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Un visiteur
1,0
Publiée le 18 septembre 2008
Un bon gros nanar des années 80...l'idée était pas mal pourtant...mais musique affreuse, scénario linéaire, décors et costumes ridicultes, etc. J'ai quand même pu aller jusqu'à la fin (le meilleur moment d'ailleurs...) mais quel ennui...
Le synopsis était pourtant alléchant. Cependant, la lenteur de la mise en scène de John Carpenter, combinée à la grande pertinence du développement de l’intrigue ont permis des conditions idéales pour faire une petite sieste pendant la séance. Le film possède tout de même un charme particulier… le charme du noir qui apparaît gris, et des effets spéciaux encore en phase d’essai. La musique est proche de celle d’un épisode d’Inspecteur Derrick, à grands renforts de sons synthétiques assez laids. Bref, un film des années 80. Hélas, n’est pas Maurice Jarre qui veut. John Carpenter nous propose un curieux film d’anticipation, qui n’a d’anticipation que le nom. Car, non, depuis 1997, Manhattan n’est toujours pas devenue une prison… Je blague, bien-sûr. Mais le sujet du film aurait pu davantage être traité en profondeur. Dommage que l’action par « level » vienne quelque peu contraindre New York 1997 à n’être qu’un vulgaire film lambda, dans la veine directe de Rambo. Peut-être est-ce là tout simplement la patte du réalisateur despotique… scénariste, compositeur, et metteur en scène. Il sera en tout cas intéressant de découvrir le remake d’un film qui a vraiment du mal à vieillir.
Du tres grand John Carpenter, une critique magnifique de la societe, un heros qui n'en est pas un magnifique incarne par un excellent Kurt Russell. Bref un classique avec toujours cette touch western qui plait tant a Carpenter. A regarder tres regulierement !
Un film qui a malheureusement subit le poids du temps, et donc a beaucoup vieilli.Cependant Kurt Russel est génial dans le film et incarne parfaitement "snake",un personnage qui est bien plus qu'un simple "héros".
Voilà un film qui ne vieillit pas, grâce à une mise en scène très personnelle de John Carpenter, maître de son sujet du début à la fin. Film d'anticipation, l'œuvre permet au cinéaste de délivrer une vision sans concession de l'Amérique ultra sécuritaire et hypocrite du début des années 80. Le rythme, comme toujours chez Carpenter, est lent et pose le décor et l'atmosphère du film en quelques plans magnifiques et puissamment évocateurs. La musique donne le tempo, le héros Snake Plissken aussi. La double lecture du film, à la fois œuvre politiquement engagée et divertissement calculé, pourrait suffire. Mais c'est en plus de cela un film à la mise en scène très marquée, inimitable, jouant magnifiquement avec l'espace convoqué par le cinémascope, offrant ainsi de grands moments de cinéma. D'une maîtrise totale, la mise en scène de Carpenter renverse ce film fauché (et pourtant réussi esthétiquement, grâce à de sublimes matte paintings) en film d'auteur indispensable pour quiconque s'intéresse à sa filmographie.
1997, l’augmentation (de 400%) du crime aux États-Unis a poussé les dirigeants à transformer l’île de Manhattan en une prison à ciel ouvert de haute sécurité. Fortifiée par un mur-rempart de 15m de haut, cette prison devenue ghetto permet aux prisonniers de vivre en micro-société et d’y faire la loi et restent quoi qu’il arrive confinés sur cette île puisque tous les ponts la reliant au continent sont couvert de mines. Snake Plissken, un hors-la-loi, y est envoyé sur place dans le but de retrouver le président dont son avion s’est crashé en plein Manhattan (suite à un attentat). Il a 24h pour le retrouver et le ramener… avec sa précieuse mallette.
Ce qui nous bluffe d’entrée de jeu, c’est de constater à quel point ce film n’a pas pris une ride près de 40ans après sa réalisation. John Carpenter nous immisce au cœur d’un New York apocalyptique avec un antihéros nihiliste sobrement incarné par Kurt Russell. Si le film ne brille pas par son scénario, c’est bel et bien tout le reste qui va retenir notre attention, à commencer par cette B.O. et surtout, un opening qui d’emblée, vous donne des frissons et la chair de poule. Et bien évidemment, il y a aussi cette "grosse pomme" reconstituée à Saint-Louis, d’une rare noirceur, avec la baie de New York plongée dans le noir (belle utilisation du matte-painting) et cette arrivée mémorable dans Manhattan à bord d’un planeur. Bien évidemment, le film ne serait pas ce qu’il est sans cette remarquable distribution où le réalisateur retrouve Donald Pleasance (La Nuit des masques - 1978) et convie des grands noms tels que Lee Van Cleef (Le Bon, la brute et le truand - 1966) ou encore Ernest Borgnine (Les Douze salopards - 1967). Sans oublier, la présence charismatique de Frank Doubleday (aux côtés de The Duke), ce dernier n’était pas passé inaperçu dans Assaut (1976) spoiler: en assassinant froidement une fillette venue s’acheter une glace.
