Mon compte
    Shéhérazade
    Note moyenne
    4,0
    2806 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Shéhérazade ?

    197 critiques spectateurs

    5
    57 critiques
    4
    78 critiques
    3
    34 critiques
    2
    10 critiques
    1
    6 critiques
    0
    12 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 septembre 2018
    Une réalité sordide . Un vide effrayant . Des êtres frustres violents stupides sans aucune bribe de langage, de culture même alternative, de sensibilité On en sort effrayé. écoeuré par ce monde brutal .
    Une histoire d'amour ? Quelle histoire d'amour entre un minable proxénète pleutre et stupide qui profite de l'esclavage qu'il inflige à sa compagne et une pauvre fille obligée de recevoir en échange une protection qu'il s'avère incapable d'assumer
    Un moment de grace quand ils s'enfuient aprés avoir volé les vêtements puis une longue descente dans le sordide et le glauque.
    Quel est le sens de tout ça ? Peut être effrayer le bourgeois ou enthousiasmer le critique petit bourgeois pour un monde qu'il ne connait pas et qu'il idéalise.
    On se lasse vite de cette plongée documentaire dans le glauque .
    On en vient à éprouver une profonde empathie pour les éducateurs, médecins, flics... qui subissent la violence gratuite ,sauvage et stupide de ces abrutis .
    No future mais sans l'idéal et la poésie révolutionnaire des punks .
    Peu d'intérêt
    Juio81
    Juio81

    8 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 septembre 2018
    Encore un film sur des cas sociaux qui magouillent. Au lieu de montrer ceux issus de ces quartiers qui s'intègrent etqui s'en sortent, toujours le misérabilisme. Quant aux performances d'acteur est ce compliqué de jouer ce que l'on est. On en reparlera si un jour ils sont capables de jouer autre chose.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 août 2018
    Un film Intense et émouvant porté par de jeunes acteurs débutants et prometteurs. Nous sommes emportés malgré nous dans cette spirale infernale de la vie dans la rue d'un ado délaissé par l'amour maternel et d'une jeune fille qui se prostitue pour s'en sortir. Bouleversant !!
    Sandy06
    Sandy06

    6 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 novembre 2020
    Dans quelle langue parlent les acteurs ? J'ai vraiment dû m'accrocher pour comprendre les dialogues (d'une pauvreté incommensurable ). Entre, le langage des quartiers qui m'est inconnu, et les accents de ces jeunes issus de l'immigration. . . J'avoue que j'ai eu du mal. J'ai quand même tenu jusqu'à la fin car on s'attache finalement à ces 2 tourtereaux et on veut les voir se dépêtrer de tous leurs problèmes. On ne peut s'empêcher de penser au film Capharnaüm, prix du jury à Cannes en 2018. L'histoire d'un petit garçon de 9 ans qui porte plainte contre ses parents pour l'avoir mis au monde dans un quartier de misère et qui ne s'occupent pas de lui. Le sujet est le même: pire que le manque d'éducation, c'est le manque d'amour qui fait que ces enfants deviennent des animaux en grandissant. Terrible constat
    Jmartine
    Jmartine

    169 abonnés 677 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 septembre 2018
    Il y a deux ans, j’avais été impressionné par Chouf, film de Karim Dridi , film âpre, nerveux, prenant…je n’ai pas ressenti le même choc avec Shéhérazade, premier long métrage de Jean-Bernard Marlin, pour lequel il a reçu le prix Jean-Vigo …Pour faire en sorte que son film soit le plus réaliste possible, il a en plus de son travail de documentation , notamment en passant plusieurs mois dans le quartier de la Rotonde où se prostituent des jeunes femmes, choisit des comédiens non professionnels , prenant le temps qu’il fallait, recourant au casting sauvage à travers les quartiers de la ville , passant par les foyers et sortie de prison…Dylan Robert le titulaire du rôle principal, Zachary , venait de sortir de l’Etablissement pénitentiaire pour mineurs de Marseille , Kensa Fortas qui joue Shéhérazade, vit dans le quartier de la Belle de Mai et est passée elle aussi par la case foyer…Entre la prison et le plateau, les acteurs ont participé à des ateliers pour apprendre à jouer devant une caméra…Zachary sort du centre pénitentiaire pour mineurs , où il a été placé pour vols…sa mère étant sans emploi ne cherche pas à le récupérer , il est placé en foyer dont il s’échappe assez vite pour rejoindre la rue…il trouve dans le quartier de la Rotonde, Shéhérazade , qui glisse vers la prostitution et qu’il a connu à l’école quelques années auparavant…Zachary tombe amoureux et j’érige en protecteur de Shéhérazade et de quelques autres jeunes femmes…c’est un film hyper réaliste, naturaliste…c’est aussi un film glauque , l’image n’est pas très belle, délavée, les intérieurs sombres et les extérieurs souvent de nuit…où est la belle lumière de Marseille ?? Les acteurs ayant amené leur diction bien trop rapide, leur langage habituel mélange d’argot français et arabe, les dialogues simplissimes spoiler: ponctués de « je m’en bats les c …. » toutes les cinq minutes…
    n’ont guère été de mon goût …Sans le ressort émotif de cette idylle entre Zachary et Shéhérazade, les deux acteurs sont d’une juste intensité, ce premier long métrage ne serait qu’une chronique supplémentaire sur les quartiers de Marseille avec son lot habituel de trafics et de violences
    ffred
    ffred

