’ils sont simplement des constructions mentales et culturelles. L’idée est tout à fait sympathique mais alors qu’on aurait aimé voir l’impact qu’aurait sur la société un grand nombre d’individus perdant aléatoirement des parcelles de ce qui fait d’eux des êtres humains, Kurosawa, tout à son obsession de l’intime, cible un très petit nombre de sujets, et s’intéresse surtout à la mission des espions galactiques et aux dilemmes de leurs guides, humains bon teint qui, pour des raisons, qui leur sont propres, acceptent de seconder les envahisseurs dans leur entreprise de subversion de l’humanité. Pour une part, ‘Avant que nous disparaissions’ vire au mélo humoristique mais un peu mièvre, puisque l’une des entités a assimilé “l’amour” et semble bien moins pressée de faire aboutir son plan ; pour l’autre, le réalisateur joue la carte du Thriller science-fictionnel puisque un autre groupe d’infiltrés tente de faire parvenir à leur peuple le signal autorisant l’attaque alors qu’ils sont traqués par les services gouvernementaux...mais il n’en a ni les moyens, ni même réellement le souhait. Comme toujours, Kurosawa propose un pensum, travaillé et soigné sur le plan intellectuel, mais qui ne s’inquiète jamais que la partie “genre” de son cinéma soit peu crédible, kitsch ou dépourvue de ressorts dramatiques. Comme à chaque fois serait-on tenté de dire, l’idée possède un authentique potentiel, et s’incarne dans un film très ennuyeux.
    AZZZO
    AZZZO

    272 abonnés 739 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 avril 2018
    Si vous voulez savoir ce qui sauvera l'humanité, allez voir ce film métaphorique où les extra-terrestres viennent sur Terre pour voler... nos concepts !
    Ok, il y a quelques longueurs et une fin trop explicite mais on passe un bon moment devant cet ovni cinématographique.
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    69 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mars 2018
    "Avant que nous disparaissons", titre poétique pour une oeuvre inclassable qui en déroutera plus d'un, moi le premier. Kurosawa est un réalisateur que j'affectionne, notamment pour sa capacité à étudier en détail la psychologie de l'être humain que ce soit au travers de film d'horreur ou bien de drama mais, sur ce film, je dois avouer que je n'ai pas vraiment saisis où le cinéaste japonais voulait en venir. On retrouve cette volonté de critiquer les travers de la société japonaise par les actions de ses personnages et d’étudier le caractère paradoxal de l'être humain mais je dois dire que j'ai eu beaucoup de mal à comprendre les motivations de ses personnages. Beaucoup agissent de manière irrationnelle et le film peut paraître incohérent tant il est compliqué d'en saisir les enjeux. Kurosawa mélange la science-fiction, l'horreur et l'humour pour un résultat hybride et trop disparate à mon goût. Le film commence par créer du mystère mais le changement de ton constant qu'il adopte le dessert dans la mesure où il perd le spectateur. Kurosawa n'en demeure pas moins un metteur en scène de talent doublé d'un grand directeur d'acteurs et certaines scènes marchent d'ailleurs très bien, profitant d'une bande originale de qualité. L'ensemble reste à mon goût trop inégal et compliqué à appréhender même si j'ai pris un certain plaisir à suivre ce film.
    Chaîne 42
    Chaîne 42

