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    Un Beau Soleil Intérieur
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    220 critiques spectateurs

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    Kiwi98
    Kiwi98

    266 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2017
    Juliette Binoche dans le rôle principal, Claire Denis à la réalisation, Christine Angot au scénario. Avec une telle équipe, « Un beau soleil intérieur » intrigue autant qu’il fait fuir. Et finalement, qu’en penser ? Et bien… On serait tenté de dire « ni bon ni mauvais ». Pour un film face auquel on s’attendais à être soit époustouflé ou soit ulcéré, finir avec une impression d’indifférence totale, c’est horripilant. Et pourtant, il ne manque pas de choses à dire. Drôle de drame donc que le nouveau film de la réalisatrice de « Trouble Every Day ». Et il y a tellement de choses que l’on ne sait pas vraiment par où commencer. Faut t’il parler de la prestation fabuleuse de Juliette Binoche ? Cela serait oublier le reste du casting, malheureusement absent (merci pour le caméo, Philippe Katerine). Le scénario de Christine Angot, aussi intéressant qu’une feuille de chou mais d’une sympathie solaire ? Ou la réalisation, pauvre mais d’une exceptionnelle intelligence ? Bref, voilà un film qui aurait mieux fait d’être un roman, voire une nouvelle. Romance sous forme de coup de gueule socio-politique, « Un beau soleil intérieur » n’échappe pas à un coté « arty » assez méprisant, et met en exergue un degrés satirique assez étonnant venant de Claire Denis. Nombreux sont les sujets abordés, qu’il s’agisse de la solitude, de la quête affective… Mais la justesse du film ne fait que côtoyer les nombreux clichés qu’il véhicule. Les silences sont aussi beaux que les dialogues sont insupportables. Et ce film n’a rien d’un beau soleil intérieur. Au contraire, il s’agirait plutôt d’une description du malaise du monde de l’art, du monde occidental et d’une haute société se parlant à elle-même. C’est comme si l’on était face à un film censuré, mais sans filtre. C’est très bizarre. C’est aussi bien un film d’une grande acuité qu’un article de Cosmopolitan. Claire Denis a donc réussit à réaliser un ovni de cinéma très académique. Un soleil lunaire époustouflant d’amertume. Alors, on fait quoi ? On arrête, ou on continue ?
    El Chupacabron
    El Chupacabron

    30 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 septembre 2017
    Probablement le pire film qu'il m'ait été donné de voir depuis bien longtemps et j'en dévore environ 130 en moyenne par an avec mon pass.
    Des personnages qu'on ne rencontrera jamais (et d'ailleurs qu'on ne souhaite pas rencontrer) sauf si vous êtes dans une bulle bobo snobo parisienne.
    Tous plus inconsistants les uns que les autres. Le personnage le plus lisible etant celui du banquier ignoble. Aucune identification possible aux différents protagonistes. Aucun attachement pour l'héroïne. Ça parle pour ne rien dire; les dialogues sont d'une rare ineptie, ça gesticule à tout-va, ça pleurniche . La plupart des scènes semblent être de la pure improvisation (aie!): Duvauchelle qui répète 10 fois la même phrase à intervalle régulier. Depardieu en roue libre pendant 10 minutes solo à la fin ( pour ceux qui auront tenu jusqu'au bout bien évidemment ). C'est filmé avec les pieds (sales sûrement ) : cf. Le mouvement de caméra à gauche de la scène de la voiture, champ/ contre champ, gros plan sur Binoche quand l'autre parle ( avec jeu dans le regard, svp) à un autre moment . On la voit passer du rire aux larmes dans la même séquence ( aux toilettes avec sa copine)ça fait penser aux exercices de style dans les cours de théâtre: " bon maintenant tu es en colère, maintenant tu es heureuse.... la surprise, joue-moi la surprise!". Claire Denis a inventé le cinéma détox: moins par la purge qu'il occasionne ( je ne dirai pas par où ) que par le bien qu'il fait à l'intérieur de nous.
    Ma copine a la fin de la séance : " c'est un navet". Elle est indéniablement plus concise que moi...
    Note d'humeur : 1/20. A fuir!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 27 septembre 2017
    Il y a bien longtemps que je n'avais vu un tel navet... Histoire sans intérêt qui se perd des dialogues qui bégaient (c'est le scénario OK, mais qu'est-ce que j'ai trouvé ça chiant !) et qui montre des personnages pathétiquement coincés dans des schémas psychologiques bien immatures. Et Depardieu en voyant à la fin, c'est le pompon de toute cette absurdité qui aurait été plus sympa si cela avait été sous la forme humour et dérision.
    ffred
    ffred

