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twingolot
25 abonnés
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4,5
Publiée le 17 juillet 2010
L'autour 1980 constitue la période la plus prolifique pour Carpenter. "Escape From New York" marquait un nouveau sommet dans sa filmographie. Bien qu'ayant "plastiquement" un (tout petit) peu vieilli, son propos reste intemporel. On a (même après) rarement vu critique aussi efficace (et directe !) de son propre pays. Ainsi, Carpenter a le culot de faire de sa ville détestée (=New York) une prison sinistre, de lui envoyer un avion dans une tour (comme l'avait si bien noté Robert Altman après le 11 septembre), ou de ridiculiser complètement le président des Etats-Unis himself. Pour soutenir cette critique acide, le film voit l'apparition d'une nouvelle sorte de héros, Snake Plissken, personnage misanthrope issu du western, se baladant dans les décombres de l'humanité en véritable alter-ego de Carpenter. En fait un anti-héros bien plus préoccupé par son avenir proche que par celui du reste du monde. Tour à tour cruel et ironique, Carpenter lui refusera toute amitié durable (les amitiés d'antan se voient anéanties dans ce monde "moderne", à ce propos on peut noter que tous les seconds rôles sont forts bien tenus), puis le dégoutera complètement de cette ville-prison après avoir fortement suggéré son dégout du monde extérieur. Il sera donc contraint à repasser (littéralement) du côté des gentils de circonstances. Mais le cynisme du personnage finira par l'emporter, sur une note finale tout ce qu'il y a de plus jouissive. Culte ? Et comment !
Et voici que John Carpenter se met au film post-apocalyptique. Il inaugure ainsi un genre inhérent à la série B allant d'un Fortress à Mad Max, en passant par l'Armée des Douze Singes. On retrouve tous les défauts du genre : malgré la présence de décors pharaoniques, d'explosions, de fusillades et autres, le film ne décolle jamais. Le côté dénonciation des dérives de la société américaine ne passe pas, s'en est ridicule... Les acteurs ne rattrapent pas le niveau, entre un Kurt Russel (acteur fétiche de Carpenter) qui est à des années-lumières de son rôle, des seconds rôles livrés à d'anciennes star des années 60 ou de simples figurants, on touche le (bas-)fond. Un film des années 80 qui a salement vieillit, on s'endort presque. À part être fan pur et dur de Carpenter et Russel, vous pouvez faire l'impasse.
C'est sur pour l'époque, c'est original. Encore maintenant d'ailleurs, même si le film a un peu vieilli. C'est bien réalisé, pas mal joué et les scènes d'action scotchent au fauteuil. Un bon film pour se détendre.
Une excellente serie B où se mèle action, scènes de combat, suspense... On ne s'ennuie pas une seconde à suivre les mésaventures de Snake ( que tout le monde croyait mort ) dans un New York méconnaissable. Carpenter nous gratifie encore une fois d'un très bon film fantastique avec son lot de personnages à la fois charismatiques et étrange.
John Carpenter nous signe encore ici un classique de la SF avec à l'affiche un Kurt Russell excellent en antihéros désabusé et cynique, cynique comme le scenario malin et incisif envers une certaine forme de politique sécuritaire. La réalisation est comme d'habitude chez ce réalisateur grandiose. Gros coup de coeur également pour les décors nocturnes de Manhattan à l'abandon qui dégagent une ambiance particulière et même fascinante.
Un pur moment de bonheur, New York 1997 ou la suite d'une collaboration avec Kurt Russel (après le roman d'Elvis), qui va trouver là un rôle à sa mesure en la personne de Snake Plissken, l'anto-héros par excellence portant sur le monde dans lequel il vit par l'intermédiaire de Carpenter, une vision sardonique. Car oui, Snake Plissken est bien John Carpenter, le personnage entretenant moultes ressemblance (pas physiques bien sur) avec son créateur. A l'époque, avant 1997 donc, la vision pessimiste du futur est rendue avec brio et l'athmosphère deletère contribue à la qualité du film. Plissken sans foi ni loi obligé de sauver le président des USA ce qu'il va faire mais en tendant un Fuck bien profond à la face d'une Amérique décadente. Un vrai et grand moment de cinéma.
Kurt Russell est impressionnant dans son rôle d'anti-héros. Ce Snake Plisken est mon anti-héros préféré. Il déteste qu'on le fasse chanter et fait payer ceux qui lui font ça. Les décors et les scènes d'actions sont très réussis.
