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    Un Paese di Calabria
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    3,5
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    5 critiques spectateurs

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    sylvio41
    sylvio41

    15 abonnés 255 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 octobre 2018
    « Un paese di Calabria » se présente comme un merveilleux hymne au vivre-ensemble à travers l’exemple du village calabrais de Riace, qui depuis 1998 a vu débarquer des milliers d’immigrés africains et proche-orientaux sur ses côtes. En ne montrant que la vision du maire, militant d'extrême-gauche, sans questionner ses opposants, ce documentaire est trop manichéen, trop foncièrement optimiste et trop à sens unique pour être crédible. Ce documentaire politique en devient ainsi suspect et contre-productif, comme toutes les œuvres de propagande politique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 mai 2017
    Une vraie leçon d'humanité, mais aussi d'histoire que ce très beau documentaire qui aborde la question des migrants sous l'angle d'expériences de vie concrètes et qui démontre toutes les richesses que peuvent produire les connexions entre les peuples. Une population en détresse accueillie sans crainte, un village qui revit, et des sourires, de l'émotion, du partage de chaque côté plutôt qu'un replie sur soi, du rejet et de l'aigreur. On pourrait croire à une fiction mais c'est pourtant bien réel et grâce à ce film, on ne pourra plus nier cette évidence.
    cyclo86
    cyclo86

    15 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 mars 2017
    Avec Un paese di Calabria, nous revenons de plain pied dans le "problème" des migrants. L’intérêt de ce superbe documentaire est de démontrer que ce n’est justement pas un problème, si on se met à raisonner humainement.
    Le village de Riace, en Calabre, devenu un mouroir de vieillards, car tous les jeunes ont migré vers les grandes villes ou vers l’étranger, revit en devenant un havre pour les réfugiés, une sorte d’utopie que réalise, sous l’impulsion d’un maire aussi inventif que généreux, la petite communauté des habitants, qui accueillent, logent, établissent un vrai plan d’insertion par le travail et l’apprentissage de la langue. Alors qu’au départ, le maire avait eu l’intention de faire rénover les nombreuses maisons vides pour attirer des touristes, l’afflux de réfugiés (ils sont 400, de 22 nationalités, sur 2100 habitants) a orienté le projet différemment : tout le monde s’y est mis, des jeunes sont revenus, la population a augmenté, et Riace prouve qu’accueillir convenablement des réfugiés, les héberger comme des êtres humains, être tout simplement en phase avec ces "valeurs" dont on nous rebat les oreilles, soude une communauté et permet de répondre éloquemment aux partisans de la haine, du racisme et de la ségrégation. Un plaidoyer vibrant pour un monde plus humain : et, en plus, c’est une histoire vraie !!!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 5 mars 2017
    nul. originaire de la calabre. je peux vous dire que c'est carrément le contraire. on veut nous faire passer la pilule avec des clichés bidons et très. allez faire un tour en Calabre. une honte
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 février 2017
    Voici un film qui redonne foi en l’humanité. Shu Aiello et Catherine Catella ont promené leur caméra dans les rues de Riace, petit village calabrais, en bord de mer, bâti sur une hauteur pour se protéger des envahisseurs… pendant le vingtième siècle, une grande partie de la population a émigré, vers l’Italie du Nord et le reste de l’Europe…seule une poignée de vieux restait au village, la majeure partie des maisons inoccupées se détériorait…en 1998 échoue sur le rivage un bateau avec à son bord 200 immigrés kurdes…Spontanément les habitants du village leur viennent en aide, et avec l’aide des habitants, ils occupent les maisons abandonnées, les retapent, certains s’insèrent, d’autres repartent vers d’autres horizons. Les commerces sont relancés, l’école retrouve un avenir et le village passe de 900 habitants à 2100 habitants…le film raconte cette renaissance menée par le maire Domenico Lucano qui à la fin du film entame son troisième mandat, qui lance le projet Citta futura avec l’aide de la communauté européenne…les enfants sont scolarisés, les adultes suivent des cours d’italien, les commerces revivent…le plus ancien des refugiés est un charpentier kurde qui a pris la nationalité italienne et participe à l’accueil des refugiés…au fil des années, 6000 refugiés sont passés par le village, 400 y ont pris racines…sans tomber dans l’angélisme, on ne peut qu’être sensible à cette image d’une église pleine, où le prêtre égrène la liste des nationalités représentées et invite chacun à prier pour la paix dans sa langue et dans sa religion….tout autant symbolique, le village fête chaque année ses saints guérisseurs que la légende prétend être venus en barque de la Syrie…Certes les fonds de la communauté européenne n’arrivent pas toujours sans retard…la commune a donc décidé de créer sa propre monnaie, que les commerçants échangent contre de vrais euros quand les fonds gouvernementaux et européens arrivent…Certes malgré son succès la politique d’intégration ne plait pas à tout le monde notamment à la Ndrangheta qui lance des actions d’intimidation contre les responsables de la municipalité, qui s’est portée partie civile . Certes le film n’est pas parfait, le montage est parfois brouillon , le propos parfois empreint de naïveté…une voix off ponctue le film, c’est celle d’une femme, partie de Riace dans les années 30 pour Nice et la France, rappelant que l’Italie et particulièrement la Calabre a été une terre d’émigration avant de devenir une terre d’immigration…le film privilégie une vision positive de l’expérience…à l’heure où les pays se replient dans leurs frontières et érigent des barrières, on ne demande qu’à y croire…d'autant que le maire soutient que ce système d'intégration coûte quatre fois moins cher que les centres de rétention administrative...
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