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llafaye
6 abonnés
170 critiques
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1,0
Publiée le 1 octobre 2017
Quelle déception, dialogues sans fin, san intérêt, Claire Denis semble nous dire : regardez comme je filme bien, j'ai des supers dialogues, les acteurs jouent bien... et bien pas du tout, c'est prétentieux et ennuyeux. Au final? Bon il y a Gérard, sympa, mais bon à la fin. Et pourtant que des gens que j'apprécie, là, ça fonctionne vraiment pas, dommage!
spoiler: l'ennui et la tristesse de bout en bout . pourtant je suis un fan absolu de J.Binoche. Ce film ne dit rien, et en plus de façon barbante et assez creuse... quelle déception !
Une première scène de sexe assez désagréable puis un film verbeux, prétentieux, aux dialogues indigents , au scénario absent ... Par miracle Binoche arrive grâce à son grand talent à échapper au naufrage. Une fois encore, comment les critiques presse peuvent elles être aussi bonnes ? Une imposture..:.
Ne pas vous fier à la critique dithyrambique du Monde. Pas de scénario. Clichés machiste et de classe. Depardieu est minable. Que fait Julitte Binoche, dont le jeu est excellent, dans cette galère ?
" un beau soleil intérieur " présente à la quinzaine des réalisateur du festival de cannes est un film qui me laissera pas une grande trace dans mon esprit. En effet l'idée de départ une femme qui cherche le grand amour et le casting 5 étoiles m'a incite à voir ce film , hélas les dialogues, situation et personnage sonne creux et sent l'improvisation. Je me suis ennuie devant cette histoire.
Je ne comprends pas comment on peut défendre ce film. Je précise tout de suite que j'ai été biberonné à Télérama depuis ma plus tendre enfance et que j'ai 50 balais dont 25 à Paris, donc susceptible d'avoir de l'empathie pour les personnages ou de la compréhension pour le "projet" de ce film. Mais quel projet? Donner raison à ceux qui annoncent la mort du cinéma dit intelligent, submergé par les blockbusters et les séries télévisées aux scénarios ultra-(trop)-travaillés? En fait j'ai peur de comprendre l'enthousiasme de la critique germanopratine: oui il y encore des financeurs, des acteurs, des professionnels du métier qui accepteront encore quelque temps de faire vivre notre petit monde en soutenant un tel non-sens: une suite de dialogues qui si on les lisaient feraient exploser de rire (au 4ème degré) tellement ils sont ridicules, un vague apitoiement sur le mal-être d'une artiste parisienne nombriliste qui ne fréquente que des gens nombrilistes, un suremploi de jazz pré-bebop pour souligner encore l'ennui qui enferre le spectateur. Les critiques annonçaient une belle surprise avec Depardieu à la fin du film: même l'éventuel attendrissement qu'il pourrait effectivement susciter est sabré par l'envoi du générique intégral à travers l'écran alors qu'il reste 3 minutes de dialogue!! Comment voulez-vous qu'on défende le cinéma français s'il se suicide en se regardant si complaisamment dans le miroir??
Un beau soleil intérieur ravit le plus souvent par son originalité sur la forme autant que sur le fond ainsi que par la très bonne direction d'acteurs tous excellents même si, à l'exception de Juliette Binoche, formidable, nous pouvons leur reprocher une bonne dose de caricature, entre le cynique manipulateur, le salaud violent, l'intéressé et l'hésitant permanent. Sur la forme, notons la très belle photographie du Paris nocturne à la fois sombre et lumineux, populaire et bobo. Le film, dont le découpage est excellent et créatif, permet de booster une action dont les dialogues finissent, par leur banalité, de lasser très vite. D'ailleurs à ce sujet, dès l'impression d'ennui ressentie par le cinéphile lors d'une scène avec Nicolas Duvauchelle, le couple évoque leur lassitude de discuter. Comme si, avec malice, Claire Denis cherchait de trouver une interaction volontaire avec le spectateur en l'ennuyant, curieux. Le film, qui montre une femme névrosée qui part à la recherche du vrai amour face à des caricatures, est parfois drôle mais surtout triste et désemparé mais conclu par une belle scène d'espoir. Il manque cependant quelque chose de plus pour adhérer encore plus pleinement à Un beau soleil intérieur qui reste une réussite.
