AlloCiné
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Votre avis sur Ma fille ?
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Il y a des films dont les faiblesses évidentes sont compensés par les qualités de coeur, de discours, qui permettent de réfléchir au monde qui nous entoure, Ma Fille est de ceux-la, un film qui ne cherche pas à surprendre mais à réfléchir et à s"ouvrir. Cette visite d'un père accompagné de sa cadette à la recherche de sa fille ainée dans la capitale nous permet une réflexion sur le conflits des générations, le silence des histoires qu'on veut taire à ses enfants pour les protéger ("ou tu te tais ou tu hurles" dit la jeune ado à son père), sur les dangers des grandes villes, le mirage aux alouettes, l'auto-destruction qui attire la jeunesse. Roschdy Zem porte le visage de la bonté, son jeu se rapproche de plus en plus de la place laissé vacante par Lino Ventura, faite de force et d'humanité, de dureté et d'emphatie, il est pour beaucoup dans la réussite du film, ainsi que la jeune ado qui l'accompagne.
Un film touchant avec un acteur roschdy zem impeccable comme toujours dans le rôle de ce père qui erre dans Paris by night pour retrouver sa fille .
Roschdy Zem que j'apprecie tout particulièrement a la ton juste dans ce film....en père désarmé face à la réalité de la vie de sa fille ainée , qui a choisi de quitter leur petite vie de province pour monter à Paris..
Film sobre ...mais qui reste malgré tout trop superficiel pour aborder le probleme de la prostitution ....
comme si le sujet était tabou ...
Film sobre ...mais qui reste malgré tout trop superficiel pour aborder le probleme de la prostitution ....
comme si le sujet était tabou ...
Sans prétention, "Ma fille" est un film généreux qui aborde avec sensibilité les thèmes de la transmission, de l'intégration des minorités, de l'antagonisme entre province et mégapole... Roschdy Zem, égal à lui-même en taiseux au grand coeur, est fort juste et sa complicité avec sa fillotte dégourdie (Natacha Krief, craquante !) fait plaisir à voir autant qu'elle suscite parfois l'émotion. Certes, le film n'échappe que de justesse à quelques clichés dans sa dénonciation de la toxicité parisienne, mais la fraîcheur qu'il dégage emporte l'adhésion. Un joli moment, chargé d'amour sous tension.
Difficile de faire plus nul. Tout tombe à plat. Le film ne dégage aucune émotion et multiplie les clichés pathétiques. C est caricatural au possible. Le scénario est cousu de fil blanc. J'ai été obligé d'accélerer certains passages tellement l'ennui était prenant. A fuir !
Le film était intriguant et intéressant mais j’ai trouvé que la fin était comme « bâclée ». Je l’ai trouvé vraiment décevante. Je ne le recommanderai pas à mes proches.
defleppard
Un road trip de nuit dans les établissements "chauds" de Paris.......se suit , tout en manquant d'intensité...2 étoiles et demie....!!!!.
Pour un premier film c’est un succès. Fille d’immigré ce film m’a particulièrement touché. On est dedans dès le début on veut aussi qu’il retrouve Leila. C’est terrible pour moi c’est une réussite. Bravo à Naidra Ayadi 🥳
FaRem
Premier film pour Naidra Ayadi qui adapte librement le roman "Le Voyage du père" de Bernard Clavel qui retrace le parcours d'un père pour retrouver sa fille. Si l'actrice césarisée garde ce contraste entre le monde rural et urbain, elle ajoute également ce choc des cultures, mais aussi générationnel avec un père qui est dépassé par le monde actuel. Et ce n'est pas ce retour dans un Paris qu'il ne reconnaît plus qui va arranger les choses. La force du film est d'avoir fait de la ville de l'amour, un lieu inquiétant et anxiogène surtout lorsque la nuit tombe. Rarement, Paris a été montré de la sorte, une ville vivante où c'est chacun pour soi et où l'on ne peut se fier à personne. La preuve avec cette scène où une femme enceinte qui n'a rien demandé se fait agresser verbalement par une vieille dame. Une scène qui prête à sourire, mais qui est révélatrice et qui met déjà dans l'ambiance... Pour son premier film, la réalisatrice a fait un film d'une grande sobriété au ton juste et à l'ambiance très réussie. Un drame familial qui utilise parfaitement les codes d'un thriller pour nous captiver. J'ai beaucoup aimé l'évolution de l'histoire avec cet enthousiasme de découvrir une ville qui va peu à peu s'effacer lorsqu'ils se rendent compte que tout n'est pas rose. En plus de cela, la réalisatrice parle de beaucoup de choses comme de l'intégration dans un nouveau pays et d'éducation, entre autres. Que ce soient les scènes de recherche ou celles plus intimes entre le père et sa fille, la réalisatrice filme ça avec intensité et pudeur. La pudeur et la sobriété sont d'ailleurs ce qui résume bien ce film et qui définit parfaitement la très bonne performance de Roschdy Zem. En somme, un vrai bon premier film qui a en plus le mérite d'être très court.
