Mon compte
    Shéhérazade
    Note moyenne
    4,0
    2806 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Shéhérazade ?

    197 critiques spectateurs

    5
    57 critiques
    4
    78 critiques
    3
    34 critiques
    2
    10 critiques
    1
    6 critiques
    0
    12 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Ilaîm K
    Ilaîm K

    22 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Super surprise ! Une histoire d'amour touchante sur fond de misère des quartiers sensibles. La bande annonce ne rend pas justice à ce film.
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    24 abonnés 883 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Très beau film avec de jeunes acteurs absolument excellents. On se prend totalement au jeu d'un scénario qui aurait pu noyer d'autres réalisateurs. La fable morale est présente mais crédible, sans excès d'empathie. Digne des meilleurs films de réalisme social produit ces dernières années. A voir impérativement.
    Thelma S
    Thelma S

    32 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Par quelle virtuosité on est plongée dans l'univers sombre et misérable des rues de Marseille ! On ne peut rester indifférent devant les deux jeunes acteurs qui vivent et respirent si passionnément.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    69 abonnés 781 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2021
    En voyant la bande-annonce de Sheherazade, je me suis dit, ça va être chaud pour suivre tous les dialogues si je vais le voir. Ayant vu le film, je confirme que c'est partiellement vrai… Et somme toute pas important, car la réalisation transpire à donf la réalité . Dylan Robert n'essaye pas de nous "enboucanner" comme il dit, il est complètement Zac le héros masculin. le Et c'est la réussite essentielle du jeune réalisateur JB Marlin. Quel talent pour dénicher des acteurs non professionnels, sortis pour certains à peine de prison! A partir d'un fait divers réel, il a construit une histoire d'amour dans un univers de jeunes paumés et marginalisés. Marseille, la ville des mélanges culturels, le port d'arrivée des migrants et le lieu traditionnel de beaucoup de trafics, sert de décor sombre, baigné dans une lumière à la façon des films de Coppola des années 80. Marlin a su transcender la réalité pour sortir du pur documentaire et construire une vraie histoire, basée entre autre sur une relation mère-fils , du style," je t'aime moi non plus", et marquée par l'absence du père, générateur d'une vie sans barrières ni ligne jaune à ne pas franchir. Ma seule toute petite réserve concerne la fin. spoiler: Le futur du couple apparaît soudainement facile et toute tracée dans une relation apaisée. Oui c'est que l'on souhaite, mais l'histoire ce qui précède débouche dans bien des cas sur des rechutes, voir se terminer au pire par une mort violente qui fera brièvement la une des médias locaux
    . N'oublions pas de mentionner l'excellente partenaire féminine Kenza Fartas. Après cette réussite, on ne que souhaiter aux deux héros d’enchaîner avec de nouveaux tournages. Pas le plus facile, ici ils ont joué et ri sur le tournage en revivant leur propre univers dans les quartiers défavorisés. Ciné - septembre 2018
    Laurent C.
    Laurent C.

    260 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 septembre 2018
    Le générique s’ouvre sur des images d’archive. Celles des premiers travailleurs immigrés à débarquer sur le port de Marseille, puis celles des baraquements insoutenables où ces salariés ont été logés, puis celles de ces cités marseillaises immenses, construites rapidement dans l’ignorance complète des effets destructeurs d’une telle politique de la ville. Et, brutalement, sans aucune césure, la caméra s’invite dans une prison pour mineurs. Zachary a 17 ans. Il a les cheveux longs à la façon d’un petit Rimbaud contemporain. Il est comme beaucoup de ces gamins, à la fois totalement vulnérable et attachant, tout autant qu’il peut se révéler teigneux et violent. L’éducatrice l’attend à la sortie de la maison d’arrêt. Et elle lui dit que sa mère est trop malade pour venir le chercher.

    Tout est là dans ce début de film. Tout est dit de l’horreur du sentiment d’abandon par un gosse de banlieue à l’égard de sa mère. Tout est dit de l’impuissance des institutions éducatives, sociales et judiciaires pour faire face dignement à ces parcours de vie chaotiques et déstructurés. Tout est dit des impossibilités à répondre dans la durée et la cohérence à ces parcours de réinsertion professionnelle et sociale, que les pouvoirs publics ont tendance à résumer à un empilement de dispositifs, au lieu de prendre en compte la complexité des parcours de vie qui conduisent à la rupture.

