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    Ma fille
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    59 critiques spectateurs

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    desiles ben
    desiles ben

    30 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 septembre 2018
    Très beau film plein d'intelligence et de sensibilité sur ce qui constitue sans doute le cauchemar de tout parent : laisser son enfant partir seul dans une métropole. Le spectateur suit pas à pas les déambulations nocturnes d'un père qui comprend peu à peu que sa tolérance s'est peut-être retournée contre lui. Roshdy Zem est remarquable et la fin très habile. Aucune fausse note. Sans la musique pénible du générique de fin, c'eût été encore mieux.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 24 septembre 2018
    Ce film est porter par le magnifique jeu d’acteur de Roshdy Zem, car à part ça le scénario n’est pas hyper original. C’est très basique et répétitif. La recherche de sa fille dure tout le long du film, ce n’est que des : « va voir intel il sait peut être où elle est », le père y va, il trouve cette personne qui lui dit à son tour la même chose, ca reprend un peu la même mecanique que le film animé « Les 12 travaux d’Asterix ». Sinon voilà, film basique pas trop original, mais qui arrive à tenir le spectateur jusqu’a la fin, grâce au talent de l’acteur principal.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 septembre 2018
    Une interprétation spontanée et lumineuse de Natacha Krief qui contribue, par contraste au jeu très maîtrisé de Roschdy Zem, beaucoup à l' atmosphère particulière du film.
    patosud26
    patosud26

    98 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 septembre 2018
    Je suis très partagée concernant ce film, car globalement il est parfaitement joué et réalisé. Comme d'habitude Roschdy Zem est parfaitement juste, reflétant à merveille les différentes étapes, de ce voyage du père, sur son visage. D'abord, la contrariété d'apprendre que sa fille ne vient pas pour les fêtes et puis la joie de revoir sa fille apportée par la décision d'aller la chercher à Paris, la malice à l'idée de cette surprise inattendue qu'il va lui faire en arrivant et puis au fur et à mesure de l'histoire, l'incompréhension, l'horreur.... Les deux bémols sont que comme je suis moins naïve que le père, j'ai vite compris où l'histoire allait nous mener. Et que cette histoire, j'ai l'impression de l'avoir vu dans tous les genres, mélo, action, humour.... avec la fille parfois victime et parfois pas. Là, nous avons le mélo, mais finalement aucune surprise. Il ne se passe rien d'inattendu ! Et il y a un 3e bémol, qui est que la famille vit dans le Jura, alors que leur fille parte à Paris pour faire des études de coiffure, c'est à la limite du ridicule. Les études ça coûte cher, on peut faire l'effort de la capitale pour La Sorbonne, Les beaux-arts, l'ENA, Le Globe.... ou autre école prestigieuse, mais pour la coiffure.... Là, c'est ridicule !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 septembre 2018
    Excellent film d'une grande justesse, notamment grâce au duo des comédiens principaux qui fonctionne à merveille. La relation père-fille(s) est à la fois originale et très bien incarnée. Le suspense est bien ficelé tout au long du film.
    virnoni
    virnoni

    95 abonnés 578 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 septembre 2018
    Film assez dur, avec une montée en puissance émotionnelle. Il repose intégralement sur les épaules de Roschdy Zem, une fois de plus impérial. Il prouve qu'il est l'un des meilleurs acteurs français. Tour à tour taiseux, aimable comme sa culture lui demande, puis hargneux quand il s'agit de retrouver sa fille aînée. C'est un beau portrait d'un père qui découvre le mensonge et la réalité de son existence, loin de s'imaginer quel univers est celui de sa fille. Il apparaît alors autant naïf, incrédule que déterminé et courageux.
    Sa relation avec sa plus jeune fille est aussi riche et le révèlera profondément.
    La réalisation, Naidra Ayadi, déjà très bonne actrice, cadre parfaitement avec l'ambiance parisienne et des clubs, celle de la nuit où tout se passe. Elle y insuffle autant de mystères et de peur, que d'amour et de sensibilité.
    On en sort ému et remué également par une fin déchirante où un père doit choisir son chemin.
    PLR
    PLR