New York 1997 est tout simplement un Chef d'Oeuvre, sublime, intemporelle et très inspiré, les superlatifs ne manque pas quand il faut qualifier ce film. Pour moi John Carpenter n'a jamais aussi bien maitrisé son sujet et son art que dans ce film ! Snake Plissken est l'anti-hero le plus charismatique de l'histoire du cinéma, nihiliste, cynique, anticonventionnel, un hero comme on en voit que trop rarement ! A voir et a revoir sans se lasser .
Le propre des films d'anticipation est de mal vieillir. Et oui, nous sommes en 2006, nous ne sommes pas habillées comme des cosmonautes sous LSD, nous ne nous déplaçons pas en ville dans des engins volants ( et avec la municipalité parisienne actuelle, c'est pas gagné), nous ne vivons pas sous des bulles anti-radiations, etc......Déception donc. "New York 1997" ne fait pas exception à la règle, et de tous les Carpenter de l'époque, il n'est probablement pas le meilleur. Mais le film a suffisament d'atouts pour préserver son statut-culte. Un: parce que Carpenter mise plus sur la tension que sur l'action pur et dur. Deux: parce que ses personnages sont identifiables sans qu'aucun d'entre eux ne manque d'ambiguité, offrant une jolie galerie d'anti-héros. Trois: la noirceur du filme en définitif n'émane pas du contexte "post-apocalyptique" mais bien de la nature même des hommes, Carpenter restant celui qu'il est, soit un misanthrope se baladant dans les ruines de l'humanisme.
New-york 1997 est un film culte, comme la plupart des films de Carpenter. C'est un excellent film d'anticipation qui, bien avant minority report, questionnait la justice américaine. C'est un Western urbain ou est distillée l'essence même de l'anti-héros, j'ai nomé le grand Snake-Plisken (incarné à la perfection par Kurt Russel). Film d'action souvent drole et se moquant allègrement du gouvernement par l'intérmédiare d'un président des états unis ridiculisé à longueur de film. New-york 1997 est aussi un film jubilatoire ou le héros ne cherche à sauver personnes à part lui-même et n'accorde aucune importance aux destins de l'humanité ou à sa survie. Une sorte de western urbain nihiliste à la sauce carpenter dont on ne se lasse pas (même si le film à pris un petit coup de vieux)
Carpenter dirige son acteur fétiche Kurt Russel dans un de ses rôles les plus célèbres : Snake Plissken, ancien soldat d'élite cynique chargé de sauver un président dans un New York transformé en dépotoir pour criminels. L'idée de base, assez intéressante au niveau anticipation, permet au réalisateur de livrer un pamphlet contre les administrations déconnectées de la réalité, mais également un film à l'ambiance et aux décors assez uniques (jeux d'ombres dans les décors urbains dévastés, lumières noires et vertes...). Cependant, le tout a pris un léger coup de vieux (ordinateurs, BO au synthétiseur, etc.), ce qui n'empêche pas la vision de Carpenter de demeurer singulière... et ce film de rester culte.
C'est avec pas mal de plaisir que je redécouvre ces derniers temps l'œuvre de John Carpenter, « New York 1997 » ne fait pas exception même si ce n'est pas celui que je préfère. La faute à un scénario comportant parfois d'énormes invraisemblances et un ton sans doute trop basique, donnant pour le coup presque raison à ceux n'ayant guère d'estime pour le réalisateur. D'autant qu'ici, j'ai souvent eu l'impression que l'on aurait pu avoir droit à un chef-d'œuvre que Carpenter ne semble pas avoir voulu se donner la peine de faire. Un peu frustrant, alors que le film reste une véritable mine dans pas mal de domaines. D'abord visuel : franchement, cette photo est juste la preuve de l'incroyable talent plastique du bonhomme, tout comme celui de savoir exploiter à merveille un décor particulièrement marquant, dans une logique à la fois « bad ass » et crépusculaire. Car malgré la légère frustration évoquée précédemment, impossible de ne pas voir une dimension éminemment politique sur ce monde carcéral sans foi ni loi, où presque aucun personnage n'est réellement positif, certains étant juste « moins pires », mais (presque) toujours cohérents avec ce qu'ils pensent et ce qu'ils font, rendant un récit qui aurait pu sombrer dans le nanar pur en bonne grosse série B très virile, à l'image d'un casting rêvé pour tout fan du genre : Kurt Russell, Lee Van Cleef, Ernest Borgnine, Donald Pleasence, Harry Dean Stanton et la splendide Adrienne Barbeau en caution féminine, avouez qu'il est difficile de faire mieux. Bref, sans être l'œuvre majeure de son auteur, voire légèrement décevant quant à mon souvenir, « New York 1997 » reste un titre laissant une empreinte par son identité visuelle et son discours ouvertement nihiliste : un bel héritage hélas totalement ignoré par le cinéma d'action d'aujourd'hui...
