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    Un Beau Soleil Intérieur
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    vidalger
    vidalger

    327 abonnés 1 253 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 octobre 2017
    Claire Denis qui n'a jamais réalisé de film grandiose, voire mémorable, bénéficie de la bienveillance du petit milieu cinématographique parisien qui lui permet de rassembler une belle brochette d'acteurs et de bénéficier, malgré les énormes défauts de cet opus, d'un encensement quasi-général des "professionnels de la profession".
    On serait mort d'ennui à l'écoute des dialogues de ce film (Au secours, Christine Angot était à la manœuvre !) ou en visionnant ces scènes répétitives de galère s'il n'y avait la lumineuse présence de Juliette Binoche (qui serait géniale même dans une pub de yaourt). Les acteurs semblent laissés à eux-mêmes, déroulant des improvisations (enfin, j'espère !) dignes du café du commerce. On devine la détresse de cette belle quinqua un peu perdue au début du crépuscule de sa vie amoureuse, mais il me semble qu'on peut faire plus simple.
    Je ne m’appesantirai pas davantage sur l'inutile quart d'heure depardien qui en fait des tonnes.
    alpha-pixel
    alpha-pixel

    30 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2017
    Surtout, ne pas se méprendre sur le sujet… Ne pas penser que Claire Denis a filmé les embarras et les tâtonnements de l’amour, comme pourraient nous le faire imaginer certaines critiques évoquant les Fragments d’un discours amoureux de Roland Barthes. De l’Amour dans ce film, tout au contraire, il n’y en a pas. Et on le regrette bien en tant que spectateur assoiffé d’émotions. Il n’y en a pas et c’est le problème d’Isabelle, cette belle artiste galeriste quinquagénaire superbement incarnée par Juliette Binoche. Elle est éperdument à sa recherche, mais il ne se présente pas. Dans sa quête, elle sacrifie toute sa liberté de femme, y met des trésors d’indulgence, enfile des cuissardes impossibles, mais l’Amour reste aux abonnés absents. Isabelle se prend claque sur claque, vacille, trébuche et pleure devant le vide récurrent de sa vie non dépourvue d’hommes, mais dénuée d’amour, sauf parfois avec un tout petit a. Le film aborde la difficulté que peut rencontrer une femme à trouver l’homme de sa seconde vie, et c’est là tout son intérêt. Beaucoup grâce au talent de Juliette Binoche, on sort bien sensibilisé à cette question. Un film aussi sur la déprime par la solitude urbaine. Sur une insupportable suffisance de certains milieux parisiens. Sur l’amour illusion quand il est un peu tard. Des thèmes intéressants donc… Mais cinq fois hélas...
    Hélas, le film se fragmente, passant d’un amant à l’autre sans jamais approfondir les relations, et ce malgré des flots interminables de paroles. Rohmer avait avec sobriété tellement plus de choses à dire sur la peine à aimer ! Ou encore un roman tel que « Dans le jardin de l’ogre » de Leila Slimani montre combien on peut penser plus loin sur ce sujet de l’amour tardif au féminin.
    Hélas encore, les hommes sont montrés avec un point de vue si critique et caricatural que cela frise la misandrie. Irrésolution chronique, futilité immature, nombrilisme maladif, vulgarité et bassesse, tout défile. Malgré les beauferies bien répandues, machismes et autres indélicatesses masculines, il doit être possible de trouver certains hommes réunissant quelques qualités. Isabelle n’a certes pas cette chance. À moins que la scénariste Christine Angot ne règle avec les tous hommes des comptes mal soldés avec certains. Imaginons un instant d’inverser les sexes : un homme d’âge mûr rencontrant diverses femmes, nombreuses, mais toutes infréquentables. On crierait avec juste raison à la misogynie la plus détestable.
    Hélas toujours, Juliette Binoche est parfaite. Je veux dire trop jolie, trop maquillée, trop coiffée… Défaut bien classique du cinéma français que de mettre en scène de trop beaux visages. Des acteurs si superbes que le spectateur, loin d’oublier qu’il est au cinéma, voit une vedette sapée poudrée à l’écran et pas un personnage normalement fagoté dans sa vie. Josiane Balasko aurait selon moi mieux convenu au rôle.
    Hélas aussi, les facilités de mise en scène abondent : les flous de nuit avec saxo de jazz, les slows érotisant les rencontres, les couples accoudés devant leur whisky au bar d’un hôtel classe… On a trop vu ces vieux clichés.
    Hélas enfin, le milieu artisto-bobo-luxo-nombriliste que Claire Denis a choisi de montrer est très loin du vrai monde de 99 % des vrais gens. Alors, les problèmes existentiels de ces gavés immodestes et assez méchants, ça ne sollicite pas bien l’intérêt du spectateur Lambda, en tout cas pas le mien.
    Trop d’hélas et c’est dommage, car Un beau soleil intérieur frise le beau portrait de femme, et l’émotion suscitée par Juliette B-Isabelle dans certaines scènes est bien là. Face au génial Depardieu dans la forte scène finale en particulier. Malgré tous les immenses défauts, il reste un film marquant sur la solitude irrésolue de cette femme, et on n’est pas près d’oublier son image.
    Le film d'Ariane
    Le film d'Ariane

