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Juio81
8 abonnés
10 critiques
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0,5
Publiée le 30 septembre 2017
Le genre de film qui pourrit le cinéma français. Une femme qui couche avec un tas de mecs y compris mariés sans savoir ce qu'elle veut, mais qu'on qualifiera de femme libre et forte pour couvrir son immaturité. les hommes ne s'en tirent pas mieux. Elle est divorcée avec une mioche mais visiblement a un temps libre infini.Le tout dans un milieu parisianiste (hallucinant comme le comportement des gens dans le smilieux parisiainistes sont stupides dans les films si c'est la réalité c'est terrifiant) avec des dialogues ridicules.
Un panel non exhaustif mais représentatif des hommes qu'une femme peut rencontrer et tenter d'aimer sans y parvenir. Pas parce qu'ils sont égoïstes, insipides, mal dans leur peau, désabusés ou prétentieux ( et pourtant qu'est ce qu'ils le sont, on aurait envie de leur mettre des claques !), mais parce qu'elle se trompe et se trompe et se trompe et se trompe encore de personnes, d'amour, de besoins et surtout sur elle même. Alors tout est répétitif et on s'ennuie un peu et pourtant tout est tellement juste. Il ne faut pas voir ce film pour l'apprécier sur le moment mais pour l'aimer après, pour tout ce qu'il dit et donne à penser. Mais c'est incontestablement un film de femmes... Et pourtant on était plus d'une à s'endormir à la fin. Trop tard la séance et trop long le discours final de Depardieu, il nous a bercées dans les bras bienveillants de Morphée...
Très beau film, émouvant et triste, même s'il veut rester lumineux "quand même" . Juliette Binoche est parfaite et Depardieu excellent , leur scène est superbe et m'a mis les larmes aux yeux, tout comme le propos d'ensemble du film, beau résumé sur la lâcheté des hommes et la fragilité amoureuse des femmes.
Juliette Binoche cherche l'amour d'abord avec un banquier marié ensuite avec un acteur de théâtre puis avec son ancien mari finalement d'hommes en hommes elle souffre sans jamais être heureuse. la fin du film avec Gérard Depardieu est grandiose....quel acteur.
un plaisir de revoir Binoche dans ses oeuvres mais quel ennui pour le reste,dialogues,scénario (on voit d'ailleurs apparaitre le nom de christine angot en tant que co-scénariste).Il y avait pourtant matière à mieux faire....
La sincérité est une condition importante de la réussite d'une oeuvre mais elle n'est pas suffisante. Sincère en effet, que ce portrait des déambulations amoureuses d'une quinqua, en quète d'un meilleur dans son petit monde parisien. L'amour, ce doux poison se trouve dans plusieurs personnages masculins aussi hésitants que l'héroine principale y perd sa boussole. Comment se relancer, continuer d'aimer quand l'age avance ?...Mais le film a aussi des écueuils. Un ton parfois trop écrit, un coté bobo entre-soi auquel le film n'échappe pas complètement. Juliette Binoche dont je ne suis pas fan, réussit une composition saisissante de réalisme dans ce rôle d'une parisienne pas à l'aise avec son environnement parisien mais incapable d'en échapper. Elle est la meilleure et suffisante raison de voir ce film inabouti mais fait avec sincérité
Isabelle est une belle femme de 50 ans, peintre, elle vit à travers les aléas de son coeur, lequel lui tend soubresauts et interrogations…
Déjà, Isabelle c’est Juliette Binoche ! Claire Denis et elle se font ce beau cadeau mutuel; tant la comédienne irradie simplement le personnage.
Les paradoxes, tout de ce qui advient à l’héroïne ne semble arriver que pour nourrir ses paradoxes. Nous savons tous et différemment les tourments et émois de nos petits coeurs; le film ne montre pas autre chose.
Enfin, si; il y a les corps -pendant du coeur dans les histoires amoureuses, quoi qu’en dise Bruno Podalydès dans une scène révélatrice- et Claire Denis a la caméra amoureuse lorsqu’elle filme les corps, ce depuis toujours : « S’en fout la mort » (avec brutalité), « Nénette et Boni » (volupté du pétrin), « Beau travail » (muscle légionnaire) ou « Vendredi soir » (séduction nocturne)… Ici n’échappe pas à la règle et la réalisatrice montre le beau corps de Juliette Binoche -mais pas seulement- comme peut-être(?) la seule chose sûre(?).
