Juliette Binoche, Juliette Binoche, Juliette Binoche.......un véritable Stradivarius qui donne chair (dans toute l'acception du terme), resplendissante aussi bien dans le mal-être (souvent) que dans la plénitude (rarement), à un personnage qui cherche l'amour ou plutôt quelqu'un pour combler sa solitude. Claire Denis ne nous avait guère habituée à ce style de film très volubile, aux dialogues ciselés pourtant écrits par Christine Angot que je ne prise guère. Mais sa chronique de moeurs dépressive surprend par sa drôlerie, son côté très aérien et sa façon très charnelle de filmer ses personnages aussi sensuelle que dans "Beau travail". Un film qui paraîtra très intello mais qui s'avère être un coin de ciel gris bleu dans la filmographie de la réalisatrice.
Si son cinéma n’est pas toujours à la portée de tous, Claire Denis offre à la resplendissante Juliette Binoche l’un de ses plus beaux rôles. Isabelle est donc une quinquagénaire en quête du grand amour, terrifiée par le temps qui passe et les nombreuses difficultés avec les hommes qu’elle rencontre. Souvent issus du milieu artistique tout comme elle, Isabelle ne parvient pas à construire quoi que ce soit tant elle est paumée et le microcosme de son entourage ne l’y aide pas. Bénéficiant d’un casting masculin impressionnant, cette œuvre, qui s’avère davantage un drame intime qu’une comédie sentimentale, rappelle à quel point les castes existent dans notre société et comme il est difficile de briser des règles bien établies.
hey ! dsléee pour J Binoche ( christian Angot)mais elle interpréte une femme u peu nunuche, et sans sens critique !! franchement elle "drague" n'importe quel mec !! c'est une caricature des échecs amoureux ... le : c'est Depardieu : le voyant ...la blague !! avc ls copines on nestas "rentré" s le film là NON !! Les livres de christine ANGOT JAMAIS !!! Sorry pr ceux qui aiment
Un film vain et verbeux (à l'image de la médiocre recette littéraire de Christine Angot) où on a l'impression de tourner en rond comme le personnage principal. Dans ces conditions, Juliette Binoche a bien du mérite de surnager. Elle est très bien et son trop rare sourire confère au film son seul semblant d'intérêt (avec peut-être l'apparition finale de Depardieu). Voir ma critique complète sur mon blog : newstrum.wordpress.com
Le nouveau film de Claire Denis interpelle d'abord par son écriture en blocs, puisqu'il s'agit de filmer une suite de désillusions amoureuses sur un ton essentiellement dépressif, ponctué toutefois de pointes comiques savoureuses. Le problème d' "Un beau soleil intérieur" provient de sa difficulté à renouveler ses procédés : une fois que l'on a compris que le film fonctionnait selon une logique de scènes dont la longueur est dû aux répétitions et hésitations des personnages, on est comme contaminé par la mollesse du rythme. Cette indolence est recherchée par le duo Denis-Angot mais ses effets sont rarement positifs; au contraire, elle témoigne plutôt de la paresse à plonger véritablement dans la comédie, à sortir d'une zone de confort peu enthousiasmante qui banalise presque la succession d'échecs sentimentaux d' Isabelle (Juliette Binoche magnifique). Ce qui fait tenir le spectateur, c'est bien l'interprétation des acteurs qui, eux, s'écartent de leur registre de jeu habituel, à l'instar d'un Nicolas Duvauchelle génial en "amoureux éconduit", incapable de prendre la moindre décision. Trop satisfait de sa construction scénaristique originale, "Un beau soleil intérieur" vire au systématisme, malgré une poignée de moments réjouissants, dont la scène finale et un improbable dialogue entre deux monstres sacrés du cinéma français.
Quelle surprise... le titre est trompeur, et l'indécision de acteurs se transmet aux spectateurs hésitants entre partir avant la fin du film ou espérant un rebondissement ? Les riches et les artistes aussi ont des problèmes... Mais on ne les plaint pas.