    1 729 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 janvier 2019
    Premier film du marseillais Jean-Bernard Marlin. Pour un coup d'essai, voilà une mise en scène d'une belle maitrise. Cela ne commence pourtant pas très bien. Les personnages sont agaçants, l'histoire peu attractive et déjà vue, et on ne comprend pas très bien les dialogues. Mais petit à petit on le laisse envahir par l'énergie, le souffle et d'urgence que dégagent le récit et cette histoire d'amour sur fond de misère sociale. Tous les jeunes comédiens sont non-professionnels, et jouent quasiment leurs propres rôles (les faits sont inspirés de la réalité), même ceux des avocats, gardiens de prison ou autres éducateurs. On finit par s'attacher à tout ce petit monde et espérer une fin heureuse. Au final, un premier long métrage aux allures de documentaire, aussi sec que solaire, aussi violent que romantique. Un metteur en scène à suivre.
    Christoblog
    Christoblog

    835 abonnés 1 684 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2019
    Derrière ce titre qui évoque un orient féérique, se cache un premier film âpre, dérangeant par son aspect documentaire sans concession, oppressant par sa progression dramatique.

    On suit Zachary, 17 ans, à sa sortie de prison : une mère peu présente, des amis un peu voyous, l'expérience de la rue. Zachary tombe amoureux d'une jeune fille de 15 ans qui se prostitue, et devient son proxénète. L'histoire d'amour est belle, mais semble vouée à mal se finir. Les embrouilles vont inévitablement survenir, au fil d'un engrenage implacable et parfois shakespearien.

    Shéhérazade brille d'abord grâce à ses acteurs : tous non professionnels, choisis lors de castings sauvages, ils sont rayonnant de naturel. La façon dont le réalisateur Jean Bernard Marlin filme les bas-fonds de Marseille est quant à elle sidérante de vérité. Une fois accoutumé à l'accent mélangé au langage des cités et à l'image un peu sale, on est viscéralement immergé dans ces décors de chambre délabrée, de prostitution de rue et de foyers de placements.

    En parvenant à montrer les traces d'enfance qui subsistent chez les deux personnages principaux, le film remue et captive : il est à la fois pesant et aérien, triste et joyeux, à l'image de la dernière scène, magnifique.
    Stéphane C
    Stéphane C

    63 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 septembre 2018
    Un film d'une très grande intensité aussi bouleversant que pathétique. C'est avant tout une histoire d'amour qui se construit à travers la fureur du langage, la transgression et la violence sociale des bas-fonds de la cité phocéenne... Une très belle pépite !
    🎬🎬🎬🎬
    jaja77
    jaja77

    61 abonnés 1 326 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 septembre 2018
    un très bon drame tiré d'une histoire vraie de la vie des jeunes des cités dans le milieu marseillais. les acteurs sont parfaits avec surtout les 2 personnages principaux qui jouent avec justesse et réalité ainsi qu'une belle mise en scène. tout est bien filmé qui nous plonge ici dans un style documentaire de réalisme. un très bon moment on en ressort émus.
    montecristo59
    montecristo59

    40 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 septembre 2018
    Dans le genre docu-fiction, JB Marlin nous assène un uppercut à l'estomac plutôt efficace ! Ses deux têtes d'affiche aussi bien que les seconds rôles sont criants de naturel : dans leur langue épurée de mots, parfois difficile à appréhender tant leur débit est rapide et leur diction sommaire, ils sont le mal-être d'humains dont on pourrait dire qu'ils sont cassés s'ils étaient tant soit peu construits au préalable. Familles éclatées, absentes ou démissionnaires, absence de repères, errance au jour le jour, débrouille amorale vers l'argent facile, tout cela côtoie l'aspiration vers un peu d'amour, comme un graal inatteignable... Au coeur de la précarité l'instinct prime toujours sur la gamberge et tire leur vie vers l'animalité, vers une violence latente et toujours prête, toujours tout près d'exploser. Pourtant, Zac et son amie Kenza, de coups de sang en coups de poing, de passes sordides en coups de feu, réussissent à marcher cahin caha vers une certaine dignité, même s'il faut passer par la case prison. Sur leur vie hors des clous, sur la crasse de leur piaule passe parfois la belle lumière méditerranéenne... Poignant !
    Lucie O.
    Lucie O.