    1 729 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 octobre 2017
    Je n’ai jamais trop aimé les films de Claire Denis. J’avais même détesté son dernier Les salauds. Je suis allé voir celui-ci un peu à reculons, attiré par le beau casting et surtout pour Juliette bien sûr. Comme toujours, elle est formidable. Même dans les mauvais films, ce qui n’est pas le cas ici. Mais on est pas devant un chef d’oeuvre non plus. Je reste perplexe sur le résultat final. Le film est extrêmement bavard. C’est assez bancal. Il y a de très jolies choses, d’autres beaucoup moins biens, et d’autres très ennuyeuses. C’est co-écrit par Christine Angot, je n’ai jamais rien lu de cette auteure mais je la trouve très bizarre, ceci explique peut être cela ! On se retrouve devant une succession de scènes où Binoche est (avec bonheur donc) omniprésente et où un acteur différent vient faire son numéro. Il n’y a pas vraiment de fil conducteur. Si on s’attache d’emblée au personnage (qu’on nous fait tout de même passer pour une Marie-couche-toi-là !), on a du mal avec tout les autres. Malgré tout, on est là devant un beau portrait de femme plus chaotique qu’autre chose où l’émotion a du mal à poindre. La dernière scène (avec Depardieu) et le générique de fin sont par contre magnifiques. Bref, un film qui, pour ma part ne restera pas dans les mémoires, et qui vaut surtout pour la présence et la prestation lumineuse de Juliette Binoche.
    elbandito
    elbandito

    349 abonnés 964 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 octobre 2017
    Si son cinéma n’est pas toujours à la portée de tous, Claire Denis offre à la resplendissante Juliette Binoche l’un de ses plus beaux rôles. Isabelle est donc une quinquagénaire en quête du grand amour, terrifiée par le temps qui passe et les nombreuses difficultés avec les hommes qu’elle rencontre. Souvent issus du milieu artistique tout comme elle, Isabelle ne parvient pas à construire quoi que ce soit tant elle est paumée et le microcosme de son entourage ne l’y aide pas. Bénéficiant d’un casting masculin impressionnant, cette œuvre, qui s’avère davantage un drame intime qu’une comédie sentimentale, rappelle à quel point les castes existent dans notre société et comme il est difficile de briser des règles bien établies.
    poet75
    poet75

    276 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 septembre 2017
    Il paraît que ce film a été inspiré à la réalisatrice et à sa coscénariste, l’écrivaine Christine Angot, par « Les fragments d’un discours amoureux » de Roland Barthes. Je n’ai jamais lu cet ouvrage mais j’imagine qu’il a davantage de qualités que ce qui se voit et s’entend dans le film de Claire Denis. Certes on ne peut faire aucun reproche à Juliette Binoche, elle se débrouille du mieux qu’elle peut avec ce rôle de quinquagénaire à la recherche d’un « amour vrai ». Toujours insatisfaite, elle passe d’un homme à un autre et n’en garde aucun. Et puis quoi ? Et puis c’est tout. Le film n’est qu’une coquille non pas vide mais remplie de fadeur. Une scène qui peut paraître anodine m’a semblé au contraire révélatrice. On y voit Juliette Binoche converser avec un chauffeur de taxi à qui elle affirme qu’il est temps de cesser de dire des banalités. Or elle enchaîne aussitôt sur quoi ? Sur de nouvelles banalités précisément. Le film n’est rien d’autre : il a beau avoir été coécrit par une écrivaine, il ne se compose que d’une interminable suite de poncifs et de lieux communs sur les sentiments amoureux. Au point que c’est consternant. Ah non ! Soyons juste ! La fin du film échappe à ce flot de banalités ! Oui, mais c’est pour sombrer dans pire encore, c’est-à-dire dans le ridicule : voir Gérard Depardieu en voyant extra-lucide monnayer ses conseils à une Juliette Binoche éplorée espérant toujours le grand amour, on peut difficilement imaginer quelque chose de plus grotesque ! 3/10
    ouadou
    ouadou