    79 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 octobre 2017
    Co-écrite avec Christine Angot (dont on perçoit la patte dans les dialogues à l'ironie mordante), cette comédie ne ressemble à aucune autre. Elle désarçonne par sa forme, son montage elliptique et son ton souvent burlesque. C'est donc l'histoire d'Isabelle, une quinqua divorcée (Juliette Binoche, radieuse) qui peine à retrouver l'amour. Cette femme exigeante (elle ne conçoit pas le sexe sans sentiments) malgré quelques moments de découragement bien compréhensibles, n'abandonne pas sa quête d'absolu. Le cœur en bandoulière, un peu perdue, désespérément seule, elle ne se résout pourtant jamais à la médiocrité. On pourra reprocher à ce film son parisianisme (Isabelle est artiste peintre et ne côtoie que des intellos pour qui l'argent ne semble pas être un problème), ou sa vision élitiste des atermoiements sentimentaux… Mais c'est aussi ce qui fait son sel : la peinture satirique d'un microcosme un peu ridicule qui s'auto-caricature en permanence. Tous les personnages -des hommes la plupart du temps- sont des archétypes (le comédien sensible et indécis, le banquier odieux et arrogant, le galeriste bourgeois obsédé par les privilèges de sa classe, les bobos parisiens qui contemplent la campagne comme s'ils étaient au musée) et c'est souvent à leurs dépends que l'humour se déploie, par petites touches, au fil d'un récit surprenant servi par un incroyable casting masculin (Depardieu et Katerine en tête).
    Christoblog
    Christoblog

    837 abonnés 1 686 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 septembre 2017
    Le cinéma de Claire Denis peut être agaçant.

    L'association de son écriture si particulière à la plume de Christine Angot rend le scénario de Un beau soleil intérieur un peu bancal, et produit des dialogues souvent horripilants.

    Répétitions et ellipses, manque de naturel, sentiment généré d'entre soi et d'élitisme, les mots que Angot met dans les bouches des personnages sont rarement beaux, mêmes s'ils sont parfois frappants.

    Ce qui sauve finalement le film ce sont les performances d'acteurs. Juliette Binoche est exceptionnelle de virtuosité, Xavier Beauvois parfait en goujat lubrique, Gérard Depardieu très convaincant en voyant inspiré, Nicolas Duvauchelle glaçant en torturé distant. Même les petits rôles, comme celui qui échoit à l'impayable Philippe Katerine, sont délicieusement croqués.

    La caméra de Claire Denis est parfois très inspirée, et Un beau soleil intérieur est donc plutôt agréable à regarder.

    Le film plaira donc aficionados de Juliette Binoche, à ceux de la réalisatrice et plus généralement aux amateurs de scénario décalé et de dialogues énervants.
    Kiwi98
    Kiwi98

    268 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2017
    Juliette Binoche dans le rôle principal, Claire Denis à la réalisation, Christine Angot au scénario. Avec une telle équipe, « Un beau soleil intérieur » intrigue autant qu’il fait fuir. Et finalement, qu’en penser ? Et bien… On serait tenté de dire « ni bon ni mauvais ». Pour un film face auquel on s’attendais à être soit époustouflé ou soit ulcéré, finir avec une impression d’indifférence totale, c’est horripilant. Et pourtant, il ne manque pas de choses à dire. Drôle de drame donc que le nouveau film de la réalisatrice de « Trouble Every Day ». Et il y a tellement de choses que l’on ne sait pas vraiment par où commencer. Faut t’il parler de la prestation fabuleuse de Juliette Binoche ? Cela serait oublier le reste du casting, malheureusement absent (merci pour le caméo, Philippe Katerine). Le scénario de Christine Angot, aussi intéressant qu’une feuille de chou mais d’une sympathie solaire ? Ou la réalisation, pauvre mais d’une exceptionnelle intelligence ? Bref, voilà un film qui aurait mieux fait d’être un roman, voire une nouvelle. Romance sous forme de coup de gueule socio-politique, « Un beau soleil intérieur » n’échappe pas à un coté « arty » assez méprisant, et met en exergue un degrés satirique assez étonnant venant de Claire Denis. Nombreux sont les sujets abordés, qu’il s’agisse de la solitude, de la quête affective… Mais la justesse du film ne fait que côtoyer les nombreux clichés qu’il véhicule. Les silences sont aussi beaux que les dialogues sont insupportables. Et ce film n’a rien d’un beau soleil intérieur. Au contraire, il s’agirait plutôt d’une description du malaise du monde de l’art, du monde occidental et d’une haute société se parlant à elle-même. C’est comme si l’on était face à un film censuré, mais sans filtre. C’est très bizarre. C’est aussi bien un film d’une grande acuité qu’un article de Cosmopolitan. Claire Denis a donc réussit à réaliser un ovni de cinéma très académique. Un soleil lunaire époustouflant d’amertume. Alors, on fait quoi ? On arrête, ou on continue ?
    ffred
    ffred

