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Un visiteur
4,0
Publiée le 4 août 2019
Pour être honnête, j’ai pris une claque. Le réalisme est poussé, une belle histoire d’amour, avec un petit jeune de banlieue qui essaye de s’en sortir mais pour qui sa naïveté va lui jouer des mauvais tours. La force de ce film c’est tout particulièrement le casting réussi à la perfection, ça joue bien, les personnages sont très attachants et pour des acteurs qui rentre dans le monde du cinéma je suis assez surpris.
Enfin bref bravo le staff et monsieur Marlin pour qui le travail n’a pas dû être facile avec tous ces jeunes à gérer
Pour être honnête, j’ai pris une claque. Le réalisme est poussé, une belle histoire d’amour, avec un petit jeune de banlieue qui essaye de s’en sortir mais pour qui sa naïveté va lui jouer des mauvais tours. La force de ce film c’est tout particulièrement le casting réussi à la perfection, ça joue bien, les personnages sont très attachants et pour des acteurs qui rentre dans le monde du cinéma je suis assez surpris.
Enfin bref bravo le staff et monsieur Marlin pour qui le travail n’a pas dû être facile avec tous ces jeunes à gérer
Film choc avec des acteurs non professionnels. La violence est omniprésente dans cette œuvre où règne constamment un rapport de force entre les individus. Le générique a fortes similitudes avec le film de Brian de Palma Scarface. Dés les premières minutes on est submergé dans cette histoire avec ces deux acteurs qui sont de véritables révélations dans le film Dylan Robert et Kenza Fortas. Le travail de documentation du réalisateur Jean-Bernard Marlin se ressent tout au long du film avec des situations bien réfléchis, des dialogues très proches du réel et un dénouement bien choisi. Zachary qui incarne Dylan Robert est un écorché vif pas aidé par sa famille livré à lui-même et amoureux. Shéhérazade incarnée par Kenza Fortas est l'élément qui lance l'intrigue du film et en même temps la problématique pour Zachary qui ne sais pas comment assumer un amour pour une prostituée. Dans un climat électrique sociétal dans les quartiers, entre rumeurs, rapport de force avec le règne pour celui qui est le plus fort et que les jeunes vont suivre car c'est le grand du quartier. Pour Zachary est de savoir comment conserver son amour avec une prostituée qu'est Shéhérazade et par conséquent comment conserver son identité au yeux de son entourage. Shéhérazade malgré ce statut de femme fatale dévoile son amour et sublime le film. Film à voir et à revoir. C'est une œuvre qui ne laisse pas indemne.
Film d'amour dur sur toile de fond de zonards marseillais, rejetons perdus de l'immigration maghrébine. Ces pauvres mômes se débattent ds un monde d'entre soi haineux, ss repère, ou règne des petits chefs ss éducation. Sous cet amas crasseux scintillent les sentiments entre 2 paumés de cette vie qui s'en sortiront peut être grâce à leur amour propre et aussi aux institutions qui leur donneront une 2nde chance. On a envie de voir leur suite....
L’histoire est simple, le film est très simple mais le film est excellent. Il est très nature avec des acteurs qui clairement sont novices mais du coup qui apportent une touche d’originalité et de vrai ce qui rend vraiment le film très bon. Les Césars pour la révélation masculine et féminine sont amplement mérités.
Film coup de poing! Le premier long métrage du réalisateur Jean-Bernard Marlin, déjà remarqué avec son court-métrage La Fugue (primé aux césars 2014 et Berlinade 2013), aborde avec une image presque documentaire, la rude réalité d’un quartier populaire de Marseille. En grande précarité, des jeunes filles se prostituent, quand les jeunes garçons sont trafiquants ou proxénètes. La beauté du film, outre la force et le talent des jeunes acteurs amateurs, tient dans le récit d’une histoire d’amour à la fois rugueuse et puissante (un Roméo et Juliette moderne). Dans la veine du nouveau cinéma français qui explore la porosité entre genres cinématographiques, Shéhérazade mêle des codes du documentaire, du thriller, du film noir et de la romance.
Un très beau film, qui met en lumière la complexité d'une vie et l'ambivalence de nos sentiments.
