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    La Fête est finie
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    65 critiques spectateurs

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    Gfa Cro
    Gfa Cro

    54 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 mars 2018
    Vu et avis le 20180313

    Le film m'a plu, j y ai cru

    L'histoire m'a d'emblée crédible, intéressante.

    L'amitié entre sihem et céleste m semblé crédible. La rencontre un peu forcée (l arbre), mais globalement plutôt réussie. A partir du kebab je pense, elle est solidement installée et je n'ai plus douté de leur histoire jusqu'à la fin..

    Le film montre une certaine diversité de parcours qui amène à ces situation mais aussi une diversité de moyens de s en sortir. Une certaine coercition, le partage en groupe plus nombreux, en plus petit groupe, a deux avec une personne de confiance, seule.

    Le film parle aussi beaucoup d amitié, comment l amitié permet à deux personnes de se soutenir mutuellement, alternativement, mais aussi que la chute d'une peut entraîner celle de l'autre, qu'une famille peut se souder face à l'adversité comme elle peut éclater. J'ai beaucoup apprécié le sentiment de culpabilité de la mère de céleste lorsque céleste reproche à sa mère de ne pas nommer les choses.

    Malheureusement, la jardinerie arrive un peu trop facilement.
    Mathias Le Quiliec
    Mathias Le Quiliec

    61 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mars 2018
    Le sujet du film m'intéressait même si j'avais peur du cliché-déjà vu propre à ce genre de film. Mais réalisé par quelqu'un qui a connu ces galères, le film n'en est que plus crédible et devient du même coup appréciable même pour ceux qui fréquente la drogue de très loin. J'ai apprécié le réalisme des scènes en centre de désintox, les discours moralisateurs mais positif du directeur, une atmosphère vraiment propre à la dépendance, un peu la journée "portes ouvertes" du monde des drogués pour les novices. J'ai beaucoup apprécié le personnage de Sihem, là où le personnage de Clémence parait plus cliché, plus borderline, l'image qu'on se fait facilement d'un drogué. L'autre a 26 ans plus mature, un milieu social-familial à priori stable ce qui l'oblige a tout dissimuler pour continuer à faire bonne figure même si on se doute que la famille n'est pas totalement dupe. Elle parait complétement désabusé, sa complice au contraire étant beaucoup plus battante sûrement dut aussi à un environnement familiale bien moins favorable ! Au final les personnages sont géniaux et se complètent à merveille dans un scénario qui tient la route. Un film intelligent voir important je trouve pour ceux qui seraient en quête de réponses, d'aide. La forme se discute parfois mais rien a redire sur le fond, de l'humour en bonus du a la crudité des dialogues et à certaines situations. Un très bon film a recommander.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 mars 2018
    Les points positifs :
    Les acteurs! Ils sont formidables, tous : que ce soit les deux actrices principales ( Celeste et Sihem) mais aussi tous les autres. Les jeux des comédiens sont la force de ce film.
    Les points négatifs : le scénario sans originalité.
    Néanmoins, ça fait du bien de revoir des sujets tels que celui là. J' ai vu ce film avec mes deux plus jeunes enfants ( 13 et 16 ans); ils ont adoré et cela a amené beaucoup de discussions et d'échanges à la maison. Et ça c'est plutôt cool!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 mars 2018
    J'ai envie de dire bravo. C'est le genre de film où tu restes comme un con dans le fond de ton fauteuil pendant tout le générique de fin, presque immobile, à penser sur tout ce qu'a pu traduire ce que tu viens de voir. Une impression pas très claire, entre une ambiance émotionnellement forte où l'empathie des personnages te prend beaucoup d'énergie, et la beauté de la force et la volonté de se sortir d'un cercle vicieux bien dégueu qui te file un peu la gerbe. Un superbe duo de comédienne qui t'envoie directement dans les méandres des personnages. Une construction intelligente sur l'espoir, le soutien, les choix, la solitude et la force mentale d'une dépendance. A voir !
    SaintPauly
    SaintPauly

    19 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mars 2018
    «La fête est finie» c'est ton 18ème anniversaire : c'est comme toutes les autres fêtes de ta vie, mais il y a quand même quelque chose de spéciale qui va te rester bien après que la fête soit terminée.

    La belle lumière qui fait que ce film est plus brillant que des autres films dans le désintox genre est la rencontre fortuite entre la réalisatrice Marie Garel-Weiss et son actrice Clemence Boisnard qui joue Céleste, le rôle principal.

    Ce duo a réussi à me faire détester Céleste comme si c'était quelqu'un qui je connaissait vraiment et de vouloir sa réussite autant que quelqu'un qui j'aimais pour le vrai.