Une plongée fascinante au cœur d’un futur dystopique, New York 1997 (1981) force le respect et prouve s’il ne le fallait encore, tout le talent de John Carpenter. A noter enfin qu’une suite verra le jour avec Los Angeles 2013 (1996), toujours en compagnie de Carpenter & Russell. Ajouter à cela qu’il existe un plagiat franco-américain (reconnu comme tel suite à un jugement du tribunal) avec Lock Out (2012), véritable purge coproduite par Luc Besson.
Un nouveau anti héros est né en la personne de ce Snake Plisken qui a tout pour plaire. Kurt R endosse à merveille ce rôle et l'univers de New York transformé en prison géante permet de créer une atmosphère toute particulière. On adore.
Un bon film, bien que l'histoire en elle même n'est pas d'une très grande originalité, l'idée de départ elle (créer une prison gigantesque dans Manhattan) est excellente. Le film tient grâce à ce concept de la ville des "détenus". Les effets spéciaux e sont pas transcendant mais pour l'époque c'est déjà pas mal, les phases d'action manque tout de même d'un peu de punch. Un bon film à voir surtout pour les fans d'univers futuriste...
Le meilleur film post-apocalyptique avec les "Mad Max" (et "2019, après la chute de New York" lol). Les effets spéciaux n'ont pas trop vieillis (sont moins ringard que dans "L.A 2013", c'est dire), l'idée de départ est originale, le scénario réserve quelques surprises (Ernest Borgnigne arrive toujours quand on l'attend pas. Trop fort ce Ernest) et les synthés de Carpenter font toujours merveilles. Mais le film ne serait rien sans Kurt Russell, totalement habité par son personnage de Plisken (appelez le Snake), anti-héros auss jubilatoire que John Mclane. Un véritable chef-d'oeuvre du genre, qui par sa vision du futur met en garde les dérives du monde d'aujourd'hui (de 1980, car le propos a vieilli parfois mais c'est normal). Sa suite, "Los Angeles 2013", ira encore plus loin en jouant encore plus sur le 2nd degrès.
"Escape from New-York" est tout simplement un film culte! Scénario captivant, ambiance post-apocalyptique saisissante... sans parler de la musique et du personnage de Snake Plissken (sans doute l'un des plus grands rôles de Kurt Russell), qui à eux seuls valent le détour.
J'aime pas trop Carpenter. Les plans de ses films sont vachement lourds et trop fixes. L'histoire de "New York 1997" est pas mal, mais vachement prévisible et un peu chiante.
Je l'ai vu avec 25 ans de retard et je pense que c'est ce quiq fait que je n'ai pas trop accroché. Je pense qu'il n'a pas très bien vieilli: les scènes d'action sont très lentes, les combats mal faits et Kurt Russell n'est pas très convaincant. L'idée est par contre bonne et les personnages ainsi que la ville rendent bien.
John Carpenter mêle habilement science-fiction et western. Il s'agit d'une science-fiction chaotique par l'exposition sobre et les décors new-yorkais apocalyptiques où règne la violence. C'est là qu'est lâché Snake Plissken, anti-héros complet et figure emblématique du cinéma de Carpenter. Légende vivante jouissant de sa propre réputation, cynique et ne pensant qu'à sa peau, ce rôle est le meilleur de Kurt Russell qui influencera de nombreux héros par la suite. Accompagné par le chaos, Snake/Russell a assurément contribué au statut de film culte. Il faut dire que Carpenter sait le filmer avec ses plans les plus beaux. NEW YORK 1997 jouit aussi d'une satire politique très forte (c'est le côté SF), d'une ironie féroce et d'un cynisme prononcé ("President of what ?"). Carpenter signe en tous cas l'un de ses films les plus marquants, témoignant de son amour pour le défunt western.
ouh la la la qu'est ce que ca a (mal) vieilli pfiuuu! 1981 vous me direz, mais quand même ca ne pèse pas lourd face aux 2 premiers Star Wars qui sont de la même époque. Je ne sais pas quel est le pire: entre le décor studio placoplatre, l'éclairage pas crédible et le planeur tout droit sorti d'un kinder surprise. Restent l'intrigue et quelques vieilles stars (Lee Van Cleef, Borgonine) pour faire passer un peu mieux la pilule