    1 739 abonnés 4 028 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 octobre 2017
    Je n’ai jamais trop aimé les films de Claire Denis. J’avais même détesté son dernier Les salauds. Je suis allé voir celui-ci un peu à reculons, attiré par le beau casting et surtout pour Juliette bien sûr. Comme toujours, elle est formidable. Même dans les mauvais films, ce qui n’est pas le cas ici. Mais on est pas devant un chef d’oeuvre non plus. Je reste perplexe sur le résultat final. Le film est extrêmement bavard. C’est assez bancal. Il y a de très jolies choses, d’autres beaucoup moins biens, et d’autres très ennuyeuses. C’est co-écrit par Christine Angot, je n’ai jamais rien lu de cette auteure mais je la trouve très bizarre, ceci explique peut être cela ! On se retrouve devant une succession de scènes où Binoche est (avec bonheur donc) omniprésente et où un acteur différent vient faire son numéro. Il n’y a pas vraiment de fil conducteur. Si on s’attache d’emblée au personnage (qu’on nous fait tout de même passer pour une Marie-couche-toi-là !), on a du mal avec tout les autres. Malgré tout, on est là devant un beau portrait de femme plus chaotique qu’autre chose où l’émotion a du mal à poindre. La dernière scène (avec Depardieu) et le générique de fin sont par contre magnifiques. Bref, un film qui, pour ma part ne restera pas dans les mémoires, et qui vaut surtout pour la présence et la prestation lumineuse de Juliette Binoche.
    elbandito
    elbandito

    350 abonnés 964 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 octobre 2017
    Si son cinéma n’est pas toujours à la portée de tous, Claire Denis offre à la resplendissante Juliette Binoche l’un de ses plus beaux rôles. Isabelle est donc une quinquagénaire en quête du grand amour, terrifiée par le temps qui passe et les nombreuses difficultés avec les hommes qu’elle rencontre. Souvent issus du milieu artistique tout comme elle, Isabelle ne parvient pas à construire quoi que ce soit tant elle est paumée et le microcosme de son entourage ne l’y aide pas. Bénéficiant d’un casting masculin impressionnant, cette œuvre, qui s’avère davantage un drame intime qu’une comédie sentimentale, rappelle à quel point les castes existent dans notre société et comme il est difficile de briser des règles bien établies.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 septembre 2017
    Un beau soleil intérieur ravit le plus souvent par son originalité sur la forme autant que sur le fond ainsi que par la très bonne direction d'acteurs tous excellents même si, à l'exception de Juliette Binoche, formidable, nous pouvons leur reprocher une bonne dose de caricature, entre le cynique manipulateur, le salaud violent, l'intéressé et l'hésitant permanent. Sur la forme, notons la très belle photographie du Paris nocturne à la fois sombre et lumineux, populaire et bobo. Le film, dont le découpage est excellent et créatif, permet de booster une action dont les dialogues finissent, par leur banalité, de lasser très vite. D'ailleurs à ce sujet, dès l'impression d'ennui ressentie par le cinéphile lors d'une scène avec Nicolas Duvauchelle, le couple évoque leur lassitude de discuter. Comme si, avec malice, Claire Denis cherchait de trouver une interaction volontaire avec le spectateur en l'ennuyant, curieux. Le film, qui montre une femme névrosée qui part à la recherche du vrai amour face à des caricatures, est parfois drôle mais surtout triste et désemparé mais conclu par une belle scène d'espoir. Il manque cependant quelque chose de plus pour adhérer encore plus pleinement à Un beau soleil intérieur qui reste une réussite.
    Jean-Claude L
    Jean-Claude L

    47 abonnés 289 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 septembre 2017
    Content de revoir Juliette Binoche dans cette romance de Claire Denis ou elle va tout faire pour trouver le vrai amour c'est difficile et elle est entourée d'une palanquée de bons acteurs va t elle y parvenir à voir
    Cine vu
    Cine vu

    147 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 septembre 2017
    Les paradoxes d’une femme amoureuse.