Pas grand chose à voir avec le roman de Clavel porté à l'écran une première fois par Denys de La Patellière avec Fernandel. On retrouve tous les clichés habituels sur Paris et les parisiens , sur le monde de la nuit. A aucun moment on est ému par cette histoire, malgré la très bonne prestation de Roschdy Zem...Dommage qu'il ne soit pas mieux employé au cinéma et trop souvent dans des rôles de justicier castagneur!
La dualité pourrait être le fil conducteur de ce film...
la fraîcheur innocente d'une fille et la profondeur d'un père : spontanéité et réflexion...
la vie des réseaux sociaux et la vraie vie : mensonge et vérité...
la délicatesse et la violence : Paris le jour et Paris la nuit...
Et soudain plus de dualité mais une évolution, une découverte, une remise en question : ce père travailleur, pudique, taiseux, symbole d'une génération en quête de reconnaissance et d'intégration va se rendre progressivement à l'évidence qu'il s'est trompé...
Un film qui peut chambouler la tête d'un parent qui a tracé une ligne d'avenir pour son enfant, il y croit car il veut le meilleur pour lui mais c'est fragile un enfant pris dans un tourbillon !
Alors, même si on comprend très vite où est Leïla et la vie qu'elle a ''choisie'', Paris la nuit, les boîtes, les putes... Même si on pourra trouver tout cela cliché, vu et revu, reste cette adaptation audacieuse de Naidra Ayadi... Reste ce duo d'acteurs parfait, un Roschdy Zem juste dont le visage parle sans même une parole : une gueule quoi ! Car dans ce film beaucoup de choses passent par son regard en réponse à la spontanéité de Natacha Krief.
Reste aussi une universalité dans le sujet, la difficulté de trouver le juste équilibre entre vouloir que son enfant ouvre ses ailes et le protéger pour ne pas qu'il se les brûle... lui parler ou pas... lui parler de tout ou pas, le laisser découvrir...
''Ma fille'', c'est tout cela et donc beaucoup plus qu'un film qui enchaîne les clichés comme beaucoup de critiques l'affirment...
la fraîcheur innocente d'une fille et la profondeur d'un père : spontanéité et réflexion...
la vie des réseaux sociaux et la vraie vie : mensonge et vérité...
la délicatesse et la violence : Paris le jour et Paris la nuit...
Et soudain plus de dualité mais une évolution, une découverte, une remise en question : ce père travailleur, pudique, taiseux, symbole d'une génération en quête de reconnaissance et d'intégration va se rendre progressivement à l'évidence qu'il s'est trompé...
Un film qui peut chambouler la tête d'un parent qui a tracé une ligne d'avenir pour son enfant, il y croit car il veut le meilleur pour lui mais c'est fragile un enfant pris dans un tourbillon !
Alors, même si on comprend très vite où est Leïla et la vie qu'elle a ''choisie'', Paris la nuit, les boîtes, les putes... Même si on pourra trouver tout cela cliché, vu et revu, reste cette adaptation audacieuse de Naidra Ayadi... Reste ce duo d'acteurs parfait, un Roschdy Zem juste dont le visage parle sans même une parole : une gueule quoi ! Car dans ce film beaucoup de choses passent par son regard en réponse à la spontanéité de Natacha Krief.
Reste aussi une universalité dans le sujet, la difficulté de trouver le juste équilibre entre vouloir que son enfant ouvre ses ailes et le protéger pour ne pas qu'il se les brûle... lui parler ou pas... lui parler de tout ou pas, le laisser découvrir...
''Ma fille'', c'est tout cela et donc beaucoup plus qu'un film qui enchaîne les clichés comme beaucoup de critiques l'affirment...
C'est très lent, pas très bien traité, avec des scènes peu crédibles (surtout quand le père rentre dans les établissements peu recommandables où sa fille est déjà passée).
Je me suis globalement ennuyée.
L'acteur manque d'émotions et d'énergie. On n'y croit pas.
Je me suis globalement ennuyée.
L'acteur manque d'émotions et d'énergie. On n'y croit pas.
Un film poignant d'émotion, un roschdy Zem au summum de sa carrière, il est à la recherche de sa fille, on ressent son émotion, il y a la tradition l'éducation d'africaine du nord, sa pudeur tout cela l'empêche de voir la vérité en face, tout comme le film searching, le coté internet en moins, ce film pose la question relation parent enfant, film à voir, et pour moi le meilleur film français de l'année 15.5/20
C'est toujours un plaisir de voir Roshdy Zem dans un film, il est excellent acteur. Dans ce film là, on le suit à Paris avec sa plus jeune fille pendant la première moitié, et une fois au lit... La partie festive, parfois dangereuse et libertine de la ville se dévoile à ce père pudique. Le ton du film change alors du tout au tout, l'atmosphère devient étrange et oppressante. On se demande s'il va retrouver sa grande fille. Excellent film.