    Zachary rencontre l’amour à travers la belle Shéhérazade. Shéhérazade semble mineure aussi. Elle vit dans un appartement pouilleux du centre-ville où elle s’adonne à la prostitution. Elle a été placée aussi en institution éducative dont elle ne retient rien de structurant, à la suite de conflits avec sa propre mère. La rue, les jeux de pouvoir, les clients sans foi ni loi, les fonctionnements mafieux, orchestrent les mœurs de ces jeunes-femmes ou de ces travestis qui tentent de survivre. Elle suce son pouce comme une petite fille tout autant qu’elle cède aux intérêts lubriques d’hommes mûrs et sans scrupule.

    « Shéhérazade » est un film brillant et entier qui filme avec une belle énergie, les destins brisés de ces adolescents et leur famille. Le propos est volontairement réaliste et sans fard. Le spectateur ne peut qu’admirer le travail de documentation que l’heureux victorieux du Prix Jean Vigo a entrepris pour rendre compte d’une réalité aussi dramatique. Son film aide résolument à une prise de recul sur les paradoxes qui secouent nos institutions judiciaires et sociales qui doivent, à coups de moyens limités, réparer des vies aussi brisées. En même temps, « Shéhérazade » ne cède pas à un pessimisme béat, car, au-delà de toutes choses, demeure la magie de la jeunesse, capable du pire certes, mais souvent du meilleur.
    Sarah
    Sarah

    7 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 septembre 2018
    Un jeu d'acteur absolument fabuleux. Des personnages attachants. Une histoire bouleversante. Ce film m'a profondément touchée. Je recommande vivement
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 septembre 2018
    Magnifique film
    Le coup de cœur de la rentrée
    Des acteurs sincères et sensibles
    Une histoire nous tenant en haleine
    Un petit chef d’œuvre
    Delphine P.
    Delphine P.

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 septembre 2018
    j'arrête pas de repenser à ce film. C'est fort et les acteurs sont tellement bons ! A voir absolument !
    Nico H.
    Nico H.

    17 abonnés 170 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 septembre 2018
    Un petit film rythmé et assez élégant qui n'invente rien mais pose sa pâte et réussit des portraits touchants, en plus d'un scénario qui se termine de façon hyper intelligente. Bravo.
    Scénario Catastrophe
    Scénario Catastrophe

    31 abonnés 156 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Voici un film hyper réaliste, plutôt bien réussi dans son genre. À la limite avec le documentaire, ce qu'il nous livre est intéressant et important. Le choix des acteurs non professionnels, issus des foyers ou provenant des prisons donne du sens à cette démarche et amplifie sa dimension politique. Aussi, la vision donnée sur le proxénétisme change et fait réfléchir. Ce film est une bonne proposition, les acteurs sont bien dirigés mais la mise en scène est un peu faible et manque de réelle inventivité, il n'y a pas d'images vraiment marquantes et les tons chauds ne laissant pas apparaître suffisamment de contrastes.
    Stéphane C
    Stéphane C

    63 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 septembre 2018
    Un film d'une très grande intensité aussi bouleversant que pathétique. C'est avant tout une histoire d'amour qui se construit à travers la fureur du langage, la transgression et la violence sociale des bas-fonds de la cité phocéenne... Une très belle pépite !
    🎬🎬🎬🎬
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 septembre 2018
    Une réalité sordide . Un vide effrayant . Des êtres frustres violents stupides sans aucune bribe de langage, de culture même alternative, de sensibilité On en sort effrayé. écoeuré par ce monde brutal .
    Une histoire d'amour ? Quelle histoire d'amour entre un minable proxénète pleutre et stupide qui profite de l'esclavage qu'il inflige à sa compagne et une pauvre fille obligée de recevoir en échange une protection qu'il s'avère incapable d'assumer
    Un moment de grace quand ils s'enfuient aprés avoir volé les vêtements puis une longue descente dans le sordide et le glauque.
    Quel est le sens de tout ça ? Peut être effrayer le bourgeois ou enthousiasmer le critique petit bourgeois pour un monde qu'il ne connait pas et qu'il idéalise.
    On se lasse vite de cette plongée documentaire dans le glauque .
    On en vient à éprouver une profonde empathie pour les éducateurs, médecins, flics... qui subissent la violence gratuite ,sauvage et stupide de ces abrutis .
    No future mais sans l'idéal et la poésie révolutionnaire des punks .
    Peu d'intérêt
    Jorik V
    Jorik V

