Derniers Avis : Les 101 Dalmatiens - Page 4

Un classique de 1961 dont l'action se situe à Londres. L'ensemble est assez convenu avec la super-méchante et ses deux acolytes abrutis, le couple gentil, les toutous dotés de personnalités diverses et quelques autres personnages. L'histoire est vendu sous le signe du nombre de 101 petits chiens gentils. Pour l'époque il répond à une bonne narration et un rythme correct. Le film a pour lui d'être bien fait, équilibré entre histoire et à côtés, clins d'œils, rodé avec le savoir faire Disney mais c'est dans le fond un déluge de mièvrerie sur fond de manichéisme qui ne se cache pas. Un peu de marketing type les 7 nains : petits, trognons et tous identifiables. Une sorte d'imagerie qui gomme un manque de subtilité que l'on ne recherche pas mais qui fait tout de même défaut. Il est possible que c'est à ce moment que la production Disney a amorcé un vrai recul dans la subtilité des personnages qui peut lui être reproché à juste titre pour ce film.

Dans "Les 101 Dalmatiens", on trouve des images fort agréables pour la rétine.
Les personnages possèdent un look semi-réaliste qui n'est pas si éloigné de celui développé par Hergé dans "Les Aventures de Tintin".
Sur chaque plan, on a l'impression que les couleurs viennent juste d'être posées. Elles sont très attrayantes.
L'animation est fluide, et elle confère beaucoup de vie à tous les personnages, et de superbes scènes d'action.
Le scénario est haletant, avec une atmosphère parfois comparable à certains films d'aventure comme par exemple "La Grande évasion".
De surcroît, un second degrés réjouissant parcourt l'ensemble, sans jamais abîmer la tension dramatique de l'aventure.
Bref, ce long-métrage est un excellent cru des studio Disney, signé Clyde Geronimi, Hamilton Luske et Wolfgang Reitherman.
Et il est intéressant d'apprécier l'influence graphique parfois flagrante que "Les 101" ont exercé sur le travail du réalisateur Sylvain Chomet avec ses chefs-d'oeuvre "Les Tripplettes de Belleville" et "L'Illusionniste".

Un chef d'œuvre exceptionnel et marquant des studios Disney avec une animation très belle, des personnages intéressants et attachants, une musique jazzy travaillée, une petite dose de suspens, un scénario simpliste mais efficace, des touches d'humour réussis et une méchante spécialement réussie.

Adaptation du célèbre roman de Dodie Smith, ce film d'animation sortie en 1961 est pour l'époque une révolution. On suit les aventures de 2 dalmatiens qui cherchent à retrouver leur 15 enfants kidnappés par une méchante femme (et ses complices) dans le but de réaliser des manteaux de fourrure. Il s'agit d'un dessin animé tourné vers les plus petits plutôt que vers les plus grands mais chacun pourra apprécier l'humour et la tendresse omniprésent.
On peut aussi noter que nous voyons un méchant mythique dans ce film à savoir Cruella qui occupe toute la place dans le film.
Bref : si vous aimez les chiens (souvent présent chez Disney), vous ne serez pas déçu. Et bravo à Disney qui a réalisé un film magnifique pour l'époque au niveau graphisme.

Un excellent film des studios Disney avec une animation très belle, des personnages intéressants et attachants, une musique jazzy travaillée, une petite dose de suspens, un scénario simpliste mais efficace, des touches d'humour réussis et une méchante spécialement réussie.

Très joli film avec de beaux chiens tachetés .La résolution des deux parents dalmatiens est très prenante :les voir endurer toute ces aventures pour sauver leurs petits est super touchant et montre un très bon exemple pour les parents .Les petits dalmatiens sont adorable et on a vraiment envi de les sauver sachant comment ils vont finir .Tout ça montre qu'il ne faut pas hésiter à risquer sa peau pour sa famille et ses amis .Il mérite un 4/5.

un des meilleurs Disney que je regardais en permanence étant petit splendide graphisme dont l'ancienneté met en avant la beauté. Je le déconseille aux moins de 3 ans. 4/5

C’est un chef d'œuvre des studios Disney avec une animation très belle, des personnages intéressants et attachants, une musique jazzy travaillée, une petite dose de suspens, un scénario simpliste mais efficace, des touches d'humour réussis et une méchante spécialement réussie.