Une bande annonce drôle et rythmée, un film lent, déprimant et ennuyeux. Même l'image, les couleurs, les vêtements sont tristes. Quelle déception ! Passez votre chemin !
Un film ennuyeux, où les dialogues sont insipides et creux malgré les non dits, mais les personnages ne m’ont pas intéressé et tout m’a semblé sonné faux et dépourvu d’intérêt. A fuir!
Un si beau casting mais un scénario pénible et ennuyeux... Lorsqu'au générique on voit le nom de la co-scénariste.... ceci explique cela.... Quel dommage car le thème abordé peut être intéressant. Malheureusement, ça ne décolle pas, c'est long et on attend avec impatience l'épilogue tout aussi imbuvable. Bref, une perte de temps incroyable...
À mourir d'ennui du début jusqu'à la fin. Générique de fin, nous n'étions plus que 5 dans la salle. Seule Juliette Binoche, lumineuse, se laisse regarder avec plaisir. Impossible de rentrer dans le film tant les dialogues sont sans intérêt. Tout sonne faux
Et si, et si Claire Denis en 2017, avait réalisé la meilleure comédie française de l'année. La question se pose sincèrement, peut habituer à l'univers comique Claire Denis, illumine une Juliette Binoche incroyablement drôle et belle. Tout cela est savoureux, bien aidé par l'excellent scénario de Christine Angot. Sans oublier le bouquet final durant environ dix minutes d'un Gérard Depardieu irrésistible. Comment ne pas être open à la plus belle et douce comédie française de l'année. Laissé entrer le soleil et Juliette Binoche auprès de vous avant que l'hiver ne pointe son nez.
L'association de son écriture si particulière à la plume de Christine Angot rend le scénario de Un beau soleil intérieur un peu bancal, et produit des dialogues souvent horripilants.
Répétitions et ellipses, manque de naturel, sentiment généré d'entre soi et d'élitisme, les mots que Angot met dans les bouches des personnages sont rarement beaux, mêmes s'ils sont parfois frappants.
Ce qui sauve finalement le film ce sont les performances d'acteurs. Juliette Binoche est exceptionnelle de virtuosité, Xavier Beauvois parfait en goujat lubrique, Gérard Depardieu très convaincant en voyant inspiré, Nicolas Duvauchelle glaçant en torturé distant. Même les petits rôles, comme celui qui échoit à l'impayable Philippe Katerine, sont délicieusement croqués.
La caméra de Claire Denis est parfois très inspirée, et Un beau soleil intérieur est donc plutôt agréable à regarder.
Le film plaira donc aficionados de Juliette Binoche, à ceux de la réalisatrice et plus généralement aux amateurs de scénario décalé et de dialogues énervants.
Co-écrite avec Christine Angot (dont on perçoit la patte dans les dialogues à l'ironie mordante), cette comédie ne ressemble à aucune autre. Elle désarçonne par sa forme, son montage elliptique et son ton souvent burlesque. C'est donc l'histoire d'Isabelle, une quinqua divorcée (Juliette Binoche, radieuse) qui peine à retrouver l'amour. Cette femme exigeante (elle ne conçoit pas le sexe sans sentiments) malgré quelques moments de découragement bien compréhensibles, n'abandonne pas sa quête d'absolu. Le cœur en bandoulière, un peu perdue, désespérément seule, elle ne se résout pourtant jamais à la médiocrité. On pourra reprocher à ce film son parisianisme (Isabelle est artiste peintre et ne côtoie que des intellos pour qui l'argent ne semble pas être un problème), ou sa vision élitiste des atermoiements sentimentaux… Mais c'est aussi ce qui fait son sel : la peinture satirique d'un microcosme un peu ridicule qui s'auto-caricature en permanence. Tous les personnages -des hommes la plupart du temps- sont des archétypes (le comédien sensible et indécis, le banquier odieux et arrogant, le galeriste bourgeois obsédé par les privilèges de sa classe, les bobos parisiens qui contemplent la campagne comme s'ils étaient au musée) et c'est souvent à leurs dépends que l'humour se déploie, par petites touches, au fil d'un récit surprenant servi par un incroyable casting masculin (Depardieu et Katerine en tête).