    Isabelle est une belle femme de 50 ans, peintre, elle vit à travers les aléas de son coeur, lequel lui tend soubresauts et interrogations…

    Déjà, Isabelle c’est Juliette Binoche ! Claire Denis et elle se font ce beau cadeau mutuel; tant la comédienne irradie simplement le personnage.

    Les paradoxes, tout de ce qui advient à l’héroïne ne semble arriver que pour nourrir ses paradoxes. Nous savons tous et différemment les tourments et émois de nos petits coeurs; le film ne montre pas autre chose.

    Enfin, si; il y a les corps -pendant du coeur dans les histoires amoureuses, quoi qu’en dise Bruno Podalydès dans une scène révélatrice- et Claire Denis a la caméra amoureuse lorsqu’elle filme les corps, ce depuis toujours : « S’en fout la mort » (avec brutalité), « Nénette et Boni » (volupté du pétrin), « Beau travail » (muscle légionnaire) ou « Vendredi soir » (séduction nocturne)… Ici n’échappe pas à la règle et la réalisatrice montre le beau corps de Juliette Binoche -mais pas seulement- comme peut-être(?) la seule chose sûre(?).

    Juliette Binoche est entourée d’une belle formation en les personnes de X.Beauvois (très bien en banquier et salaud), Philippe Katerine (comme souvent météorite), Josiane Balasko, Nicolas Duvauchelle (épatant de naturel), Alex Descas, Bruno Podalydès et une mention spéciale à Gérard Depardieu, pour cinq dernières minutes assez étonnantes.
    titicaca120
    titicaca120

    391 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 septembre 2017
    Juliette Binoche cherche l'amour d'abord avec un banquier marié
    ensuite avec un acteur de théâtre puis avec son ancien mari
    finalement d'hommes en hommes elle souffre sans jamais être heureuse.
    la fin du film avec Gérard Depardieu est grandiose....quel acteur.
    Petiot L
    Petiot L

    38 abonnés 310 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 octobre 2017
    L'ultra realisme : extremement bien vu.
    Des scenes savoureuses,surtout la dernière.
    On se reconnait. Ou pas.
    Binoche est divinement belle.
    Il aurait pu s'appeler tais-toi.
    Une jolie prise de tête.Utile, on espère.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    94 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 septembre 2017
    Présenté en ouverture de la Quinzaine des Réalisateurs 2017, Un beau soleil intérieur de Claire Denis chronique les fragments de la vie sentimentale de son héroïne principale interprétée par Juliette Binoche. En reflet, la galerie de portraits masculins, rehaussée par une bande-son jazzy composée par Stuart A. Staples, expose les faiblesses du genre humain. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 octobre 2017
    Ils s’appellent Vincent, François, Fabrice, Sylvain où Marc… Ils sont banquier, acteur de théâtre, galeriste, ex-mari ou simple quidam… Qu’importe, avec les hommes, Isabelle n’y arrive pas. Artiste peintre, divorcée, un enfant, la cinquantaine bohème, elle assure à peu près le quotidien. Pour le sexe, ça irait encore car elle est séduisante, assez directe et plaît aux hommes. Mais pour l’amour durable rien à faire. Elle n’est que dans les aventures jetables. S’accroche à l’inaccessible amour, comme un noyé à une bouée.
    Les rencontres se glissent, Isabelle patine. Au bal des prétendants, elle reste la reine du sabordage. Comme handicapée des sentiments, elle vit une succession « d’agonies amoureuses ». Tous ces échecs sont encadrés par deux magnifiques rencontres, censées être de bon sens. Le malicieux Philippe Catherine qui la prévient au début : « on veut tout réussir et on ne peut pas, alors on est bien obligé de choisir ». Et Gérard Depardieu, en improbable médium, qui lui conseille finalement de rester « open » pour éviter d’être utilisée.
    Le film de Claire Denis est une comédie de mœurs assez enlevée et pleine d’humour, mais un peu volubile et répétitive. La mise en scène est très réussie, avec un beau Paris de nuit et une Creuse toujours belle de jour. Le scénario est écrit à quatre mains avec Christine Angot, et on retrouve dans les dialogues la précision, la modernité et la cruauté de l’écrivaine. Du côté des acteurs, un joli casting masculin évite le piège de la galerie de portraits. Surtout, Juliette Binoche est magnifique dans tous les registres, de la femme névrosée à l’amoureuse insatiable. Elle rayonne sur le film comme un beau soleil intérieur.
    Nadou P
    Nadou P

    17 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 octobre 2017
    Pour une fois que l'on a un scénario sur la vie d'une célibatante qui cherche encore l'amour en seconde voir troisième vie ne peut être compris que par les femmes qui le vivent ou l'on vécues. Celle ci remarquablement bien jouer par Juliette Binoche.
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