Un casting flamboyant pour un résultat désastreux (Valeria BRUNI TEDESCHI n'apparaît que quelques secondes)... Les affres d'une névrosée, des dialogues pitoyables et répétitifs... "Un bobo soleil intérieur" !!!
J'aime beaucoup Juliette Binoche ainsi que Nicolas Duvauchelle et ils ne sont pas déméritants mais le film est lent, les dialolgues sont interminables et nuls ! Je me suis vraiment ennuyée et j'ai espéré jusqu'au bout que ça allait démarrer et être plus intéressant mais vraiment non. Cette histoire de femme à la recherche de l'amour aurait pu être attachante mais c'est raté. Cependant les acteurs n'y sont pour rien et font de leur mieux et Juliette est comme toujours charmante, simple, d'une beauté naturelle trop mal utilisée cette fois-ci.
Ennuyant !Mais qu est ce que Binoche est allée faire dans cette galère ! Bavard et banal ! Heureusement les intermèdes avec Philippe Katerine mettent du piment !
C'est avant tout Juliette Binoche, qui m'a conduit vers ce film. Mais, j'espère oublier ce personnage, qui m'a fait la trouver insupportable. Qu'il est dur d'être une femme artiste, qui veut exister dans le monde, qui aspire à la reconnaissance, mais aussi à l'amour d'un homme. Quelle est la nature de cet amour ? Une quête éperdue d'un objet comblant et aimant, une mère ? Sitôt la rencontre, elle attend tout de l'homme, qui surgit. C'est une véritable plongée vers le fusionnel, qui peut provoquer la fuite de ses partenaires. La critique du milieu de l'art contemporain est intense : snob, élitiste, porté par l'argent. On pense au reportage sur France Inter de Daniel Mermet avec Franck Lepage à la FIAC, qui parlait de "l'art content (ou comptant) pour rien". Le personnage incarné par Juliette Binoche est désespéré et désespérant dans sa recherche d'amour, dans l'illusion à chaque fois renouvelée, mais tellement hâtive et inconsistante. Plutôt que de recourir à la voyance, une psychanalyse serait sans doute la démarche adaptée pour se désillusionner, prendre le risque de traverser un désert affectif sans perspective et s'ouvrir à la possibilité d'une vraie rencontre. Le discours du voyant, s'il n'avait la prétention divinatoire, pourrait offrir des perspectives, il n'offre hélas que de l'illusion... Je crois que je n'aime pas cette conception de l'amour au féminin. J'ai découvert après coup que Christine Angot avait participé au scénario, je ne sais si sa lucidité, sa quête de vérité a servi le propos.
Je mets une note moyenne car je m'attendais pas à ça! je m'attendais à voir l'apologie de l'amour et c'est un drame qui se joue-là (et d'ailleurs, j'avais reconnu aussi la patte d'Angot avant de savoir qu'elle était cosénariste) Il y a pour moi son sujet préféré: ceux qui mangent et ceux qui se font manger (et on voit d'ailleurs une illustration du thème dans la galerie au milieu du film). Pourquoi Isabelle pense-t-elle qu'elle doit trouver l'amour qui la rendra heureuse? elle se laisse manger et par moment elle semble en être consciente. Pourquoi? l'arbre cache la forêt. on ne parle pas ici de la crise de la cinquantaine ou de caricature d'un milieu soit-disant privilégié. Il y a dans ce film des contrastes entre petits ruisseaux et marécages. j'en sors avec un sentiment de malaise...
Filmé et écrit pour une actrice ! Juliette Binoche et magistral dans ce personnage de dépendant affectif. C'est tout son intérêt et aussi toutes ses limites. Au-delà de cette performance d'acteur, l'ensemble du film est assez plat avec une mise en scène répétitiveet sans grande inspiration. Les personnages des hommes sont abominables. De l'instable affectif, ou pervers, et aux manipulateurs dangereux notre personnage féminin passe à côté de son Éternel amour.