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Un visiteur
4,5
Publiée le 9 septembre 2018
Le néo-réalisme à la française fait le bonheur des spectateurs. Des acteurs d’une grande justesse dans leur jeu, des situations crédibles, une mise en scène mettant en valeur le jeu des acteurs. Du grand art...
Très bon film et notamment l’ambiance dans la salle par les Marseillais ! Beaucoup d’éclat de rire ..... petit bémol : le son qui est de plus en plus fort dans Les salle (ça devient insupportable)
Encore un film sur des cas sociaux qui magouillent. Au lieu de montrer ceux issus de ces quartiers qui s'intègrent etqui s'en sortent, toujours le misérabilisme. Quant aux performances d'acteur est ce compliqué de jouer ce que l'on est. On en reparlera si un jour ils sont capables de jouer autre chose.
Un film parfait. Une vraie réalisation, de vrais interprètes, des sujets abordés réelles et contemporains . Quel bonheur de voir un film comme celui là.
A voir pour découvrir la réalité de certains milieux marseillais. Pas édifiant mais réaliste. Une belle fiction documentaire avec des acteurs toniques / vivants tenant leur rôle. Ne fais pas rêver ... malheureusement.
Film très touchant, les acteurs jouent très bien et on vit leurs sentiments avec eux. On peut même dire que c'est une belle histoire d'amour quoique pas très ordinaire . A voir absolument !
Un film très percutant et un acteur remarquable. La violence et l'émotion se font écho en permanence dans ce film qui ne laisse pas le spectateur indemne.
un film très intéressant sans concession avec son langage cru sans filtre qui nous montre la rencontre entre un jeune sortant de prison et une jeune fille qui se prostitue. les jeunes acteurs amateurs nous livre avec force une oeuvre puissante.
Le premier film de Jean-Bernard Marlin porte le titre de Shéhérazade mais c'est surtout aux basques de son compagnon Zachary qu'il nous entraîne dans un Marseille populaire et dangereux. Plus rebelle la vie de ces deux adolescents entre délinquance et prostitution qui vont vivre une histoire d'amour qui pendant longtemps ne dit pas son nom. C'est tout le prix du film que cette irruption du romanesque dans une réalité aux relents sordides, traité par le réalisateur autant avec puissance qu'avec un vrai style, lumineux et plein de grâce, comme le Kechiche des débuts. Le récit est linéaire, très dialogué (difficile à suivre parfois étant donné la tchatche des protagonistes) et vibrant avec de larges plages intimistes où excellent les deux acteurs principaux, non professionnels mais remarquablement dirigés. Shéhérazade culmine vers son dénouement, une simple scène de procès, sobrement réalisée mais riche en enjeux et susceptible de faire basculer l'existence des deux minots. Pas d'angélisme ni de misérabilisme, Marlin a su trouver le ton juste pour une histoire qui à défaut d'originalité est rehaussée par sa sincérité, son humanité et ce qui est moins habituel, son élégance de trait.
Film découvert en avant-première au Festival du Film Francophone d'Angoulême, où il a raflé le Valois des étudiants, celui de la meilleure musique & surtout le Valois de diamant décerné par le jury. Longue vie de projets à épanouir au réalisateur Jean-Bernard Marlin dont c'est le 1er film, aux merveilleux acteurs Dylan Robert et Idir Azougli, ainsi qu'à tous les autres!
Et qui après avoir vu ce film pourrait nier l'absolue nécessité d'un Revenu de Base/Allocation Universelle/Revenu du Citoyen pour, à l'ère des machines et des logiciels, sécuriser chacun dans son parcours de vie et permettre une dignité partagée?
1er film pour le réalisateur Jean Bernard Marlin qui signe avec Shéhérazade un premier tour de force. Le film suit Zachary, un jeune complètement paumé, qui vient juste de sortir de prison à cause de nombreux vols par ci par là. A peine remis en liberté, il va faire la connaissance d'un groupe de fille, en particulier Shéhérazade, qui va faire naître chez lui des sentiments de plus en plus fort. Le problème, c'est que Shéhérazade est une prostituée vivant dans un appart insalubre, et qui vit complètement déconnectée de la réalité. Et c'est la que la descente en enfer commence... Violence, argent facile, prostitution et même le viol seront de la partie. C'est vrai qu'au début on se demande s'y on va réellement s'attacher aux personnages, tant ils paraissent antipathiques au possible, vulgaires et sans avenir. Mais c'était sans compter la réalisation de Mr Marlin, qui va filmer au plus proche de ses acteurs et nous faire vivre leurs mésaventures au cœur d'une spirale infernal. Les acteurs, quasiment tous débutants, font pleinement exister leurs personnages et leurs donnent une belle profondeur à tous, ils crèvent littéralement l'écran par leurs naturels. Les scènes intimistes sont fortement réussis, superbement éclairés et mis en scène, on ressent une émotion forte pour nos deux personnages principaux. D'un réalisme profond et touchant, Shéhérazade est un film poignant plus que réussi à mon goût.
Zachary et Shéhérazade, deux « minots » de Marseille. Deux ados issus de l’immigration qui mixent encore français et arabe. Avec la « tchatche » des quartiers nord en plus, faut suivre ! Ils ont poussé un peu sauvagement dans la rue, laissés en déshérence par les familles. La délinquance les a attrapés tôt : vols, violences, drogue, prostitution… A peine sorti de tôle et en fugue du foyer d’accueil, Zac s’est remis à « charbonner » la nuit sur la lande. Paumé et têtu, il avance en se méfiant de ceux qui veulent « l’emboucaner ». Un soir, Zac tombe sur une copine d’enfance qui tapine du côté de la gare. Une romance marseillaise est née… Shéhérazade ne trouve rien de mieux que de confondre mec et mac ! Et s’endort dans ses bras en suçant son pouce. Un mac de 17 ans incapable d’enrayer son embardée, car il « n’arrive plus à avoir du cœur ». Ce n’est pas vraiment un conte des « Mille et une nuits » que raconte Jean-Bernard Marlin dans son premier film. Plutôt une vibrante histoire d’amour percutée la violence d’une société qui peine à produire de l’intégration. Passer du romanesque au réel et réussir un mélo sans pathos. Filmer le sordide et la grâce avec la même exigence documentaire, c’est l’exercice très réussi du jeune réalisateur passé par les mêmes quartiers que ses héros qui semblent venus de chez Pasolini ou Kechiche. Comme tout le casting qui est formidable, les deux acteurs principaux ne jouent pas un rôle, ils l’incarnent comme s’ils vivaient leur vie à l’écran. Dylan Robert et Kenza Fortas sont confondants de naturel et de sincérité. Avec eux, Shéhérazade devient une fable étincelante