    41 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 septembre 2018
    Une pépite. L’acteur principal Dylan Robert est un diamant brut en duo avec l’époustouflante Kenza Fortas. Le film est magnifique à regarder tout est beau. J’ai plus qu’adorée. A voir et à revoir. Un "divines" à la marseillaise.
    fandegrosblockbuster
    fandegrosblockbuster

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 septembre 2018
    Une bouleversante histoire d'amour dans un Marseille ultra contemporain. Le film a l'ampleur romanesque de La cité de Dieu ou de Scarface. Jamais vu ça dans le cinéma français. Les acteurs sont incroyables et la bande son est démente.
    csma
    csma

    4 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 octobre 2018
    Je n'ai pas compris le quart des dialogues...langage banlieue inaudible ...des propos expulsés de la gorge plutôt que parlés...une diction inexistante avec un vocabulaire tellement pauvre, qu'il tourne autour des mêmes expressions lapidaires et vulgaires. Un tableau effrayant de certains quartiers marseillais, emprisonnés dans la pauvreté, l'insécurité, l'absence totale de socialisation. Le film fournit renvoie certainement une image réaliste d'une partie de cette jeunesse, totalement dévoyée, en mode survie, et probablement difficile à réinsérer, tellement les lacunes éducatives sont profondes. Inquiétant mais pas surprenant.
    Jorik V
    Jorik V

    1 279 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 septembre 2018
    Au début, on a très peur. Et cela dure durant un bon quart d’heure. « Shéhérazade » est même agaçant voire horripilant et on vient à se demander comment on va tenir tout le film. En effet, on se dit que ce film va plonger tête la première dans toutes les facilités inhérentes aux films de cités et de quartiers. On doit subir des dialogues du cru parfois incompréhensibles, où la langue française est tellement châtiée que Molière s’en retournerait dans sa tombe, et les poncifs que l’on peut redouter dans ce type de films pleuvent comme des grêles. Mais, bizarrement et sans que l’on s’en rende compte, le long-métrage se fait tour à tour plus doux ou plus radical mais surtout moins consensuel face au genre et finit par nous emporter complètement. L’histoire d’amour singulière entre ces deux héros, un jeune délinquant tout juste sorti de la prison pour mineurs et une toute aussi jeune prostituée, nous scotche à notre siège pour ne plus nous lâcher. Des personnages à priori déplaisants auxquels on se surprend à s’attacher.

    Jean-Bernard Marlin réussit le tour de force de renouveler le genre du film de banlieue et de ses archétypes en créant sa propre voie. Pour un premier film, c’est d’une maîtrise incontestable à tous niveaux. La mise en scène est au plus près des protagonistes et ne les lâche pas d’une semaine sans tomber dans le travers de la caméra à l’épaule qui donne mal à la tête tandis que le scénario est d’une précision chirurgicale. Hormis un dernier quart d’heure peut-être moins passionnant lorsqu’il s’embarque dans une affaire de viol et de jugement, on passe deux heures fascinantes aux semelles de ce couple pas comme les autres sans que jamais notre attention décroche. A cheval entre le polar sans concession et une histoire d’amour contrariée par les conventions et les lois de la cité, « Shéhérazade » frappe fort partout là où il s’aventure. Même sur le terrain social c’est tout à fait probant et d’un réalisme incontestable, preuve du passé de documentariste d’un metteur en scène qui connaît sur le bout des doigts les lieux et les gens qu’il filme. On y ressent parfaitement le déterminisme social de ces jeunes qui foncent droit dans le mur, désemparés par une société qui ne leur a pas fait de cadeaux. Marlin ne les excuse pas mais, grâce à des images d’archives en noir et blanc intelligemment placées durant le générique, montre que c’est nos gouvernements qui sont à l’origine de cette immigration massive devenue ingérable.

    Dans ce long-métrage, on a affaire à toute une bande d’acteurs non professionnels totalement incroyable. Et c’est là qu’on se dit que la direction d’acteurs est savamment maîtrisée aidée par des comédiens amateurs particulièrement bien choisis. Ils sont effarants de naturel ! Dans « Shéhérazade » se place un souffle romanesque qu’on n’attendait pas si décoiffant. Il y a dans ce film une beauté confondante nichée dans des instants de grâce et d’amour entre ces deux jeunes paumés. Malgré la dureté du sujet et grâce à une énergie incandescente et incessante, nos cœurs s’embrasent pour Zak et Shéhérazade. De plus, le rythme est là et Marlin ne nous laisse pas une minute de répit en nous plongeant dans cet engrenage infernal. Ce film sur une certaine jeunesse apparaît comme le croisement malin entre « L’Esquive » de Kechiche et « La Haine » de Kassovitz s’il fallait vraiment le situer quelque part, entre douceur et rage, entre passion et révolte. Mais, les références ne sont pas indispensables tant cette œuvre est unique. Dans tous les cas, c’est un coup de force et de maître qui marquera les esprits et qui a l’intelligence de se doter d’une fin, pour une fois, positive.

    Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
    Matt
    Matt

    18 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 avril 2024
    En toute honnêteté, je ne comprend pas bien les merveilleuses critiques sur ce film.... J'ai trouvé le jeu des acteurs plat, l'histoire sans intérêt voir même parfois presque comique, l'ambiance ne m'a pas transporté très loin, je m'attendais à un film coup de poing je suis assez déçu.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top