    Cette évolution dans son personnage--qui prend son temps et n'est jamais facile--définie La Fête Est Finie puisqu'on finit par s'investir dans le film autant qu'on s'investir dans les gens qui le peuplent. Et c'est comme ça qu'il faut faire pour avoir une fête mémorable.
    Jean-Claude L
    Jean-Claude L

    46 abonnés 289 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mars 2018
    Un très beau film sur la rencontre de deux jeunes femmes en déshérence et dépendantes aux drogues et l'une d'elle Céleste va montrer une telle force pour s'en sortir et soutenir son amie que ça deviendra une force undestructible à voir absolument
    poet75
    poet75

    272 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mars 2018
    Elles sont deux jeunes femmes qui toutes deux ont sombré dans l’enfer de la dépendance à des drogues diverses et variées et qui toutes deux arrivent, le même jour, dans un centre de désintoxication. La première, Céleste (Clémence Boisnard), s’est retrouvée à la rue après avoir rompu avec sa mère et s’est débrouillée comme elle a pu pour se procurer ses doses de stupéfiants. La deuxième, Sihem (Zita Hanrot), a perdu le contrôle d’elle-même après une grossesse qui s’est mal passée. Toutes deux savent que c’est peut-être leur dernière chance, que, si elles ne décrochent pas maintenant d’avec les drogues, ce sera peut-être trop tard.
    Cela étant, elles ne sont pas du genre, ni l’une ni l’autre, à accepter facilement les règles communautaires du centre de désintoxication ni à se couler dans le moule de discussions de groupe durant lesquelles on est quasiment tenu de se livrer aux autres. Il n’en faut pas davantage pour qu’explose la révolte des deux jeunes femmes qui, cependant, en viennent, rapidement, à se confier l’une à l’autre. C’est une amitié et une complicité qui naissent entre Céleste et Sihem, mais au prix de l’incompréhension des autres membres de la communauté qui ont le sentiment qu’elles se mettent à l’écart du groupe, qu’elles ne jouent pas le jeu communautaire et, même, se livrent à des « occupations » interdites par le règlement de la maison.
    Les deux jeunes femmes, on le devine, ne sont pas au bout de leur peine. Leur combat contre les addictions ne se fait pas sans défaillances, sans rechutes, et, bien sûr, hors du centre de désintoxication auquel elles n’ont pas pu s’intégrer. Quant à leur amitié, en dehors du cadre qui l’a vu naître, peut-elle résister malgré les épreuves et les différences de caractères ? Le long chemin vers la libération ne se fait pas sans heurts. Cependant, malgré les déceptions et les colères, il reste une place pour la compassion. Et c’est elle qui, au bout du compte, peut guérir et sauver.
    Malgré son sujet, âpre, rude, difficile, ce film est habité de bout en bout par les interprétations formidables des deux actrices principales qui, d’une certaine façon, l’illuminent. Toutes deux font preuve de grand talent et donnent à leur personnage beaucoup de crédibilité. Elles sont même, à de nombreuses reprises, bouleversantes.
    Agathe R.
    Agathe R.

    13 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2018
    Un film quasi autobiographique ponctué de réunions anonymes oú des hommes et des femmes apprennent à revivre. Très belle interprétation des deux jeunes comédiennes qui jouent avec beaucoup de justesse le rôle de deux jeunes filles dans leur combat contre la dépendance. Un film riche en émotions.
    Laurent C.
    Laurent C.

    256 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 mars 2018
    Il était grand temps que la fête finisse. Surtout celle-là. Voilà un nouveau film français, aux velléités sociales et médicales, qui tente de raconter, à travers deux personnages féminins, forts en caractère, l'enfer de la réinsertion et de la cure de désintoxication. Céleste est le personnage central de ce récit. C'est un personnage haut en couleur, qui passe par tous les émois, la colère, la souffrance, la joie. Certes, l'interprétation des actrices est indéniablement stupéfiante, mais hélas, le personnage est si grotesque que le spectateur ne retient plus de son jeu que cris et hystérie. Le second personnage, Sihem, avec un H nous précise le scénario, souffre des mêmes écueils en terme de caricature, ou à l'inverse de contre-stigmatisation. Elle est très belle, trop belle, au point qu'elle doit nous préciser qu'elle est junkie. En réalité, personne ne croit un mot du destin de ces deux filles. Le récit est cousu de fils blancs, totalement linéaires, où l'on sait à l'avance les évènements qui vont s'ensuivre. Evidemment, on pense au très grand film d'Erick Zonca "La vie rêvée des anges" à travers le portrait de ces deux jeunes filles paumées. Mais tout autant la mise en scène, le parti pris du dépouillement, la matière brute des deux héroïnes étaient largement plus à la hauteur du projet. ici, on se perd dans des séries de ficelles cinématographiques, la pire étant sans doute la nécessité qu'ont certains réalisateurs de faire danser leurs actrices dans un jeu à la limite de l'érotisme. Aucune émotion ne se dégage de cette histoire. Sinon beaucoup de mépris pour ces vrais gens qui luttent contre les addictions.
    Koalahama
    Koalahama