    86 abonnés 377 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 septembre 2017
    Ce qui aurait pu être un beau portrait de femme n'est qu'une errance paresseuse et caricatural d'une femme assez peu intéressante. Binoche se donne complètement mais elle croise du vide à chaque scène. Claire Denis a un propos des années 70. Le taxi écoute du classique et le banquier n'est gros beauf. Les riches sont méchants et les artistes un peu perdus... Quelle histoire ... C'est un gros ratage. La réalisatrice enfonce le clou en préférant la forme au fond en défilant son générique comme pour dire à Depardieu : on t'écoute plus. Dommage Gégé est immense
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 septembre 2017
    Un beau soleil intérieur ravit le plus souvent par son originalité sur la forme autant que sur le fond ainsi que par la très bonne direction d'acteurs tous excellents même si, à l'exception de Juliette Binoche, formidable, nous pouvons leur reprocher une bonne dose de caricature, entre le cynique manipulateur, le salaud violent, l'intéressé et l'hésitant permanent. Sur la forme, notons la très belle photographie du Paris nocturne à la fois sombre et lumineux, populaire et bobo. Le film, dont le découpage est excellent et créatif, permet de booster une action dont les dialogues finissent, par leur banalité, de lasser très vite. D'ailleurs à ce sujet, dès l'impression d'ennui ressentie par le cinéphile lors d'une scène avec Nicolas Duvauchelle, le couple évoque leur lassitude de discuter. Comme si, avec malice, Claire Denis cherchait de trouver une interaction volontaire avec le spectateur en l'ennuyant, curieux. Le film, qui montre une femme névrosée qui part à la recherche du vrai amour face à des caricatures, est parfois drôle mais surtout triste et désemparé mais conclu par une belle scène d'espoir. Il manque cependant quelque chose de plus pour adhérer encore plus pleinement à Un beau soleil intérieur qui reste une réussite.
    Ufuk K
    Ufuk K

    523 abonnés 1 486 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 octobre 2017
    " un beau soleil intérieur " présente à la quinzaine des réalisateur du festival de cannes est un film qui me laissera pas une grande trace dans mon esprit. En effet l'idée de départ une femme qui cherche le grand amour et le casting 5 étoiles m'a incite à voir ce film , hélas les dialogues, situation et personnage sonne creux et sent l'improvisation. Je me suis ennuie devant cette histoire.
    Jean-Claude L
    Jean-Claude L

    47 abonnés 289 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 septembre 2017
    Content de revoir Juliette Binoche dans cette romance de Claire Denis ou elle va tout faire pour trouver le vrai amour c'est difficile et elle est entourée d'une palanquée de bons acteurs va t elle y parvenir à voir
    vinae
    vinae

    7 abonnés 146 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 septembre 2017
    sans intérêt malgré le casting de choix, dont depardieu juste à la fin (en même temps que le générique, comme ça au moins le public attend jusqu'au bout avant de se diriger vers la sortie!).on les voit dans une petite séquence -voyance ( car la jolie binoche en recherche de l'Amour, du vrai, ne sait plus où donner de la tête (du coeur) parmi tous ses "parigots" de mecs qui ne s'interesent qu'à leurs nombrils...paul blain , sort du lot, elle le pêche dans la creuse celui-là. défilent donc beauvois, duvauchelle,katerine,podalydès,etc etc...irréprochables acteurs mais film même pas drôle...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 30 septembre 2017
    Je ne comprends pas comment on peut défendre ce film. Je précise tout de suite que j'ai été biberonné à Télérama depuis ma plus tendre enfance et que j'ai 50 balais dont 25 à Paris, donc susceptible d'avoir de l'empathie pour les personnages ou de la compréhension pour le "projet" de ce film. Mais quel projet? Donner raison à ceux qui annoncent la mort du cinéma dit intelligent, submergé par les blockbusters et les séries télévisées aux scénarios ultra-(trop)-travaillés? En fait j'ai peur de comprendre l'enthousiasme de la critique germanopratine: oui il y encore des financeurs, des acteurs, des professionnels du métier qui accepteront encore quelque temps de faire vivre notre petit monde en soutenant un tel non-sens: une suite de dialogues qui si on les lisaient feraient exploser de rire (au 4ème degré) tellement ils sont ridicules, un vague apitoiement sur le mal-être d'une artiste parisienne nombriliste qui ne fréquente que des gens nombrilistes, un suremploi de jazz pré-bebop pour souligner encore l'ennui qui enferre le spectateur. Les critiques annonçaient une belle surprise avec Depardieu à la fin du film: même l'éventuel attendrissement qu'il pourrait effectivement susciter est sabré par l'envoi du générique intégral à travers l'écran alors qu'il reste 3 minutes de dialogue!! Comment voulez-vous qu'on défende le cinéma français s'il se suicide en se regardant si complaisamment dans le miroir??
    djlmichel
    djlmichel