Un film passionnant et bouleversant. La perte de l'oeil n'était pas nécessaire, semble t-il, car Zach a déjà perdu beaucoup dans cette histoire, puisqu'il perd ses amis et sa famille de coeur. Le prix était déjà suffisamment fort et cher à payer.
Les acteurs sont intenses et authentiques. Un des plus beau film de cette année.
Très très beau film. On ne lâche jamais cette histoire, les personnages nous emportent. Les deux comédiens sont extraordinaires de justesse. La mise en scène est enlevée, forte, du cinéma, du vrai !
Les acteurs sont incroyables, grâce à eux on est complètement embarqués dans cette histoire. Les dialogues sonnent totalement justes. La relation entre les deux personnages est très touchante. Vraiment très beau film, très réussi.
Sacrément trash, malgré les images très réalistes et la mise en scène minimaliste de Sheherazade. Prenant et glacial, ce film se déroulant dans la cité phocéenne, met en scène les dégâts causés par le proxénétisme. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 4/5
Derrière ce titre qui évoque un orient féérique, se cache un premier film âpre, dérangeant par son aspect documentaire sans concession, oppressant par sa progression dramatique.
On suit Zachary, 17 ans, à sa sortie de prison : une mère peu présente, des amis un peu voyous, l'expérience de la rue. Zachary tombe amoureux d'une jeune fille de 15 ans qui se prostitue, et devient son proxénète. L'histoire d'amour est belle, mais semble vouée à mal se finir. Les embrouilles vont inévitablement survenir, au fil d'un engrenage implacable et parfois shakespearien.
Shéhérazade brille d'abord grâce à ses acteurs : tous non professionnels, choisis lors de castings sauvages, ils sont rayonnant de naturel. La façon dont le réalisateur Jean Bernard Marlin filme les bas-fonds de Marseille est quant à elle sidérante de vérité. Une fois accoutumé à l'accent mélangé au langage des cités et à l'image un peu sale, on est viscéralement immergé dans ces décors de chambre délabrée, de prostitution de rue et de foyers de placements.
En parvenant à montrer les traces d'enfance qui subsistent chez les deux personnages principaux, le film remue et captive : il est à la fois pesant et aérien, triste et joyeux, à l'image de la dernière scène, magnifique.
Zachary, 17 ans, vient de sortir de prison. Il erre dans les rues de Marseille et rencontre « Shéhérazade », une jeune prostituée qui va l’accueillir chez elle. Les deux adolescents vont s’aimer malgré leurs différences. En effet, à Marseille, l’homme arabe respecte les femmes mais pas les prostituées. Entre délinquance, milieu violent et histoire d’amour, ce film au ton brut nous plonge dans un univers réaliste grâce à une caméra qui filme ses comédiens non professionnels au plus près. Les dialogues, pas toujours simples à comprendre, comme le fera remarquer la juge, donnent encore plus de crédibilité à ce drame qui frôle avec le genre documentaire. S’en est presque un film courageux tellement il met en lumière le non-respect pour la femme dans certains milieux ou certaines cultures. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Excellente film, une plongée dans l’histoire de la banlieue marseillaise. La mise en scène est intrigante et une intrigue au fond glauque, des voyous maquereaux, le dénouement est une fleur bleue romantique et c’est aseptisant.
Ç est rude, dure à voir mais beau film, belle histoire avec des comédiens amateurs extraordinaires. Des pros qui font que l on navigue entre doc et comédie dramatique
Après avoir vu quelques navets récemment, Wallah enfin un film magnifique (désolé, pitoyable jeu de mots de ma part, mais clin d'oeil à cette expression récurrente dans le film !), qui nous plonge dans les quartiers nord de Marseille, dans son énergie et foisonnement quotidiens. Une vraie claque, grâce à l'approche très documentée du réalisateur et au choix d'un casting de non-acteurs qui ajoute à la dimension hyper-réaliste du film. Tout sonne juste et laisse une trace magnifiée et romanesque d'un univers socio-culturelle souvent caricaturé. La croyance en la beauté toujours possible et parfois terrée dans l'être et l'humanité donne un vrai espoir là où tout pourrait paraître sordide et inéluctable, et fait de Shéhérazade au sens littéral un vrai feel good movie grand public et non un petit film d'auteur au réalisme noir.