Le film a ce charme vintage des vieux Disney, une mignonne histoire qui crée facilement l'empathie et, surtout, une méchante particulièrement charismatique qui, pour la première fois sans doute, vole la vedette aux héros.

J'ai parfois un peu de mal à supporter les dessins animés de Walt Disney pour leur côté trop souvent mièvre et cul-cul.
Les 101 dalmatiens ne donnent pas cette impression. L'animation est très correcte, les personnages attacahnts et les valeurs bien mises en évidence : l'entraide, la lutte contre la cupidité, ...

Même si je préfère la magie et la féerie de la Belle au Bois dormant, les 101 dalmatiens reste un superbe classique disney, plein de charme et d'humour, avec une méchante absolument mémorable. Je ne regrette qu'une chose, c'est qu'il ne renoue pas avec la beauté graphique des disney l'ayant précédés.

Une histoire de chiens franchement mignonne !
La force de ce dessin-animé est clairement son histoire, ses personnages, et son animation. Devenu mythique, le dessin-animé nous transporte dans un univers franchement beau, mignon à souhait, où les enjeux au final lourd de sens, nous amènent à suivre avec grand intérêt les péripéties.
Une jolie histoire de chiens estampillée Disney.

Les "101 dalmatiens" sorti sur les écrans en 1961 marque une étape charnière dans l'histoire des studios Disney. Walt Disney, le père fondateur, se passionne depuis le début des années 50 pour l'ouverture de son premier parc d'attractions (Disneyland ouvert le 17 juillet 1955) qui outre lui avoir apporté une diversification de son activité, lui génère des revenus réguliers importants. Le désastre financier et critique de "La belle au bois dormant" (le film d'animation le plus coûteux jamais réalisé à l'époque) sorti en 1959 le détache encore un peu plus de l'implication directe dans les projets d'animation. "Les 101 dalmatiens" qui sera le 17ème classique d'animation des studios marque donc une rupture radicale de ton et surtout d'esthétique avec "La belle au bois dormant" auquel on avait reproché de trop rechercher une perfection plastique jugée trop froide et réaliste, gommant l'aspect féérique et enfantin qui était jusqu'alors la marque de fabrique des productions Disney. C'est donc le fidèle scénariste Bill Peet qui prend en charge le projet de cette adaptation d'un roman pour enfants de Doodie Smith. Le style visuel qui marquera la décennie 60 avec "Merlin l'enchanteur", "Le livre de la jungle", "Les aristochats" ou "Robin des bois" est donc inauguré de brillante manière avec cette histoire de kidnapping qui a quelques analogies narratives avec "La belle et le clochard", une des plus belles réussites de Disney. C'est le retour en force des animaux de compagnie qui est ici célébré avec pas moins de 99 petits dalmatiens animés à moindre coût grâce à la xérographie, technique mise au point par les studios, permettant la duplication directe par photocopie des dessins sur la pellicule procurant un précieux gain de temps et d'argent. Les personnages humains sont désormais moins réalistes et les décors en aplat mis en valeur par un jeu très subtil sur les couleurs. Tout était donc réuni pour surprendre les spectateurs petits et grands. Le succès fut au rendez-vous. On est en effet transporté sans effort dans ce Londres contemporain où le chien Pongo, narrateur de l'histoire, en mal d'une compagne de sa race décide de secouer son maitre célibataire endurci, absorbé par sa vocation d'écrivain. Une fois la jonction opérée grâce à la ruse de Pongo avec une jolie dalmatienne et sa maitresse, on suit avec plaisir le parallélisme des couples. L'étape naturelle suivante qui est celle de la parenté amène quinze petits chiots dans le foyer. Assez pour attirer la méchante ""Cruella d'enfer" qui rêve de se faire un manteau tacheté de noir et de blanc. Cruella, visuellement inspirée de l'actrice Tallulah Bankhead, qui apparait assez peu et dont le contour psychologie est relatviement sommaire, s'impose d'emblée comme une des méchantes les plus emblématiques de la longue liste des classiques Disney. Elle sera reprise et développée sous un autre nom dans "Les aventures de Bernard et Bianca" mais elle sera surtout personnifiée avec talent par Glenn Close en 1996 dans le film de Stephen Herek qui prolonge la légende avec des acteurs en chair et en os. L'enlèvement des petits et leur sauvetage par la confrérie des chiens est dans la plus pure tradition du savoir-faire des studios Disney, laissant la part belle à l'anthropomorphisme qui souvent décrié reste quoiqu'on en dise l'attrait principal du dessin animé. Un retour aux sources salutaire qui nous ravit encore aujourd'hui.