Cela fait déjà plus de 20 ans que l'on a dépassé 1997 et New York n'est pas du tout comme dans le film, mais bon on s'en fiche car ce Carpenter reste toujours excellent de nos jours. J'adore ce film que j'ai revu récemment, et je ne m'en lasse jamais. Je me rappelle encore la première fois que je l'ai découvert avec mon frère (je devais avoir 8 ou 10 ans), c'était chez ma grande-tante et son époux, dès le début New York 1997 m'avait ébloui, et je craignais une seule chose que mon oncle change de chaîne (il était du genre à zapper) mais on a pu le voir jusqu'au bout. Je savais au fond de moi, que c'était le genre de films qui me plaisait, le genre de cinéma un peu série B qui me fait vibrer. Je trouve que New York 1997 passe bien le cap des années, bien sûr quelques effets ne sont pas top et finalement ce film ne comporte pas énormément d'action ni de violences visuelles intensives mais John Carpenter a clairement signé l'un de ses meilleurs films, souvent imité jamais égalé. Le climat est fabuleux dans ce film, un mélange de noirceur, de cynisme un rythme plutôt tendu, une pointe d'humour restant dans le ton du film. Le côté apocalyptique est bien rendu (tourné en partie dans le ville de Saint-Louis dont certains quartiers avaient été ravagés par un incendie), les décors avec peu de moyens sont pourtant tout à fait convaincants participant au côté déliquescent du film qui n'est pas sans rappeler des airs de westerns crépusculaires (pour rappel, le réalisateur est fan du genre et admirateur du travail d'Howard Hawks). L'histoire ne se passe quasiment que de nuit et comporte pas mal de bonnes scènes, la musique est aussi très marquante et sert bien l'ambiance du film. C'est aussi un casting d'enfer avec des trognes fabuleuses du 7ème Art, comme celle de Lee Van Cleef et c'est bien sur Kurt Russell incarnant Snake Plissken. Un héros (ou plutôt anti-héros) devenu rapidement mythique, l'acteur a enfin un grand rôle à sa mesure (pendant longtemps je n'avais pas su que c'était un acteur ayant joué dans des films Disney et il cassa ainsi son image), il incarne un personnage peu recommandable mais tellement cool, un vrai personnage de cinéma. C'est un film que j'adorerai toujours et que je ne détesterai jamais, c'est même un film dont je plains sincèrement ceux qui n'ont pas su ou pas pu l'aimer (tant pis pour eux) ; de nos jours malgré des effets spéciaux pouvant être extraordinaires, il n'y a quasiment plus aucun film de ce genre.
Snake Plissken est un peu l'alter-égo de John Carpenter. Le personnage incarné par Kurt Russel ne veut ni sauver ni tuer personne. Il veut juste avancer et ne demande rien à personne, il n'obéit que sous la contrainte et ne tue que ceux qui l'empechent de passer. Snake Plissken n'est pas là pour sauver et servir son pays, ce qui est étonnant dans une production américaine. Snake Plissken est avant tout l'incarnation de "lonesome cowboy" du cinéma, politiquement incorrect où John Carpenter prone l'insoumission. Le réalisateur rend hommage aux westerns qui ont bercé sa jeunesse cinéphilique, nottament les films de Howard Hawks et John Ford. John Carpenter aime les anti-héros, les perdants, c'est-à-dire les personnages souvent oubliés. Carpenter leur rend hommage et prone ainsi l'anticonformisme, la liberté. New-York 1997 accuse un petit coup de vieux visuellement et ne se cache pas d'avoir été réalisé avec 3 bouts de ficelle mais aussi avec beaucoup de génie. Le film est dans sa conception (et volontairement) linéaire. John Carpenter utilise le decor dévasté par un incendie, de la ville de St Louis, dans un superbe cinemascope. La musique signée egalement de Carpenter est presque hypnotique et incontournable de sa filmographie. Kurt Russel devient une icone, Carpenter signe une série B de génie assumée, un film culte est né.
John Carpenter est le maître des films avec un budget minimal, et il le prouve bien avec New York 1997. Evidemment les effets spéciaux ont très mal vieillis mais pas le film en lui-même, avec une ambiance apocalyptique que l'on peut toujours exploiter actuellement. C'est surtout l'originalité du film, de par son scénario et sa mise en scène, qui marque : on n'avait jamais vu ça avant, on ne l'a toujours pas vu après. New York 1997 est donc un excellent film qu'il faut voir de toute urgence.