    443 abonnés 1 530 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 septembre 2018
    La limite de ce genre de film c'est qu'on en connait déjà à l'avance la trame. Et ceci d'autant plus ici que c'est une reprise ou une nouvelle adaptation du roman "Le voyage du père" (1965) et du film éponyme (1966) avec... Fernandel. Il n'y a qu'aux plus jeunes générations de spectateurs qu'éventuellement ça ne dira rien ou pas grand chose. Le spectateur ayant un peu de bouteille, des références ou encore des souvenirs soit littéraires, soit cinématographiques sait donc ici parfaitement vers quoi on le mène. Il lui reste seulement à scruter le personnage principal pour discerner si lui il le sait ou à partir de quand, sur quel indice ou faisceau de présomptions. Une attention du spectateur qui finalement ne restera donc plus que centrée sur l'attente de voir apparaître enfin à l'écran (ou non) la fille aimée partie vivre sa vie et tombée (volontairement ou par accident ? ça fera partie de l'intrigue) dans des milieux interlopes. L'intensité dramatique attendue ou annoncée est finalement assez raplapla.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 22 septembre 2018
    Un père attachant grâce à un jeu d'acteur parfait. Le film reste tout de même maladroit, bourré de clichés mise en avant de manière trop directe. On se laissera tout de même prendre à ce drame aux allures parfois de thriller.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 20 septembre 2018
    Le film à pour sujet central un père immigré vivant en province qui part chercher sa fille montée à la capitale pour ses études qui s'éloigne de plus en plus de sa famille venant d'envoyer un message pour dire qu'elle ne sera pas présente pour Noël.

    Le père arrive donc à Paris avec sa seconde fille et nous suivons leur enquête pour retrouver sa fille dont la vie est loin du conte de fée qu'elle a raconté à sa famille pour ne pas les inquiéter.

    Très bonne prestation de Roschdy Zem
    jaja77
    jaja77

    59 abonnés 1 326 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 septembre 2018
    un petit drame sympathique d'un père de famille un peu perdu dans le milieu parisien qui est toujours très vivants à toute heures de jours comme de nuits, dans les lieux pas du tout bien fréquentés comme "Pigalle" par exemple. il y a une belle relation entre père et filles. mais cela reste un peu mou je trouve, le bon ce film est la belle prestation de "rochdy zem".
    Daniel C.
    Daniel C.

    138 abonnés 717 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 septembre 2018
    L'embêtant dans le film, c'est qu'il y a du prévisible dans cette histoire. Néanmoins, la tension demeure. Je m'identifie à ce père, qui souhaite protéger sa fille, mais découvre l'écart entre sa confiance en elle et ce qu'il découvre peu à peu de l'univers dans lequel elle gravite. Il monte à Paris depuis le Jura avec sa fille puinée, jeune adolescente et redécouvre la capitale, où il est arrivé d'Algérie avec sa femme et sa plus jeune fille, il y a de nombreuses années. Il a tu sa peur des attentats là-bas, de sa vie misérable au début pour protéger son ainée. Cette ainée est le symptôme de ce silence. Nous suivrons comment la dignité de cet homme un peu gauche, mais sincère va se trouver bousculée au cours de ce périple. Ce qui est fondamental, c'est de constater combien les parents doivent tout à leurs enfants. C'est à eux de se soucier d'eux, à eux de ne pas les abandonner, de combattre leur détresse, d'oublier leurs propres blessures d'amour propre. Les enfants n'ont pas demandé à venir au monde et celui que nous leur offrons n'est pas beau à voir. A nous de leur dire que nous les aimons (quand c'est le cas) inconditionnellement, coûte que coûte et de les soutenir dans la mesure de nos moyens sans vouloir pour eux. On comprend dès lors le message freudien de combien éduquer est une tâche impossible...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 septembre 2018
    Roschdy Zem montre encore une fois qu'il est un acteur talentueux ! Les séquences de silence sont aussi parlantes que les séquences de dialogues ! Quant à la petite Natacha Krief, elle respire la fraicheur et l'innocence par sa mine angélique !
    Elle est vouée à devenir sûrement l'une des grandes figures du cinéma français !
    Courez voir ce beau film !
    Jorik V
    Jorik V

    1 252 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 septembre 2018
    L’actrice Naidra Ayadi signe un premier film courageux, relativement réussi et plein de bonne volonté. Mais « Ma fille » porte les stigmates d’une première œuvre pas toujours adroite et qui manque certainement de maturité. En adaptant une nouvelle du romancier Bernard Clavel intitulée « Le voyage du père », elle s’intéresse certainement à des thèmes qui lui tiennent à cœur. On pense notamment à la place du patriarche dans les familles d’immigrés mais aussi au rapport universel qu’un père peut avoir avec sa fille. On voit aussi ici le poids du mensonge et qu’on ne connait pas forcément ses enfants, sa famille. Le long-métrage adopte une tonalité très grave. Et il traite ces thèmes avec assez de sérieux pour qu’on s’y intéresse. Mais il ne les fouille pas assez, la psychologie des personnages, notamment des seconds rôles semble parfois trop sommaire, alors que des milliers de choses sont à dire sur le sujet. « Ma fille » préfère en effet prendre assez vite le chemin du thriller où un homme recherche sa fille dans un milieu dangereux. C’est dommage car le film ne durant qu’une heure et vingt minutes à peine, il aurait pu traiter ces thèmes plus en profondeur.