    102 abonnés 2 932 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 octobre 2018
    J'ai trouvé dans ce film, une vraie identité japonaise et humanitaire fort intéressante. C'est aussi de la science-fiction parce que c'est bien réalisé, il y a un vrai travail d'acteur et sur les acteurs pour que cela se voit, se ressente. De suite j'indique pourquoi ma note n'est pas maximale, il me manque plus d'indices sur ce qui se passe à la fin spoiler: avec le journaliste, avec l'invasion dont on nous dit qu'elle a été interrompue et avec le personnage de Narumi
    car tout le long du film il y a pas mal d'explications progressives mais pas à la fin à mon sens. L'idée du film spoiler: du décalage de l'identité extra-terrestre en contact avec l'esprit et le corps humain
    est bien menée, elle est conçue intelligemment pour nous faire réfléchir sur ce qui nous intéresse : l'humain ; beaucoup de justesse dans ce décalage. spoiler: L'idée de l'adaptation de l'extra-terrestre et du vol de concept sans être porté jusqu'au bout sert de révélateur de l'impact de la perte de ceux-ci sur l'humain.
    C'est spéculatif mais ne prétend pas non plus être autre chose c'est ce que veut dire le fiction de science-fiction, le non-humain n'est que de l'imaginaire spoiler: et en cela que l'on ne connaisse pas sa consistance réelle importe peu. Qu'importe aussi si on ne comprend pas bien ce que font les agences gouvernementales et en quoi consiste certaines scènes car le film est basé sur les 5 personnages principaux que l'on suit de près. Oui j'apprécie que l'amour soit au centre de l'histoire, avec le couple en difficulté et que soit lu dans le film le passage de Corinthiens sur l"amour.
    Ce film contient pour moi un ensemble de justesse dans une réflexion très humaine qui est le vrai sens de la science-fiction conçue par un décalage qui nous donne une perspective intelligente, plus objective et originale.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 19 mars 2018
    Kiyoshi Kurosawa, c'est un auteur prolifique japonais dont la carrière a connu deux périodes bien distinctes. Géniteur de purs films de genre au début, Kurosawa s'est peu à peu tourné vers un cinéma plus philosophique où la mise en scène léchée est privilégiée aux effets sensationnels. Il a, cependant, toujours gardé sa patte originelle et a continué à délivrer des films où le fantastique était l'invité d'honneur.
    "Avant que nous disparaissions", hommage criant au classique de la SF "L'Invasion des Profanateurs de Sépultures" qui a, lui-même connu plusieurs versions, est aussi une variation du thème du monstre plus humain que l'humain servi par une mise en scène à l'étrange pesanteur. Des extraterrestres débarquent sur Terre et préparent son invasion en occupant les corps de certains de ses habitants et surtout, en assimilant les "concepts", des visions propres à l'être humain qui le définissent en tant que tel. Le problème, c'est que lorsqu'ils empruntent un concept (propriété, famille, amour, etc) à un personnage, ce dernier s'en trouve immédiatement privé.
    Le concept (sans jeu de mot pourri...) du film est des plus intéressants. Voir ces aliens devenir peu à peu humains en empruntant certains concepts plutôt que d'autres s'avère passionnant puisque certains vont choisir des chemins plus violents et sombres alors que d'autres vont s'approprier les meilleurs côtés de la personnalité humaine. Cette histoire permet au cinéaste japonais de mettre le spectateur en face de ses contradictions (humain ou extraterrestre, qui a raison? quels concepts sont bénéfiques et lesquels ne le sont pas?) et offre une très belle peinture d'une fin du monde toute proche où les humains seront jugés sur ce qui justifie ou non leur existence.
    Film existentialiste donc mais aussi parcours initiatique de trois candides de l'espace, "Avant que nous disparaissions" souffre tout de même de quelques longueurs et d'un côté rébarbatif parfois assez pesant. En effet, peu d'exploration des origines de ses extraterrestres et des thématiques trop théoriques aspirent presque entièrement le caractère science-fictionnel de l'oeuvre pour ne laisser qu'une belle mais légère réflexion sur la nature humaine.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 535 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 novembre 2020
    Le scénario et l'intrigue des extraterrestres prenant le contrôle des corps humains pour conquérir la planète ou quoi que ce soi ne marche pas car Avant que nous disparaissions est peu crédible. Dans ce cas tout ce que nous obtenons ce sont des humains agissant (en fait agissant sur des échasses avec beaucoup de paroles surélevées) comme des humains superficiels et parlant juste d'eux-mêmes. Au début Il y avait une scène sanglante d'une fille tuant ses parents qui n'avait aucun sens et rien n'en est sorti plus tard. Il y a quelques scènes de brèves batailles d'armes à feu entre un humain et des extraterrestres et enfin de petites boules de feu qui tombaient et qui était supposé représenter les envahisseurs extraterrestres (la partie effets spéciaux)...
    Scénario Catastrophe
    Scénario Catastrophe

    27 abonnés 156 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mars 2018
    Ravi de voir ce film distribué près de chez moi, bien que j'en suis plutôt déçu. Le suspens des premiers plans est assez bien géré, avant qu'on s'embourbe dans une histoire statique. Néanmoins, les thèmes abordés sont intéressants, le film met en exergue les concepts construits par l'humain et la façon qu'ils ont d'influencer sa vie. Ce film permet de redéfini qui on est et de se demander pourquoi nous agissons de telle ou telle manière. J'ai un coup de coeur pour cet homme spoiler: qui sort de chez lui et parle sur la place publique quand on lui vole la notion de propriété.
    Ce qui est appréciable, dans ce film, c'est qu'on réussi à nous parler d'invasion, de chaos et de fin du monde, sans course-poursuite, sans monstre, sans adrénaline, sans bombe désamorcée à la dernière seconde, presque sans effets spéciaux (le peu d'effets spéciaux étant complètement ratés, mais ça a son charme). C'est un traitement beaucoup plus minimal de la catastrophe, qui change des production hollywoodiennes auxquelles on est bien trop habitués !
    Galactus
    Galactus

    7 abonnés 353 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 mars 2018
    Un film de SF très original qui prend pour parti de proposer zéro effets spéciaux, enfin tout du moins une très grosse partie du film. C'est très intéressant vraiment, et on y retrouve une ambiance particulière comme seuls les japonais savent les mettre en place.
    BigDino
    BigDino

