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Raph
3 abonnés
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4,5
Publiée le 22 octobre 2023
"New-York ne répond plus !"
Deux après «Fog» et son brouillard mystérieux, John Carpenter nous dévoile en 1981, au travers de «New-York 1997» sa nouvelle réalisation, un antihéros anarchiste devenu l'icône contestataire de toute une génération à savoir Snake Plissken. Kurt Russell prête ses traits à ce corsaire des temps modernes, un bandeau sur l'oeil, les cheveux longs, tout de cuir vêtu. Sorti sur les écrans en 1981, l'action du film se situe dans un avenir proche. A l'instar d'Alcatraz, l'île de Manhattan est devenue une prison de haute sécurité où règne la loi du plus fort. Quand l'avion du président des Etats-Unis (Donald Pleasance) s'écrase en plein coeur de cette jungle urbaine, le gouvernement en place n'a pas d'autre choix que de faire appel à Plissken. Cet ancien soldat et fugitif indomptable n'a que 24 heures pour retrouver le président. Loin du héros invincible qu'aime tant l'Amérique, Plissken va parcourir les ruines de New-York avec une nonchalance et un anticonformisme que l'on retrouvera cinq en plus tard en 1986 dans l'excellent «Jack Burton dans les griffes du Mandarin» encore de Carpenter et toujours avec Kurt Russell. Comme on n'est jamais si bien servi que par soi-même, «Big John» compose aussi la musique du film à grands coups de synthétiseurs couillus, rien de mieux pour accompagner ce cultissime pamphlet antifasciste aux relents d'action, de science-fiction et de western.
Un classique de Carpenter dont l'ambiance y est pour beaucoup avec ses décors saisissants, sa bande son marquante et son culte protagoniste principal, badass et drôle, incarné par Kurt Russell au top de sa forme. Si quelques effets ont vieilli, ça reste sympa dans l'ensemble, l'idée est bonne et même si ça manque parfois de dynamisme on ne s'ennuie pas. Du cinéma très typé 80's où l'on ne s'embarrassait pas de protocoles, de puritanisme et bien pensance, ça fait du bien au moral de s'y replonger de temps à autre.
Un film culte et un autre chef-d'oeuvre du grand John Carpenter. Un scénario original, un casting 5 étoiles (Donald pleasence, Lee Van Cleef, Adrienne Barbeau...) avec dans le rôle principal de Snake, un Kurt Russell bien badass. A voir ou à revoir !
Une ambiance bien noir et bien poisseuse. Un film révolutionnaire marquant par ses acteurs tous très bons et Par son côté antisysteme affirmé. L’ost est également magnifique. Un pur bonheur.
Ce film est l'exemple type qu'avec peu de moyens mais du talent et de l'ambition, on peut réussir un coup de maître, ce que prouve John Carpenter avec ce "New York 1997", devenue depuis un film culte avec un Kurt Russel qui incarne un Snake Plissken toujours aussi badass et un univers distopyque incroyablement immersif et réussi. Un incontournable de la SF qui se revoit avec le même plaisir.
"New York 1997" est avant tout un film d'ambiance et n'est pas véritablement un film d'action, et sur ce plan il est très réussi avec son environnement urbain de style post-apo peuplé de gangs dégénérés. Globalement le film n'a pas trop mal vieilli grace à son image nocturne très belle, des décors urbains excellents, on pardonnera les maquettes très visibles, mais il y a quand même quelques scènes qui piquent vraiment les yeux même pour l'époque - la voiture coupée en deux par exemple - et qui nuisent à la qualité globale. Mais si la forme est finalement plutôt bonne, surtout pour un film de 1981 qui ne devait pas avoir un budget énorme, c'est plus sur le fond que vont mes reproches. Je n'ai tout simplement pas adhéré au rythme du film que j'ai trouvé très plat, ça manque de punch, d'intensité, il manque quelque chose qui permettrait de relever un scénario qui en dehors de son sous-texte politique est très simple et linéaire, et à aucun moment je n'ai été intéressé par ce qu'on me proposait à l'écran.
"New York 1997" se classe parmi les films dystopiques plus mémorables. Un bon jeu d'acteur de Kurt Russell qui incarne le protagoniste Snake Plissken (qui deviendra une icône et influencera même le créateur du jeu vidéo Metal Gear Solid dont le le héros est basé sur Plissken). La bande-son est géniale.
Le film matrice de John Carpenter où son sens de la série B est au summum. La promiscuité du budget fournit une patine riche avec des décors souvent dans l'ombre. La décoration est justement inventive, très accessoirisée, avec un superbe travail de Joe Alves. Ajoutons le travail photographique de Dean Cundey: beaucoup de noirs, de plans dans la pénombre, le film se déroulant lors d'une nuit. Que la dystopie est belle... Avec une musique au diapason de la narration par John Carpenter et Alan Howarth. La musique est à la fois simple et simpliste, du plus bel effet et colore instantanément chaque plan: en la rythmant, en faisant montée la tension ou en jouant la surprise lorsqu'il le faut. Du côté des effets visuels et effets spéciaux, le film garde son charme et tient toujours la route du spectaculaire (comme déjà évoqué, gros travail du département décoration). Le film garde un ton sec et contient de belles bascules nerveuses dans le drame: les choses sont calmes, un détail annonciateur, et subitement tout bascule. Le film est une montagne russe. Le film contient de belles scènes-chocs. Une superbe en exemple: l'aspiration de Season Hubley par le sol avec avant quelques dialogues d'apaisement après une tension progressive qui monte (les habitants des égouts qui sortent en surface).
Un film d'action un peu bébête, qui se laisse suivre grâce à une bonne atmosphère, mais qui ne vole quand même pas haut... Vu son statut de film culte, j'ai franchement été déçu par le manque de profondeur du scénario.
Un film de science-fiction à petit budget comme Terminator froid et visionnaire. C'est un des rares films de Carpenter que je n'avais pas encore vu. Ce ne sera pas mon préféré. The Thing, Assaut et même Ghosts of Mars (car il y a Natasha Henstridge) resteront devant. Mais avec une telle distribution (Kurt Russell, Ernest Borgnine, Lee Van Cleef, Donald Pleasence), un discours politique et sur les politiques qui n'a pas tellement vieilli et une musique composée par Carpenter lui-même et que je risque d'avoir dans la tête pendant un moment, ça en fait une de ses œuvres majeures. Et puis Snake ("appelez-moi Snake), son bandeau sur l’œil, qui n'écoute que lui-même, qui ne suit que ses intérêts, a un charisme de dingue.
Le représentant, par excellence, de la série B culte des 80's a évidemment pris un sérieux coup de vieux! Ce qui ne l'empêche pas d'être largement regardable 40 ans après sa sortie! Il ne peut plus impressionner comme avant, ses visions nocturnes ayant perdu de leur superbe, son attirail futuriste prêtant désormais à sourire, sa coolitude tombée en désuétude et sa faune marginale apparaissant plus kitsch qu'inquiétante... Tout cela est bien normal et pourtant le film rayonne encore de son esprit punk anarchiste, de sa déviance insidieuse où réside toute sa modernité!
Un film plaisant à regarder, qui suit les codes du genre (SF/série B) et qui malgré cela arrive à se démarquer grâce à son ambiance sombre et désenchantée, son anti-héros charismatique incarné par Kurt Russell et sa bande sonore envoûtante. Réalisation captivante et mise en scène soignée.