Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
gimliamideselfes
3 056 abonnés
3 967 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 20 décembre 2009
Déçu de ce film, je ne l'ai pas trouvé très intéressant, le film ne prend peut-être pas assez le temps de poser son histoire, je pense que la mise en scène aurait dû être plus travaillée, le tout plus lent pour qu'on ait le temps de s'identifier aux personnages et de resentir l'émotion.
Quelle déception! Je suis pourtant friand de cinéma asiatique d'auteur mais là, je n'ai pas compris ou voulait en venir Edward Yang. Peut-etre est-ce que c'est parce que j'ai mal dormi la veille ou parce que j'ai regardé en VOST mais je me suis ennuyé pendant 2 heures! Il y avait pourtant les critiques ditirambiques et le prix de la mise en scene à Cannes, mais là, je n'ai pas accroché...... Une étoile tout de meme pour quelques scenes cultes amusantes sur la vie de couple tres réalistes.
Yi Yi (2000) est une œuvre contemplative et soporifique dans le sens où il ne se passe pas vraiment grand chose dans ce film, surtout ci celui-ci dure près de 3 heures alors qu’il aurait pu durer beaucoup moins longtemps sans tous ces plans fixes silencieux. Certes, les acteurs jouent très bien, mais l’histoire s’avère peu captivante et la mise en scène mollassonne ne facilite pas son appréciation !
Très beau film où tous les personnages sont touchants. Le petit Yang Yang qui vit la vie comme il en a envie, sans se préoccuper du reste du monde, est mon personnage préféré. Le réveil inattendu de la grand-mère, un peu irréel, juste avant de mourir est angoissant... Beaucoup de scènes de vie qui s'entrecroisent pour composer une très belle oeuvre cinématographique, émouvante et parfois drôle.
Magnifique , C'est la première chose que m'inspire ce petit bijou d'Edward Yang. Le quotidien d'une famille taiwanaise ordinaire raconté sans fioritures , sans effets spectaculaires superflus. Tout en simplicité. C'est ce genre de films qui , à mon sens , font aimer le cinéma. En tout cas ,les leçons du petit Yang-Yang resteront longtemps gravé dans mon esprit...
Le cinéma asiatique était à son zénith au début de la décennie. A travers les yeux et l'appareil photo d'un petit garçon , c'est le monde qu'il nous était donné de voir. Un film bouleversant.
13 662 abonnés
12 398 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 22 novembre 2007
Le sujet de "Yi Yi" est la vie, une vie dont le cinèaste Edward Yang a voulu illustrer toute l'ètendue! En signant cette chronique dèlicate d'une famille à Taipei, la figure de la nouvelle vague taïwanaise èvoque avec poèsie et drôlerie les soucis, les espoirs et les doutes de chacun! Prix de la mise en scène au festival de Cannes en 2000, "Yi Yi" est une histoire simple comme son titre, qui parle à tous les hommes! C'est aussi l'oeuvre d'une vie puisque que Edward Yang nous a quittè des suites d'un cancer en 2007! il avait à peine 60 ans! Comme le dit le personnage de Fatty, l'humain vit trois fois plus depuis l'invention du cinèma! Qui peut rèsister à cela ? D''une èlègante beautè, ce film de près de trois heures est une parfaite rèussite parce qu'une fois plongè dans l'histoire, cette notion de temps n'a plus lieu d'être car ce n'est plus notre vie que nous vivons mais la leur! Les acteurs sont tous magnifiques...
A la première vision, le film m’a paru assez déroutant, surtout dans son démarrage. Ce n'était pas non plus le cinéma dont j'avais l'habitude : cette profusion de personnages par exemple que l'on a parfois, pour certains d’entre eux, du mal à différencier les uns des autres et dont on distingue mal les relations qui les lient. Puis, on est progressivement gagné par cette ambiance éthérée, ce réseau d’êtres, complexe et passionnant, à l’image de ces peintures urbaines magnifiques. J’ai été finalement conquis dès la première vision, et réellement surpris de l’être. Le film embrasse quelque chose de si singulier et de pourtant si proche qu'il est difficile quand on l'aime de décrire ou d'en expliquer les raisons. Peut-être parce que ce film évoque de manière surprenante une sensation de découverte permanente, tant le film ressemble à une exploration autant spatiale qu'humaine, en investissant ces espaces, pourtant exigus et d'apparence banale, mais qui sont tout autant de microcosmes. Yi-Yi est comme l’ébauche d’une carte étrange, traçant les carrefours entre les individus et le souvenir des chemins qui se sont séparés. On se laisse alors vite enrober par la douce nostalgie de l'ensemble, cette sérénité de ces personnages malgré les douleurs que l’on devine enfouies dessous, et cet ahurissant agencement d’une multitude de petits détails qui donnent au film cette impression de capter la vie. J'ai d’ailleurs beaucoup aimé cette vision de la vie, très cyclique, avec ces parallèles entre les générations, ses recommencements, ses échos dans l’éveil des sentiments. Et ce petit garçon, réellement touchant, moteur d’une légèreté infatigable tout au long des trois heures du métrage. Yi-Yi contient vraiment tout un monde.
C'est la première fois qu'un film me donne l'impression d'avoir été réalisé non par un homme, mais par un dieu. Il y a quelque chose de spirituel et de divin dans la perfection tranquille avec laquelle ce chef-d'oeuvre a été tourné. Si je n'ai pas d'éléments de comparaison avec d'autres films que j'ai vu et qui, tout superbes qu'ils soient, paraissaient avoir été nettement façonnés de la main d'un de nos semblables, on peut quand même remercier Edward Yang pour avoir initié (ou perpétré) un genre de cinéma qui se manifeste trop rarement dans nos salles. Appelez ça comme vous voudrez, cinéma divin, cinéma surhumain, quelque chose comme ça.
Yi Yi est un chef d'oeuvre qui parle du fil ténue de la vie, un fil fragile qui se rompt à chaque occasion manquée. Yang Yang, le petit garçon, est un héros sensationnel de vérité Il est le point d'orgue de la solitude et l'incommunicabilité qui baignent ce film, tel ce sublime dialogue avec son père dans le parking. La vieille dame dans le coma représente le pivot du film autour duquel les personnages gravitent (voir la scène onirique entre la jeune fille et la vieille dame). Yi Yi montre d'époustouflantes qualités de mise en scène (belles vues des buildings, les transparences, les ombres des personnages se projetant dans les vitres des immeubles.) Comme la lumière rouge pulsative dans les chambres, le film bat selon le rythme irrésistible de la vie.
Simplement: mon film préféré ! Magnifique métaphore de la vie, des petits grincements et des joies non partagées. En plus d'être extrêmement bien mis en scène, il nous fait ressentir des émotions dans une extrême jubilation.
Yi-yi est un film magnifique. Comment ne pas être pris de sympathie pour ces personnages dont on partage la vie pendant ces 2h50... Des personnes réservées, mais qui renferment tellement de choses. Des choses de la vie : la vie d'un enfant, la vie d'une adolescente, la vie des adultes... tous réunis face à cette grand-mère, à qui on ne sait pas quoi dire tellement la vie est banale.
La claque cinématographique de Yi Yi, ce n'est pas seulement une claque esthétique, c'est aussi un formidable récit des vies urbaines, une douce tristesse qui infuse chaque plan. Un découpage savant de l'histoire. un rythme idéal. Et puis la beauté et le bonheur qui surgit là, au détour d'une phrase, d'une scène ou d'une rue.