    7 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 avril 2018
    Servi par un humour pince-sans-rire, cette fable de science fiction serait sympa sans le didactisme outrancier de l'ensemble. Le sujet est vite prétexte à un étalage de philosophie simpliste, rendant le récit peu attrayant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 28 mars 2018
    Que se passerait-il si des extraterrestres venaient nous voler les concepts (ex. : "famille", "propriété", "travail", etc.) qui forment l'arrière-plan non questionné, tenu pour allant de soi, de significations partagées grâce auquel nous pouvons agir d'une manière routinière dans la vie-de-tous-jours ? C'est par l'abord de cette question sociologique (voire ethno-méthodologique) que le film m'a intéressé. Il donne à voir des scènes où des humains, subitement privés de l'un de leurs concepts, entrent en déviance et transgressent les attentes "normales" qui structurent les situations sociales. On assiste donc à des effets de rupture, liés à la mise en suspens des évidences partagées. Ainsi, dans ce film original, les extraterrestres sont bien, comme à l'habitude, des révélateurs de notre identité. Non pas en tant qu'ils incarneraient une altérité radicale, mais parce qu'en nous subtilisant la base conceptuelle de nos comportements routiniers, ils nous rappellent que nous tablons en permanence sur tout un ensemble de normes et de valeurs sous-jacentes. Un seul concept ("amour") ne semble pas pouvoir être assimilé par les extraterrestres... Le film a par ailleurs quelque chose de décalé, de gentiment surréaliste, une sorte de burlesque nippon dont on ne sait s'il est à 100 % un parti pris du réalisateur, mais qui fait transiter le tout de la fable à la farce, du fantastique au comique. La pauvreté des quelques trucages (tirs d'armes à feu, missiles, etc.) me semble en tout cas un choix délibéré. Peut-être s'agit-il au final d'une comédie Sci-Fi à résonance sociologique-satirique ?
    jus d'citron
    jus d'citron

    5 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 août 2018
    J’ai adoré Avant que nous ne disparaissions. Ce qui est peut-être nouveau dans ce film pour Kurosawa, c’est l’humour, et sa capacité à mêler et alterner différents registres que le cinéaste maîtrise désormais totalement : le mélodrame, le film de genre (ici SF, une invasion alien), et la comédie sociale. Trois aliens débarquent sur terre et infiltrent le corps de trois japonais pour préparer leur invasion en s’emparant des « concepts » des humains (comme l’amour, la famille, le travail, la propriété etc.). Sauf que lorsque ceux-ci s’emparent d’un concept (en touchant simplement le front de la personne qui visualise ce qu’est « le travail », ou « l’amour » ou autres concepts humains), ils en dépossèdent l’humain en question. Le film peut alors se lire de plusieurs façon : les aliens pourraient représenter la global culture américaine (le film prend clairement position contre la présence militaire américaine sur l’archipel) qui en se diffusant vide les japonais de leur propre culture et leur fait oublier qui ils sont ; mais les aliens peuvent aussi représenter une forme de redémarrage des humains (comme un ordinateur), obligés de se réinventer face à la catastrophe, comme ce jeune garçon à qui a été pris le concept de « propriété » et qui s’en trouve magnifiquement transformé, ouvert à la vie, heureux, car débarrassé de cette tare qui ronge les sociétés modernes. Le film, dans une structure qui était déjà celle de Kairo, va se resserrer petit à petit en partant des thèmes de sct que les aliens permettent d’aborder pour finir sur l’histoire d’amour entre le troisième alien et la femme de l’homme que cet alien possède. Le film est tour à tour drôle, rempli d’action, terriblement intelligent avant de finir sur une dernière partie bouleversante, le tout parfaitement écrit et mise en scène (et mention spéciale aux acteurs tous particulièrement bons et à qui la SF et devoir jouer des aliens donnent bcp de liberté et d’inventivité). Généreux vivant et magistral.
    Monica v
    Monica v

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 août 2018
    Je suis allée voir ce film avec mon compagnon. Nous allons souvent au cinéma et sommes "bon public". Mais ce film nous a tellement déplu qu'au bout de 30 minutes , nous nous sommes regardés et avons quitté la salle, c eque nous ne faisons jamais. Nous notons ce film : 0 sur 10.
    Preko
    Preko

    1 abonné 80 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 février 2021
    Je suis fan de ce réalisateur principalement parce qu'il utilise toujours le film comme support à une réflexion poussée sur le rapport aux autres dans notre contemporanéité (dans la société japonaise certes, mais qui offre souvent un miroir grossissant) et pour les qualités formelles, surtout esthétique, de ces œuvres. Sur ce dernier point, rien à redire, c'est encore une fois un moment d'une grande virtuosité technique qu'il nous offre, surtout sur les dernières scènes, qui conjuguent poésie et apocalypse avec brio. Mais sur la qualité de la pensée...c'est très mauvais. On devine assez vite où il souhaite nous emmener et sur quel "concept" buteront les aliens et l'ensemble oscille entre métaphore grossière et conglomérat d'incohérence. Déçu, donc.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top