    3 abonnés 36 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 septembre 2017
    Comment peut-on écrire une bonne critique de ce navet (Voir les critiques de la presse)!
    On s'ennuie ferme, les dialogues sont insipides, voire imbéciles, et souvent improvisés, ça se voit!
    Les acteurs sont mal à l'aise tellement le scénario est inexistant. Certains (et c'est une mode française) articulent à peine, bafouillent, ce qui n'est pas grave car ce qu'ils disent n'a aucun intérêt. Sauf Depardieu marrant dans son discours d'extra-lucide. Bref, on s'ennuie ferme, et toute la salle était d'accord, n'en déplaise au(x) "Cahiers du cinéma" qui devrait aiguiser son sens critique.
    Film à éviter.à tout prix.
    Cine vu
    Cine vu

    145 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 septembre 2017
    Les paradoxes d’une femme amoureuse.

    Isabelle est une belle femme de 50 ans, peintre, elle vit à travers les aléas de son coeur, lequel lui tend soubresauts et interrogations…

    Déjà, Isabelle c’est Juliette Binoche ! Claire Denis et elle se font ce beau cadeau mutuel; tant la comédienne irradie simplement le personnage.

    Les paradoxes, tout de ce qui advient à l’héroïne ne semble arriver que pour nourrir ses paradoxes. Nous savons tous et différemment les tourments et émois de nos petits coeurs; le film ne montre pas autre chose.

    Enfin, si; il y a les corps -pendant du coeur dans les histoires amoureuses, quoi qu’en dise Bruno Podalydès dans une scène révélatrice- et Claire Denis a la caméra amoureuse lorsqu’elle filme les corps, ce depuis toujours : « S’en fout la mort » (avec brutalité), « Nénette et Boni » (volupté du pétrin), « Beau travail » (muscle légionnaire) ou « Vendredi soir » (séduction nocturne)… Ici n’échappe pas à la règle et la réalisatrice montre le beau corps de Juliette Binoche -mais pas seulement- comme peut-être(?) la seule chose sûre(?).

    Juliette Binoche est entourée d’une belle formation en les personnes de X.Beauvois (très bien en banquier et salaud), Philippe Katerine (comme souvent météorite), Josiane Balasko, Nicolas Duvauchelle (épatant de naturel), Alex Descas, Bruno Podalydès et une mention spéciale à Gérard Depardieu, pour cinq dernières minutes assez étonnantes.
    cylon86
    cylon86

    2 548 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 octobre 2017
    Isabelle, la cinquantaine, est perdue dans sa vie sentimentale. Elle va d'amants en amants, cherchant l'amour mais ne trouve que des déceptions. La faute à ses rencontres (faites d'indécis, de machos et de gens trop différents d'elle) mais aussi à l'incapacité de l'être humain à communiquer convenablement. Parfois drôle, quelquefois touchant, "Un beau soleil intérieur" est également agaçant, donnant souvent l'impression de tourner en rond à l'image de son personnage principal, interprétée par une Juliette Binoche tout à fait rayonnante. L'actrice donne vie à une héroïne parfois agaçante mais en même temps tellement touchante dans son désarroi. Le film, pourtant court (1h34), finit toutefois par souffrir de terribles longueurs car les longues scènes dialoguées et hésitantes (qui sont cependant très écrites) sont inégales, parfois interprétées avec talent (Nicolas Duvauchelle, Bruno Podalydès), parfois avec mystère (Gérard Depardieu) mais aussi avec une fausseté qui saute aux yeux (Xavier Beauvois, Paul Blain). Le film, bien que délicieusement porté par Juliette Binoche, donne tout de même l'impression de ne parler pour ne rien dire et n'apporte pas grand-chose si ce n'est un certain charme.
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