Yves G.
Hakim et Latifa ont fui la guerre civile algérienne, vingt ans plus tôt, pour se réfugier en France. Ils se sont installés dans le Jura où Hakim travaille comme contremaître dans une scierie. Ils ont eu deux filles : Leïla, qui est montée à Paris suivre une formation de coiffeuse, et Nedjma.
Sans nouvelles de Leïla depuis plusieurs mois, Hakim décide de partir à sa recherche en compagnie de sa cadette. Il ne la retrouve ni dans le salon où elle était censée travailler ni dans l'appartement qu'elle était censée occuper. L'inquiétude du père pour sa fille grandit au fil de ses découvertes.
L'intrigue de "Ma fille" vous est-elle familière ? La raison en est peut-être que vous aurez déjà vu, à l'occasion d'une de ses nombreuses rediffusions, "Le Voyage du père", un film de 1966 de Denys de La Patellière. Fernandel y joue le rôle principal, celui précisément d'un père à la recherche de sa fille dont il apprend bientôt qu'elle a quitté son travail pour se prostituer.
Le film de 2018 présente quelques différences avec celui de 1966 - et avec le roman de Bernard Clavel publié l'année précédente qui l'avait inspiré. L'action se déplace de Lyon à Paris, moderne Babylone. Le film inclut une séquence dans une boîte échangiste, qui semble constituer désormais le passage obligé de tous les scénarios français avides d'exciter le chaland. Surtout, le personnage principal, un "blédard" dont l'amour paternel se fracasse sur l'amoralité de la capitale, n'est plus joué par un paysan, mais par un immigré. Ce changement de perspective signe, mieux que de longs essais, une évolution majeure dans la société française : la fracture sociale ne passe plus - ou plus seulement - entre paysans et citadins mais entre immigrés et Français de souche.
Pendant vingt-quatre heures, Hakim et Nedjma sillonnent Paris pour retrouver Leïla. "Ma fille" vaut moins par les rebondissements de cette histoire trop prévisible, qui ressemble parfois à une visite guidée des bas-fonds parisiens, que par l'interprétation de Roschdy Zem. Il a étonnamment les mêmes qualités et les mêmes défaut que Fernandel. L'un et l'autre jouent à merveille le rôle de ce père aimant, culpabilisé par le départ de sa fille du foyer familial et par sa disparition, prêt à tout pour la retrouver - on tremble, l'espace d'un combat à mains nus dans la cuisine d'une boîte de nuit, que Roschdy Zem ne se mue en Liam Neeson version "Taken". L'un et l'autre en font un peu trop, surjouant leur rôle de provincial déplacé au risque de l'enfermer dans une caricature.
Sans nouvelles de Leïla depuis plusieurs mois, Hakim décide de partir à sa recherche en compagnie de sa cadette. Il ne la retrouve ni dans le salon où elle était censée travailler ni dans l'appartement qu'elle était censée occuper. L'inquiétude du père pour sa fille grandit au fil de ses découvertes.
L'intrigue de "Ma fille" vous est-elle familière ? La raison en est peut-être que vous aurez déjà vu, à l'occasion d'une de ses nombreuses rediffusions, "Le Voyage du père", un film de 1966 de Denys de La Patellière. Fernandel y joue le rôle principal, celui précisément d'un père à la recherche de sa fille dont il apprend bientôt qu'elle a quitté son travail pour se prostituer.
Le film de 2018 présente quelques différences avec celui de 1966 - et avec le roman de Bernard Clavel publié l'année précédente qui l'avait inspiré. L'action se déplace de Lyon à Paris, moderne Babylone. Le film inclut une séquence dans une boîte échangiste, qui semble constituer désormais le passage obligé de tous les scénarios français avides d'exciter le chaland. Surtout, le personnage principal, un "blédard" dont l'amour paternel se fracasse sur l'amoralité de la capitale, n'est plus joué par un paysan, mais par un immigré. Ce changement de perspective signe, mieux que de longs essais, une évolution majeure dans la société française : la fracture sociale ne passe plus - ou plus seulement - entre paysans et citadins mais entre immigrés et Français de souche.
Pendant vingt-quatre heures, Hakim et Nedjma sillonnent Paris pour retrouver Leïla. "Ma fille" vaut moins par les rebondissements de cette histoire trop prévisible, qui ressemble parfois à une visite guidée des bas-fonds parisiens, que par l'interprétation de Roschdy Zem. Il a étonnamment les mêmes qualités et les mêmes défaut que Fernandel. L'un et l'autre jouent à merveille le rôle de ce père aimant, culpabilisé par le départ de sa fille du foyer familial et par sa disparition, prêt à tout pour la retrouver - on tremble, l'espace d'un combat à mains nus dans la cuisine d'une boîte de nuit, que Roschdy Zem ne se mue en Liam Neeson version "Taken". L'un et l'autre en font un peu trop, surjouant leur rôle de provincial déplacé au risque de l'enfermer dans une caricature.
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