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fabrice d.
26 abonnés
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4,0
Publiée le 4 septembre 2021
C'est un film qui prend aux tripes, notamment lorsqu'on sait que l'histoire est basée sur un fait réel et que les acteurs ne sont pas (encore) des professionnels. On est dans "du pur jus" et c'est là la grande force du film. C'est donc un film de société avec la grande ville de Marseille en toile de fond.
Bon bah là clairement c'est pas mal du tout. Le film m'a pas mal touché. C'est trash, sale; tout ce que tu veux. Au final c'est assez mémorable. Un peu cliché, mais je ne doute pas que ça soit assez fidèle à la réalité; donc après tout pourquoi faire la fine bouche (je pose la question, pour de vrais). En parlant du cliché, j'ai cette sensation que ce film s'inscrit dans les dit "films de banlieue". Selon moi il faut être d'accords sur un point quand l'on va voir une fiction (dans tous les cas), un film a pour objectif d'émouvoir notre émotion artistique. De là je me contrefiche de savoir si il y a un message politique à faire passé à travers l'écran (du moins aujourd'hui même); et quand on fait un film sur les cités ou les gens des cité (plutôt), il y a un peu voir beaucoup de messages pour faire comprendre que les vrais problèmes, la "vrais vie" se trouve dans les cités. Je pense aux Misérables, à La Haine et Divines (ce sont des films que j'apprécie, mais. Les réalisateurs parlent de ce qu'ils connaissent, alors je les vois naturellement montrer leur monde. Ils sont légitimes. Cependant, ne sont pas très bon pour autant. Ils stagnent par leur manque d'ambition. Conséquences ce ne sont des films pas des films engagés ni des film très artistique. ils sont juste la qualité du divertissement de base. C'est pas un mal, puisque l'on a besoin d'une porte ouverte pour découvrir le cinéma quand on y est pas habitué mais au bout d'un moment ces films d'ouvertures s'épuisent) Bien sûre ça n''est pas le cas. Une cité est un lieu de vie et puis point barre. Allé dire que c'est là où c'est la merde et pas ailleurs c'est quand même intéressant, et faux par dessus le marché. Là où Shéhérazade ne fait pas ce raccourci bidon qui est assez inutile (puisqu'il s'agit avant tout de cinéma, pas d'une tribune). Dans Shéhérazade (donc), on montre la vie d'un gamin qui vie dans la merde, autant parce qu'il fait n'importe quoi autant parce qu'il y est un peu destiné. Et c'est fait, en plus de cela, avec beaucoup de justesse. C'est un film provoquant et intelligent.
+Là où je pense me tromper/me méprendre : Shéhérazade n'est pas le meilleur film de banlieue. C'est en tous cas un très bon (selon mes goûts actuel). Pour autant je suis incapable de savoir si Shéhérazade vaux plus que ces autres films évoqués précédemment. Au final je pense que La Haine reste un film avant tout artistique plus qu'engager (quoi qu'en disent le monde). Et donc que ma critique se contredit avec mon autocritique. Au du final, il vaut sûrement mieux d'admettre que j'essaie de rationaliser une de mes idées qui est infondée.
Malgré quelques longueurs qui tiennent sans doute à l'ambition de réalisme, un film assez formidable sur le passage à l'âge adulte de jeunes trop tôt abandonnés. La vie est dure quand même et Marseille a bien changé depuis Guédiguian.
Plus qu’un film sur les cités et la délinquance, une belle et intense histoire d’amour avec des scènes très réussies (le tribunal, le témoignage de Idir Azougli...).
C'est triste, c'est émouvant, c'est poignant. Un jeune Zachary, délaissé par sa mère, se retrouve à la rue, ou dans des foyers de jeunes à se démerder pour faire de l'argent. L'argent est d'ailleurs la préoccupation de tous les protagonistes du film, de tous les foyers pauvres des quartiers Nord de Marseille. Chacun fait comme il peut, les hommes vendent de la drogue, les femmes se prostituent. Cela peut paraitre assez cliché, cependant tout est crédible dans le film. Un langage familier, un accent marseillais, beaucoup d'emboucanades, de jurons et de promesses au nom de d'Allah. Nous suivons la vie de deux personnes, Shéhérazade, tapin et Zachary qui devient proxénète à ses dépends. Un dilemme se présente à lui. Je vous laisse regarder le film pour le découvrir.
Shéhérazade, tout sauf un conte des "1001 nuits" !!! Des enfants qui grandissent trop vite dans un monde où les adultes sont absents.... La rue, les rencontres broient ce qui reste d'humanité Le film dégage une énergie de tous les instants!