Juliette Binoche est entourée d’une belle formation en les personnes de X.Beauvois (très bien en banquier et salaud), Philippe Katerine (comme souvent météorite), Josiane Balasko, Nicolas Duvauchelle (épatant de naturel), Alex Descas, Bruno Podalydès et une mention spéciale à Gérard Depardieu, pour cinq dernières minutes assez étonnantes.
Ce qui aurait pu être un beau portrait de femme n'est qu'une errance paresseuse et caricatural d'une femme assez peu intéressante. Binoche se donne complètement mais elle croise du vide à chaque scène. Claire Denis a un propos des années 70. Le taxi écoute du classique et le banquier n'est gros beauf. Les riches sont méchants et les artistes un peu perdus... Quelle histoire ... C'est un gros ratage. La réalisatrice enfonce le clou en préférant la forme au fond en défilant son générique comme pour dire à Depardieu : on t'écoute plus. Dommage Gégé est immense
Après le film je me suis demandé ce qu'il en restait ...Pas grand chose tant son nombrilisme est proche du néant avec ses problèmes de bourgeois névrosés (l'effet Christine Angot ?)...Une vacuité totale, des situations peu crédibles, de la masturbation psychologisante à 2 balles... Bon OK, Juliette Binoche joue très bien les filles qui rient en pleurant (et réciproquement) , mais ça ne suffit pas à vertébrer le film...Perso, j'ai vu pas mal de spectateurs bailler devant ce film survendu ....
Probablement le pire film qu'il m'ait été donné de voir depuis bien longtemps et j'en dévore environ 130 en moyenne par an avec mon pass. Des personnages qu'on ne rencontrera jamais (et d'ailleurs qu'on ne souhaite pas rencontrer) sauf si vous êtes dans une bulle bobo snobo parisienne. Tous plus inconsistants les uns que les autres. Le personnage le plus lisible etant celui du banquier ignoble. Aucune identification possible aux différents protagonistes. Aucun attachement pour l'héroïne. Ça parle pour ne rien dire; les dialogues sont d'une rare ineptie, ça gesticule à tout-va, ça pleurniche . La plupart des scènes semblent être de la pure improvisation (aie!): Duvauchelle qui répète 10 fois la même phrase à intervalle régulier. Depardieu en roue libre pendant 10 minutes solo à la fin ( pour ceux qui auront tenu jusqu'au bout bien évidemment ). C'est filmé avec les pieds (sales sûrement ) : cf. Le mouvement de caméra à gauche de la scène de la voiture, champ/ contre champ, gros plan sur Binoche quand l'autre parle ( avec jeu dans le regard, svp) à un autre moment . On la voit passer du rire aux larmes dans la même séquence ( aux toilettes avec sa copine)ça fait penser aux exercices de style dans les cours de théâtre: " bon maintenant tu es en colère, maintenant tu es heureuse.... la surprise, joue-moi la surprise!". Claire Denis a inventé le cinéma détox: moins par la purge qu'il occasionne ( je ne dirai pas par où ) que par le bien qu'il fait à l'intérieur de nous. Ma copine a la fin de la séance : " c'est un navet". Elle est indéniablement plus concise que moi... Note d'humeur : 1/20. A fuir!
Présenté en ouverture de la Quinzaine des Réalisateurs 2017, Un beau soleil intérieur de Claire Denis chronique les fragments de la vie sentimentale de son héroïne principale interprétée par Juliette Binoche. En reflet, la galerie de portraits masculins, rehaussée par une bande-son jazzy composée par Stuart A. Staples, expose les faiblesses du genre humain. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
Un beau navet ! Quelle perte de temps. A aucun moment j'ai compris l'intérêt du film. Les dialogues sont nuls et le jeu des acteurs pathétiques, je ne vous parle même pas du scénario. je me demande pourquoi juliette binoche vient se perdre dans ce nanard sans queue ni tête a part pour payer son électricité ?!