    7 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 mars 2018
    Deux jeunes femmes qui nous emportent dans leur monde dont on aimerait que ça continue jusqu'à savoir ce qu'elles deviennent ! A voir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 mars 2018
    Une très belle mise en film de la force de l’humanité qui nous permet à tous de surmonter les épreuves de la vie
    La vie gagne tjrs

    Bravo à toutes!!
    PLR
    PLR

    467 abonnés 1 561 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2018
    Il est de ces films qui doivent se contenter de la plus petite salle dans un nombre limité de lieux. S'adressant à un public a priori déjà conquis ou sensibilisé au sujet, les critiques des (rares) spectateurs - limitées aussi en nombre - tendent à atteindre les 4 et 5 étoiles. Avec 3,5 je représente ici davantage le spectateur lambda. Ce long métrage est classé dans la catégorie drame. Mais c'est presque un documentaire. Des scènes de vie dans le parcours long, sinueux et difficile auquel sont confrontées les deux personnages principaux pour se détacher (peut-être ?) de leurs addictions. Au-delà de ce récit documentaire, le scénario n'est pas vraiment assorti en profondeur d'une romance, de rebondissements, de conflit familial ou autre : tout cela est seulement effleuré pour servir de cadre à la problématique explorée. Sans doute parce que le témoignage, centré sur la prise en charge thérapeutique, a semblé suffire à l'auteure. Zita Hanrot confirme son talent.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 4 mars 2018
    Merci pour cette œuvre sincère et déroutante. On sent le vécu.
    Tout d’abord, un jeu d’actrice superbe. La première partie vous montre ses deux jeunes femmes ( Celeste et Sihem ) au parcours different, perdues et accueillies dans un centre de désintoxication. La bas, elles ne trouvent pas leur place. Elles vont affronter le monde « réel ».
    La mise en scène, avec un camera à hauteur de tête, nous donne un tourbillon. Un tourbillon de vie. La fin est pour moi l’apothéose avec ses réunions d’addicts. La jeune Céleste ( Clémence Boisnard) nous dit « J’ai appris à arrêter de me battre ». Et, là, c’est clairement déroutant. On perd nos repères et on est complètement en empathie avec ses hommes et ses femmes. Comme toujours, la musique apporte du contenu à ce condensé d’émotions.
    Merci à la réalisatrice d’avoir donné à voir une œuvre si intime!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 mars 2018
    Poignant, bouleversant, comme rarement.
    Tout en pudeur et en sincérité, La Fête est Finie offre une ballade romantique et dramatique, à la lisière de la défonce et de l'espérance.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 mars 2018
    Marie Garel Weiss réalise un premier film touchant, qui comme beaucoup de premier film est quasi auto-biographique. Sur la représentation de l'amitié entre deux filles je ne peux pas m'empêcher de penser au film tornade de Houda Benyamina, Divine, la mise en scène est plus timide dans le film de Weiss. Les actrices qui jouent Zita et Céleste sont très bien, j'ai ma petite préférence pour le personnage taciturne de Zita qui est joué avec beaucoup de justesse, notamment les scènes finales quand, terrassée par la dépendance, un néant s'est installé dans son regard. Ah ce regard vide qu'il est bouleversant. Il me rappelle celui de Lady Lindon à la fin de Barry Lindon après la mort de son fils. Enfin, finalement, les scènes que j'ai préférées sont celles des réunions anonyme dans le centre de désintoxication et à Paris, des espaces des destins brisés où ces hommes et ces femmes réapprennent lentement à vivre, se reconstruisent après avoir touché le fond. C'est l'image d'une humanité déchirée par ses démons qui se relève, apprend à s'aimer, s'appuie sur les autres en servant de point d'appui. Et puis, cette curieuse phrase : "Je vais mieux, j'ai appris à laisser prise, j'ai arrêté de me battre" prononcée par Céleste à la fin et tellement loin de l'idée que je pouvais me faire de la lutte contre la dépendance. La lutte ne serait donc pas une question de volonté mais de lâcher prise. A la fin, je me demande quand même, si je n'aurais pas préféré tout simplement un documentaire bien fait sur le sujet...
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