    1 279 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 septembre 2018
    Au début, on a très peur. Et cela dure durant un bon quart d’heure. « Shéhérazade » est même agaçant voire horripilant et on vient à se demander comment on va tenir tout le film. En effet, on se dit que ce film va plonger tête la première dans toutes les facilités inhérentes aux films de cités et de quartiers. On doit subir des dialogues du cru parfois incompréhensibles, où la langue française est tellement châtiée que Molière s’en retournerait dans sa tombe, et les poncifs que l’on peut redouter dans ce type de films pleuvent comme des grêles. Mais, bizarrement et sans que l’on s’en rende compte, le long-métrage se fait tour à tour plus doux ou plus radical mais surtout moins consensuel face au genre et finit par nous emporter complètement. L’histoire d’amour singulière entre ces deux héros, un jeune délinquant tout juste sorti de la prison pour mineurs et une toute aussi jeune prostituée, nous scotche à notre siège pour ne plus nous lâcher. Des personnages à priori déplaisants auxquels on se surprend à s’attacher.

    Jean-Bernard Marlin réussit le tour de force de renouveler le genre du film de banlieue et de ses archétypes en créant sa propre voie. Pour un premier film, c’est d’une maîtrise incontestable à tous niveaux. La mise en scène est au plus près des protagonistes et ne les lâche pas d’une semaine sans tomber dans le travers de la caméra à l’épaule qui donne mal à la tête tandis que le scénario est d’une précision chirurgicale. Hormis un dernier quart d’heure peut-être moins passionnant lorsqu’il s’embarque dans une affaire de viol et de jugement, on passe deux heures fascinantes aux semelles de ce couple pas comme les autres sans que jamais notre attention décroche. A cheval entre le polar sans concession et une histoire d’amour contrariée par les conventions et les lois de la cité, « Shéhérazade » frappe fort partout là où il s’aventure. Même sur le terrain social c’est tout à fait probant et d’un réalisme incontestable, preuve du passé de documentariste d’un metteur en scène qui connaît sur le bout des doigts les lieux et les gens qu’il filme. On y ressent parfaitement le déterminisme social de ces jeunes qui foncent droit dans le mur, désemparés par une société qui ne leur a pas fait de cadeaux. Marlin ne les excuse pas mais, grâce à des images d’archives en noir et blanc intelligemment placées durant le générique, montre que c’est nos gouvernements qui sont à l’origine de cette immigration massive devenue ingérable.

    Dans ce long-métrage, on a affaire à toute une bande d’acteurs non professionnels totalement incroyable. Et c’est là qu’on se dit que la direction d’acteurs est savamment maîtrisée aidée par des comédiens amateurs particulièrement bien choisis. Ils sont effarants de naturel ! Dans « Shéhérazade » se place un souffle romanesque qu’on n’attendait pas si décoiffant. Il y a dans ce film une beauté confondante nichée dans des instants de grâce et d’amour entre ces deux jeunes paumés. Malgré la dureté du sujet et grâce à une énergie incandescente et incessante, nos cœurs s’embrasent pour Zak et Shéhérazade. De plus, le rythme est là et Marlin ne nous laisse pas une minute de répit en nous plongeant dans cet engrenage infernal. Ce film sur une certaine jeunesse apparaît comme le croisement malin entre « L’Esquive » de Kechiche et « La Haine » de Kassovitz s’il fallait vraiment le situer quelque part, entre douceur et rage, entre passion et révolte. Mais, les références ne sont pas indispensables tant cette œuvre est unique. Dans tous les cas, c’est un coup de force et de maître qui marquera les esprits et qui a l’intelligence de se doter d’une fin, pour une fois, positive.

    Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
    Jean H.
    Jean H.

    3 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 septembre 2018
    C'est bien plus qu'un énième film sur les banlieues c'est du Roméo et Juliette des quartiers nord de Marseille ils sont beaux tous les deux ils sont remarquablement filmés bon la langue n'est pas toujours compréhensible
    Lucie O.
    Lucie O.

    41 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 septembre 2018
    Une pépite. L’acteur principal Dylan Robert est un diamant brut en duo avec l’époustouflante Kenza Fortas. Le film est magnifique à regarder tout est beau. J’ai plus qu’adorée. A voir et à revoir. Un "divines" à la marseillaise.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top