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Un visiteur
5,0
Publiée le 28 septembre 2017
Quel beau film mélancolique et lumineux et qui porte bien son titre ! La scène finale couplée avec le générique est de pleine de vérité où on conseille à l'héroïne de prendre soin d'elle et de préserver son "beau soleil intérieur". Cette histoire démontre bien la vie affective d'une femme séparée actuellement, notamment parisienne dans ce cas précis. Binoche est excellente et grâce à elle et aux dialogues bien écrits, le film est superbe.
En résumé, les mecs sont des salauds et le personnage de Binoche est incorrigible et retombe sur des salauds. Depardieu en coach/voyant pervers est drôle. Cette collaboration Claire Denis / Christine Angot aboutit à quelque chose d’aigre et désenchanté.
Un film maîtrisé, ce qui n'est pas étonnant pour un film de Claire Denis, et absolument lumineux. Un tableau de fragments, ou plutôt "d'agonies amoureuses" pour reprendre les mots des auteures. Un très bon moment donc, servi en plus par un casting de qualité.
On se demande à la sortie ce que ces trois femmes - Denis, Angot Binoche - ont voulu nous dire. Portraits de femmes pleurnichardes, incapables de se prendre en main et en plus artistes et belles - Bruni-Tedeschi pleurniche aussi! - ou avertissement aux femmes du genre "ne soyez pas ainsi, prenez vous en main" comme le suggère la dernière scène? En tout cas ça bavarde, c'est ennuyeux, quelques fois exaspérant, tout sauf drôle et tous les personnages - sauf peut-être ceux de Josyane Balasko, de Paul Blain et celui de Depardieu, mais ce sont des brèves "notations" - sont agaçants, déplaisants à commencer par le personnage principal. J'étais avec des amies femmes qui ont détesté cela, non pas parce qu'elles y voyaient un miroir mais précisément parce qu'elles trouvaient que c'était un portrait de femme trop négatif voir avilissant en tout cas irritant.
La sincérité est une condition importante de la réussite d'une oeuvre mais elle n'est pas suffisante. Sincère en effet, que ce portrait des déambulations amoureuses d'une quinqua, en quète d'un meilleur dans son petit monde parisien. L'amour, ce doux poison se trouve dans plusieurs personnages masculins aussi hésitants que l'héroine principale y perd sa boussole. Comment se relancer, continuer d'aimer quand l'age avance ?...Mais le film a aussi des écueuils. Un ton parfois trop écrit, un coté bobo entre-soi auquel le film n'échappe pas complètement. Juliette Binoche dont je ne suis pas fan, réussit une composition saisissante de réalisme dans ce rôle d'une parisienne pas à l'aise avec son environnement parisien mais incapable d'en échapper. Elle est la meilleure et suffisante raison de voir ce film inabouti mais fait avec sincérité
Quel ennui ! Une femme à la recherche de l'amour couche avec des hommes sans trouver satisfaction. C'est verbeux, ça tourne en rond, et ça tombe dans le ridicule absolu à la fin, malgré un casting censé hausser ce film au niveau du cinéma français de qualité.
À mourir d'ennui du début jusqu'à la fin. Générique de fin, nous n'étions plus que 5 dans la salle. Seule Juliette Binoche, lumineuse, se laisse regarder avec plaisir. Impossible de rentrer dans le film tant les dialogues sont sans intérêt. Tout sonne faux
Hormis tout le charme de Juliette Binoche, le film est vraiment sans intérêt. Des dialogues digne de parodies télé ou tout est dans la longueur. On s'ennuie à mourir.
Chiantissime.... Heureusement que les acteurs sont de grands professionnels. Binoche lumineuse, Depardieu juste bien, Philippe Katherine égal à lui-même.
Une belle surprise de rentrée, un film rafraichissant, construit par une Claire Denis et une Christine Angot dont je ne connaissais pas l'humour. Les saynètes sont originales, rythmées par des dialogues mordants et de qualités. Le casting est superbe. Bref, j'ai adoré.
Une bande annonce drôle et rythmée, un film lent, déprimant et ennuyeux. Même l'image, les couleurs, les vêtements sont tristes. Quelle déception ! Passez votre chemin !
Le nouveau film de Claire Denis interpelle d'abord par son écriture en blocs, puisqu'il s'agit de filmer une suite de désillusions amoureuses sur un ton essentiellement dépressif, ponctué toutefois de pointes comiques savoureuses. Le problème d' "Un beau soleil intérieur" provient de sa difficulté à renouveler ses procédés : une fois que l'on a compris que le film fonctionnait selon une logique de scènes dont la longueur est dû aux répétitions et hésitations des personnages, on est comme contaminé par la mollesse du rythme. Cette indolence est recherchée par le duo Denis-Angot mais ses effets sont rarement positifs; au contraire, elle témoigne plutôt de la paresse à plonger véritablement dans la comédie, à sortir d'une zone de confort peu enthousiasmante qui banalise presque la succession d'échecs sentimentaux d' Isabelle (Juliette Binoche magnifique). Ce qui fait tenir le spectateur, c'est bien l'interprétation des acteurs qui, eux, s'écartent de leur registre de jeu habituel, à l'instar d'un Nicolas Duvauchelle génial en "amoureux éconduit", incapable de prendre la moindre décision. Trop satisfait de sa construction scénaristique originale, "Un beau soleil intérieur" vire au systématisme, malgré une poignée de moments réjouissants, dont la scène finale et un improbable dialogue entre deux monstres sacrés du cinéma français.
Quelle bonne surprise ! J'y suis allée sans attente et je suis sortie ravie par ce que je venais de voir. Les acteurs sont fabuleux et tous plus convaincants les uns que les autres. Le film est chaleureux et ça fait du bien!