    D’ailleurs, cette durée plutôt rare rend le film un peu bancal. Trop court pour mélanger sans frustration drame familial et psychologique avec le polar sombre, mais trop long pour être un court ou moyen métrage concis et précis sur un sujet donné. Le type de maladresse qui n’empêche pas « Ma fille » de se suivre avec plaisir bien qu’on ait souvent l’impression que c’est le genre d’œuvre qu’on aurait pu voir sans problème à la télévision un soir dans le cadre d’une soirée thématique avec débat juste après. Quant à la description de Pigalle, ses mœurs et ses dangers, ça a déjà été vu maintes fois (par exemple dans « L’amour est une fête » actuellement à l’affiche) et souvent en mieux. On sent que la réalisatrice veut éviter certains écueils comme les clichés sur le milieu du proxénétisme mais qu’elle ne parvient pas à innover dans la description qu’elle en fait. Ce petit film nous apparaît donc souvent comme quelconque voire anecdotique mais il n’en demeure pas moins plaisant. Mais « Ma fille » est surtout porté par la grâce d’un acteur encore une fois impérial : Roschdy Zem. Dans le plan final, en un regard, il fait passer toute la tristesse, la détresse et la résignation d’un homme.

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    Stephenballade
    Stephenballade

    377 abonnés 1 236 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 septembre 2018
    Découvert par hasard sur un encartage d’une page Allociné, j’ai visionné la bande-annonce. Et je dois dire que ça m’a tout de suite parlé. Tout simplement parce quand on est parents, on est toujours sensible au devenir de nos enfants, du moins pour tous les parents vraiment dignes de ce nom. Et puis ça me semblait proche d’une réalité concrète. Alors j’y suis allé. Et je n’ai pas été déçu, même si j’attendais plus poignant encore. Peut-être est-ce dû à la caractéristique de ce film, cette caractéristique dont les premiers internautes ont parlé dans leur commentaire, à savoir la pudeur. Mais il est impossible de rester insensible au voyage de ce père éperdu à la recherche de sa première fille. Avant toute chose je tiens à préciser aux spectateurs que cette histoire aurait pu s’appliquer à n’importe quelle autre famille, quelles que soient ses origines, même si l’immigration et les difficultés qui vont avec sont succinctement évoquées. Le sujet aurait pu porter sur n’importe qui, à partir du moment où la famille est issue d’une classe sociale moyenne ou basse. Une famille qui parvient à subvenir à ses besoins tant bien que mal, et qui s’efforce d’assurer un avenir à sa progéniture. Quoique personne n’est à l’abri, vous me direz, y compris les plus nantis. Auquel cas je vous répondrai que vous avez raison. Non, pour son premier long métrage, Naidra Ayadi est allée directement à l’essentiel, se reposant sur "Le voyage du père" (de Bernard Clavel) tout en y apportant sa vision des choses, une griffe totalement assumée puisque le générique de fin spécifie bien qu’elle s’est livrée à une libre adaptation du roman. Du point de vue technique, son premier long métrage est intéressant sur bien des points. En effet, j’ai beaucoup aimé le plan flou lorsque Hakim part seul à la recherche de sa fille, comme pour transposer le fait qu’il partait dans le flou pour ses recherches. Et puis elle sait capter les émotions comme le magnifique dernier plan sur Hakim, certes bien servie par Roschdy Zem et Natacha Krief. Mais je reviendrai sur eux plus tard. Elle nous gratifie de quelques jolis plans aussi, comme cette neige qui tombe alors que Hakim rentre chez lui. Il y en a quelques autres, mais je ne vais pas tout vous dire non plus ! Ensuite, la réalisatrice est douée d’une certaine poésie, flagrante à l’occasion de la narration en voix off de Roschdy Zem en père désespéré. Mais il y a aussi quelques lacunes. Au moins une incohérence spoiler: (depuis quand on hèle les taxis dans la rue, en France ?)
    mais avant tout, j’aurai aimé que le début du film soit davantage développé. Perso, j’ai trouvé la prise de décision du père un peu rapide, de la même façon que la préparation du périple a été survolée. Au moins, le spectateur aurait fait plus ample connaissance avec cette famille et aurait pu (dû ?) s’y attacher davantage. Ce qui me fait dire qu’il manque une dizaine de minutes à ce film. Cependant ce manque de développement correspond à la grande naïveté de cet homme peu expressif, qui s’est intégré comme il a pu sans faire de vagues, tout en inculquant de vraies valeurs, à commencer par le respect. Pardon deux valeurs. Le respect et la politesse. Deux valeurs très présentes dans ce film et que Hakim aura le loisir de rappeler. Tiens tiens ! "Ma fille" serait-il un film plus engagé qu’il en a l’air ? C’est vrai que tout a tendance à se perdre, de nos jours… Encore que dans le cas qui nous intéresse ici, il y a de quoi péter un câble et envoyer valser toutes