Tout au bout de la nuit, la lueur d'espoir, le chemin vers la liberté, grâce à l'Amour ? On veut y croire avec le réalisateur qui a la Foi qui renverse les montagnes..... Jean-Bernard Marlin: un réalisateur à suivre !
On peut parler de film brut, coup de poing, frontal. La force de Sheherazade est son authenticité à l’image des ses deux acteurs principaux qui fait que le film s’il n’épargne pas son spectateur ne tombe jamais dans le misérabilisme. C’est une œuvre sociale bouillante, qui menace de déborder à chaque instant. J’ai rapidement dis un mot sur les deux acteurs principaux mais il faut un peut plus s’attarder sur leurs prestations qui sont pour beaucoup dans le succès du film en particulier Kenza Fortas incroyable de sincérité et de naturelle qui fait croire dur comme fer à son personnage. Ce n’est pas un genre cinématographique dont je raffole habituellement mais ce film m’a vraiment cueilli.
À sa sortie, ce film a suscité beaucoup d’engouement et après l’avoir enfin vue, je peux dire que c’est mérité. La première chose qui m’a touché ce sont les acteurs. Il faut savoir que Dylan Robert & Kenza Fortas ne sont pas des acteurs professionnels. Ils ont été trouvés avec des « castings sauvages ». On sent beaucoup de naturel dans leur façon de jouer, voir du vécu. Ils ont l’attitude et le langage des jeunes Marseillais ce qui forcément plonge en immersion. Grâce à eux, le film devient comme une évidence. L’histoire est très dure mais prenante. On voit la violence de la rue et de l’envers du décor de la cité phocéenne. Nous allons être plongés dans des milieux peu fréquentables, mais qui sont le quotidien de jeunes mises au ban de la société. On aura donc un drame saisissant de réalisme. Oui, ce que vous allez voir dans ce film n’est pas de l’exagération ou de la romance, mais une toile sombre et crue. Il nous montre que certaines personnes sont prises dans un courant de la vie qui les conduits à la noyade, et que pour s’en sortir, ils doivent nager de toutes ses forces à contre-courant même si la tentation serait de se laisser porter. Pour ceux qui veulent fermer les yeux sur cette réalité, SHÉHÉRAZADE est un électrochoc
Une vraie force dans le scénario porté par des jeunes acteurs sorti de cet univers des quartiers de Marseille et une "couleur" remarquable. Un film intense a ne pas manquer.
un film choc brut avec des acteurs novices. Ils jouent naturellement sans fioritures dont certains sont passés par la case prison ce qui rend le film très réaliste. Une histoire d'amour entre 2 ados blessés par la vie. BRAVO à ces acteurs et actrices qui vibrent et font vibrer ce film une réussite
"Shéhérazade" est un film poignant; puissant et dur. Le film défile devant nos yeux en toute simplicité mais ne manquera pas de marquer son téléspectateur...
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4,0
Publiée le 14 septembre 2019
La surprise de la rentrèe 2018! Avec une sensibilitè à fleur de camèra, Jean-Bernard Marlin a signè avec "Shèhèrazade" un vèritable coup de maître! La critique enthousiaste salue ce premier long-mètrage exaltant et follement romantique aux partis pris de mise en scène originaux! La beautè èpoustouflante de cette love story solaire et parfaitement maîtrisèe n'a d'ègale que de son ambition! Agès de 17 et 16 ans, Dylan Robert & Kenza Fortas crèvent littèralement l'ècran en y imposant leur jeunesse, leur fougue et leur authenticitè! Les grands gagnants des Cèsar 2019, ce sont eux et Jean-Bernard Marlin qui reçoit le Cèsar ô combien mèritè du meilleur premier film! Comme quoi la rigueur et l'exigence sur un tournage qu'on imagine compliquè et èprouvant, ça paye! Car si Marseille et la vie paraissent si rèels dans cette vraie proposition de cinèma, c'est parce que le rèalisateur a employè avec habiletè la mèthode de Scorsese dans "Mean Streets". B.O entraînante...
Il arrive parfois que les français fassent de bons films, Sheherazade est un de ceux-là ! Le rythme un peu lent fait parfois bailler mais le jeu d'acteur absolument parfait et les quelques scènes d'actions suffisent à tenir en haleine. Dommage que la BO, là aussi splendide, ne soit pas plus présente que ça. Le Roméo & Juliette des temps modernes, ce serait dommage de passer à côté !