le film vaut surtout pour Roschdy Zem , excellent en père de famille traditionnel un peu perdu dans ce monde et la relation père/fille.le scénario est un peu cliché et les scènes de "boîte de nuit" sont parfois un peu inutiles ou voyeuristes.
Etre parents aujourd'hui amène assurément une dose d'inquiétude et d'angoisse face aux choix de vie de nos enfants, ados ou jeunes adultes. Avec ce film intimiste, c'est toute cette psychologie qui déroule devant nous où un père monte à Paris pour retrouver sa fille aînée égarée dans une vie immorale. C'est réaliste et efficace. Roschdy Zem est parfait dans son rôle. Une belle découverte . A voir absolument.
Bon premier film, bien filmé et dirigé... Le tout est plutôt lent et calme comme le personnage principal, j’ai trouvé cependant que les « scènes d’action » ou de pétage de plomb/conflits sont un peu surjouées et trop poussées par rapport au calme ambiant... (au moins 2 pour moi). Cette quête et recherche de qui est vraiment sa fille nous fait attendre un dénouement qui pour moi quand il est arrivé à fait un peu un flop... Puisque rien n’est vraiment dit ou expliqué même à la fin... dommage ça m’a gâché la fin et du coup le film... Mais cela reste un bon film bien joué, excellents acteurs...
Ma fille, ou l’art d’écrire un film avec tous les clichés du thème. Ça ne vaut même pas un mauvais téléfilm des chaînes publiques. La réalisation est plate et convenue, les dialogues sont d’une indigence désespérante et souvent peu crédibles dans leur contexte. La naïveté du père date d’un siècle et nous laisse au bord du chemin. Dans ce film qui se veut réaliste on a du mal à croire que Roschdy Zem s’incarne dans certaines scènes en héros de Taken. On change alors de registre en musclant l’action et en faisant défiler quelques inévitables paires de fesses racoleuses. Le mélange des genres conduit souvent au navet, et ce film qui veut mêler à la fois l’éducation, les racines, le drame social et le thriller urbain, échoue dans chacun de ces domaines par la vacuité de son contenu. Je ne suis même pas sûr que les amateurs de soirées privées y retrouvent leurs culottes.
C'est vraiment un excellent film, un drame intense et poignant. On se met bien à la place du papa, qui pendant une journée et une nuit, va tout faire pour retrouver sa fille qui ne veut pas le voir. Il va aller de personnes en personnes, au fur et à mesure de sa recherche, les questionner et finir par obtenir des réponses petit à petit. Il va être accompagné de sa plus jeune fille (sauf pendant toute la nuit). Ce film est court, percutant, vraiment réussi.
Un film tout en retenue et en sobriété, produit par Thierry Ardisson, où un père avec la plus jeune de ses filles cherchent sa grande sœur dans Paris. Ce n’est pas un polar, ce n’est pas une comédie non plus dramatique. La quête du père pour sa fille aînée est vraiment touchante, et représente une plongée dans les nuits parisiennes, pas forcément belles, c’est le moins qu’on puisse dire. La faune noctambule n’est pour autant ni noire, ni blanche. Dans cette quête ou la grande sœur se dérobe, comment la dignité du père peut-elle être grandie ? Le sentiment d’échec le taraude, mais, pour autant, la toute dernière image permettra de le compenser et aux spectateurs d’avoir enfin l’émotion qu’il attendait.
Une adaptation audacieuse du scénario, actualisée à l'aune des défis de la modernité qui complexifient un peu plus les relations inter-générationnelles. Par delà la quête de sa fille, la quête de soi-même - celle de la fonction de père - portée par l'interprétation sobre, puissante et très juste de Roshdy Zem. A ses côtés, Natacha Krief, dont l'apparente fragilité sert une énergie et une intensité dramatique époustouflantes. A suivre, assurément!
La raison est simple et s’appelle Roschdy Zem. L’acteur toujours excellent ne déroge pas à son habitude et habite Ma Fille de son charisme, de cette émotion qu’il parvient à nous faire ressentir sans la montrer jusqu’à un plan final magnifique. Au fil d’un récit, il nous dévoilera les failles d’un père, mais aussi son profond amour pour sa fille sans trop en dire, sans trop en faire. On notera aussi la présence de la jeune Natacha Krief qui a un bel avenir devant elle, dommage que le scénario lui laisse si peu de place alors qu’elle brille autant à chacune de ses interventions.
Bravo Rachid Zem toujours aussi touchant et convaincant dans ses rôles, ici l'histoire d'un père qui monte à paris pour voir sa fille qui ne donne plus de nouvelles. Découverte d'un paris différent de celui qu'il connait. Aidé de sa fille il va remonté le fil de la vie de sa fille. bon film
Pour son premier film en tant que réalisatrice, la comédienne Naidra Ayadi a choisi de faire une nouvelle adaptation de "Le voyage du père", roman de Bernard Clavel paru en 1965. Une adaptation qui prend de grandes libertés avec le roman, principalement parce qu'on y voit la fille la plus jeune accompagner à Paris le père qui part à la recherche de Leïla, sa fille aînée. Une adaptation plutôt réussie. On pourrait même dire très bien réussie s'il n'y avait pas toute la partie du milieu où Hakim, le père, ayant laissé à l'hôtel Nedjma, sa fille qui l'accompagne, part seul à la recherche de Leïla dans le Paris des prostituées et des boites de nuit : des scènes qu'on a déjà vues des centaines de fois et réalisées le plus souvent avec davantage de souffle. Non, là où Naidra Ayadi réussit très bien ses premiers pas de réalisatrice, c'est dans les rapports entre Hakim et Nedjma, des rapports qui apportent beaucoup d'émotion sans jamais faire dans la facilité. Il faut dire que Naidra Ayadi elle est plus que bien aidée par le comédien et la comédienne qui interprètent les rôles de Hakim et de Nedjma : comme toujours, l'interprétation de Roschdi Zem est absolument parfaite, mais que dire de celle de Natacha Krief, mis à part que, tout simplement, elle crève l'écran !
Le film raconte comment les enfants font les parents, et pas seulement l'inverse. Il me semble que c'est la première fois que ce thème est abordé avec autant de pudeur. C'est un premier film remarquable en ce sens.
Je viens de voir ce film en avant première dans une petite salle de province. J’ai beaucoup aimé l’histoire, la pudeur du père, le scénario , les acteurs du film, et la rencontre avec la réalisatrice fut un bon moment de partage