les résolutions de bonne conduite quand on cherche son enfant dans les bas-fonds d’une ville de plus de 2 millions d’habitants. Autant chercher une aiguille dans une botte de foin, n’est-ce pas ? Aaaah Paris ! Quelle belle ville ! Quelle bonne idée de nous la faire découvrir sous un air de musique classique. Ses monuments, ses ponts, la Seine et ses nombreuses embarcations, la Tour Eiffel… Mais comme toute grande ville où la réussite n’est pas aisée si on n’a pas un peu de caillasse et un sacré caractère et si on n’en est pas déjà originaire, il y a aussi l’envers du décor. Et c’est justement ce décor auquel va être confronté ce père inquiet. Si j’ai été voir ce film, c’est aussi pour la présence de Roschdy Zem, me souvenant de son interprétation à l’occasion de "Vas, vis et deviens" dans un rôle surprenant. A ma plus grande satisfaction, il a répondu présent. A la tête d’une famille à l’ancienne (je connais réellement des exemples), spoiler: il campe un homme peu loquace pendant que sa femme parle la plupart du temps en monologues alors qu’il se fait tranquillement son petit plateau repas devant la télé à regarder un match de foot, tandis que son épouse a entamé sa seconde journée en s’employant avec le fer à repasser. Autrement dit, le mari qui se fait servir par sa femme. Mais au-delà de ça,
    il interprète un homme introverti mais animé d’une force tranquille, introverti, d’une grande sensibilité, apeuré par l’évolution de la ville en 20 ans d’absence, et surtout habité par l'inquiétude quant au sort de sa fille aînée. Le plus fort est que malgré ce caractère introverti, il parvient à faire ressentir au spectateur ses craintes, ses peurs, ses émotions sans forcément les montrer. Et même le spectateur se surprendra à éprouver de la peine pour lui, en le voyant subir sa grande naïveté qui l’empêche de se rendre à l’évidence alors que celle-ci crève les yeux. Jusqu’au moment où il doit s’y résoudre, ce qui le transforme du tout au tout en libérant sa fibre paternelle et son incroyable combativité malgré les risques liés au milieu. Et pour rendre cette histoire crédible, l’acteur n’avait pas le droit de se rater. Tout comme sa partenaire d’écran du reste. Nullement impressionnée par le statut de star de Roschdy Zem, non seulement Natacha Krief lui donne parfaitement la réplique, mais en plus elle se permet même de le bousculer. Elle a mis une telle énergie, est si brillante, que l’internaute cinéphile L’Info Tout Court regrette de ne pas l’avoir vue davantage. Mais le scénario est ainsi. A côté d’un père aimant, il aurait été incohérent de voir sa fille mineure l’accompagner dans ses recherches au sein des milieux glauques. Pour terminer, il y a cette fin que je n’attendais pas vraiment. Le journal L’express crie au dénouement bâclé. Ça se discute. Le journaliste qui a écrit l’article a sans doute oublié la notion de fierté, et raté la scène finale. Pour ce qui est de la musique, elle est assez inégale dans son ensemble malgré une musique classique assez bien vue, et une partition lancinante qui sert bien un moment de tension. Quoiqu’il en soit, on prend fait et cause pour cet homme, et la complicité qu’il a avec sa seconde fille attendrira et fera sourire le spectateur. Il faut dire que la photographie, très jolie, y contribue tant elle les met à leur avantage. Il y a même une petite once de pointe de rien du tout d’humour. Pas de quoi rire, mais on ressort avec l’impression d’avoir vu un film sympa, et surtout tout simplement vrai. Un premier film prometteur donc pour Naidra Ayadi, un film que je qualifie aussi d’utile parce qu’il permet à nos descendants de se rendre compte à quel point les parents peuvent se faire du souci pour eux.
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    170 abonnés 2 246 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 septembre 2018
    Les hasards de la programmation cinématographique française m’ont fait voir deux thrillers sortis la même semaine sur la recherche par un père de sa fille disparue. Là où « Searching » nous montrait une recherche 2.0 à travers les écrans de la vie numérique de sa fille, « Ma Fille » nous montre une recherche de terrain, à l’ancienne, une nuit dans Paris. On suit avec beaucoup de plaisir ce père qui monte à Paris, interprété avec beaucoup de justesse par Roschdy Zem, qui s’interroge sur son comportement de père vis-à-vis de ses filles, sur ce qu’il leur a dit et surtout ce qu’il ne leur a pas dit. Ce premier film de la réalisatrice Naidra Ayadi nous montre aussi, à travers quelques scénettes, les travers de parisiens égoïstes et surtout le décalage de ce provincial avec ce nouvel environnement de gens hyper-stressés et pressés. Il nous montre enfin le décalage entre la génération du père et celle de sa fille qui n’a pas le même rapport au temps : elle veut tout, tout de suite.
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