De tous les films que j'ai aimés pendant mon enfance, il en est peu qui ont bien vécu les ravages du temps. Les revoyant aujourd'hui, la déception est lourde, terrible; car si je l'aimais fut-il un temps, il m'a désormais bien ennuyé. Je lui ai notamment trouvé un manque de saveur flagrant, de rythme soutenu : c'est casse-gueule et pas toujours passionnant, donc décevant à plus d'un titre. Et s'il y a bien une chose sur laquelle je ne reviendrai pas, c'est bel et bien l'animation et les graphismes de l'oeuvre, très fluides, très soignés, très réussis. Ca t'en filerait presque des leçons aux animés d'aujourd'hui ( tout particulièrement aux animés inspirés de comics ). Les visages sont très réussis, expressifs et variés, avec une Cruella d'enfer. De même pour les chiens, attachants dans leur diversité. Il y a donc grande réussite au niveau des mouvements, du dynamisme même de l'oeuvre; joliment enrobée, elle satisfera les plus grands amateurs de génie imagé. Le soucis, c'est que le reste prend de l'ampleur, que ses défauts ne sont pas négligeables; et ça me fait mal de le dire, parce que j'adorais ce film quand j'étais gosse, c'était presque mon animé préféré. Y'avait aussi la version live, mais je sais plus trop ce qu'elle vaut; quand je vois que même l'animé m'a déçu, j'ose pas imaginer la qualité du portage en live.
Ce qui est dérangeant viendra surtout de l'écriture de l'oeuvre, très inégale. Je l'ai surtout ressenti comme un problème de rythme conséquent; c'est assez casse-gueule au niveau de l'immersion, et le tout deviendra rapidement très ennuyeux. Ca part dans tous les sens, ça perd son intérêt, et les dalmatiens ne sont finalement pas si importants que cela ( détail qui m'a grandement surpris, aux vues des souvenirs que j'en avais ). Je le reconnais, c'est purement subjectif; ce que j'ai trouvé terriblement chiant, vous pourrez le penser génial. Le scénario manque tout de même d'originalité, de folie; c'est plutôt restreint, et ce même si ça part dans tous les sens. Les personnages sont terriblement caricaturaux ( surtout Cruella, l'archétype de la méchante d'animés; archétype que le film a surement du participer à créer ), et la progression de l'intrigue sacrément inégale : c'est peu captivant, bien que très joli, comme précédemment expliqué. En ce qui concerne les doublages, c'est du très bon, par contre; de même pour les idées bien trouvées ( le chien qui révèle la personnalité de son maître, et n'en est que l'exact reflet; une idée amusante et maligne ), qui ajoutent du piment, de l'humour à une oeuvre qui en manquait singulièrement. Seulement, elles sont assez peu présentes, et le tout manque de saveur, d'un comique qui soit constant et bien drôle. Les souvenirs sont trompeurs, donc. Je ne me ferai guère d'amis sur la note, mais elle n'est que le reflet de la déception que j'éprouve pour l'un des grands films de mon enfance. Comme quoi, mieux vaut laisser dans le passé certains détails de sa vie.

Quel joli moment ! Un Disney mature avec de vrais enjeux et une vision très brute de la vie difficile des classes moyennes dans un Londres des années 50. Industrialisation, individualisation, solitude et mort, rien n'est épargné. Ce que j'aime beaucoup, c'est, au delà de l'enlèvement des chiens et de toute l'aventure qui en découle, c'est la deuxième piste de lecture qui mérite davantage notre attention : le clivage pauvre/riche, solitude/collectif, tristesse/bonheur... Avec son crayonné et la première utilisation de la xérographie, les 101 Dalmatiens devient également un film technique utilisant avec prouesse le dessin et toute la trame qui peut en découler. C'est brillament écrit, dessiné ! Les chiens sont tout aussi intéressants que les personnages secondaires ainsi que Cruella, icone des méchants estampillés Disney est tout simplement machiavélique. Un dualisme au sommet !