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    Luna
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    3,8
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    76 critiques spectateurs

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    Jorik V
    Jorik V

    1 272 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 avril 2018
    On est toujours curieux de découvrir un premier film, un nouvel univers et peut-être la promesse d’un ou d’une cinéaste à suivre. Et c’est le cas avec la nouvelle venue Elsa Diringer et son « Luna ». Son film ne souffre pas trop des défauts inhérents à des premiers long-métrages comme les longueurs, les maladresses ou les approximations thématiques. C’est un petit film limpide fait avec le cœur et qui laisse augurer du meilleur pour son auteur. On y suit Luna une jeune femme entre l’adolescence et l’âge adulte qui va, avec sa bande, agresser un jeune homme lors d’un soir de beuverie. Sauf que celui-ci se retrouve par hasard dans la même exploitation maraîchère qu’elle et ne la reconnait pas. Et qu’elle va en tomber amoureux. Le film est donc une chronique à la croisée des genres qui ne souffre d’aucune scène en trop et qui n’ennuie jamais une seule seconde.

    En effet, si la première partie prend donc des airs de chronique sociale sur la jeunesse, on part ensuite vers le film sentimental aux atours réalistes, sur lequel plane l’ombre du thriller. Et sur chacun de ses versants « Luna » est une réussite car tous ces genres se mêlent à merveille pour peindre le portrait de sa jeune héroïne incarnée par la révélation, Laetitia Clément. Elle nous fait fortement penser à la Sara Forestier des débuts avec sa forte tête et sa gouaille si particulière. En face d’elle, on trouve la révélation du très bon film d’Emmanuelle Bercot « La Tête haute », Rod Paradot. Qui partageait justement l’affiche de ce film avec… Sara Forestier qui jouait sa mère. La boucle est bouclée! L’osmose qui se crée entre les deux jeunes comédiens est pour beaucoup dans la réussite de « Luna ». On croit en leur histoire d’amour et dans ce qu’ils ressentent.

    « Luna » est bercé par la belle lumière du Sud de la France et alterne plans dans un contexte original (les exploitations de fruits et légumes) et les habitations de lotissements anonymes et modernes. Le film adopte une forme naturaliste et au plus proche de la réalité qui lui va bien. Car ce que film Diringer, c’est la vie de tous les jours, le genre d’histoire qui pourrait arriver à tout le monde. En cela on se sent proche des personnages et de ce qu’ils traversent, que ce soit l’interrogation sur les aléas amoureux, le poids de la culpabilité ou encore le pardon. La fin parvient même à émouvoir tout en collant en même temps le spectateur au siège quant à son dénouement, car il est difficile de prévoir comment tout cela va se finir. Un film qui peut paraître banal de prime abord mais dont la fraîcheur et la simplicité l’élèvent au rang de réussie. Un beau film tout bonnement, mais surtout une jolie découverte.

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    fasskinder
    fasskinder

    27 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 avril 2018
    un bon petit film français (enfin)... surtout grâce au talent et à la beauté des jeunes comédiens, en particulier Rod qui confirme son originalité et son talent à l'écran ! une belle lumière, un scénario qui aurait pu etre développé davantage peut-être (un questionnement sur la "virilité" ou le rapport avec la mère - alcoolo aurait dit Guillaume Meurice charriant sa copine de radio ?)
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 12 avril 2018
    De l'authenticité, de la fraicheur, et une très belle bande-son. Non pas un film qui brille par son originalité, mais un de ceux qui néanmoins nous touchent par leur honnêteté. Histoire banale, quasi archétypale, d'une jolie jeune fille (Luna) s'affranchissant non sans effort de la stupidité grégaire. Elle est d'abord en couple avec le petit caïd du coin (Ruben), un fier imbécile qui la malmène et qui la trompe. Un soir de beuverie, dans le bâtiment désaffecté qui sert de repaire à sa bande, elle se fait complice du viol d’un jeune tagueur (Alex). Or, par une sorte d’ironie du sort, elle est ensuite amenée à devenir la bien-aimée de cet Alex, son réconfort, mais sans qu'il sache qu’elle a participé à sa souillure, à sa traumatisante humiliation. C’est alors dans le tragique de cette situation contradictoire que se déroule l’essentiel du film et que s’opère pour Luna, non sans dilemmes, le processus de sa maturation et de sa rédemption.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 12 avril 2018
    Je m'attendai à un revenge movie, le film part bien, il met mal à l'aise, on attend un dénouement qui nous scotche sur notre siège et puis rien.
    Une bonne histoire n'est rien si la fin est médiocre, la réalisatrice devrai prendre exemple sur l'excellent "Revenge" de Coralie Fargeot.
    CaMéo Gironde
    CaMéo Gironde

    4 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 avril 2018
    Un premier film, sur le sujet délicat de la violence d’un groupe de jeunes lors d’une soirée trop arrosée, et les conséquences qu’elle aura sur chacun d’entre eux. Tourné dans un quartier populaire de Montpellier, avec une actrice débutante recrutée en casting sauvage à la sortie du lycée, le film est subtil et montre le cheminement de cette jeune femme à la fois attachante et traversée de contradictions. Laëtitia Clément interprète brillamment le personnage de Luna, qui vit innocemment et doit peu à peu se confronter aux conséquences de ses actes.
    traversay1
    traversay1

    3 575 abonnés 4 862 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 avril 2018
    Sur l'affiche de Luna, un visage plein cadre, celui de l'héroïne du premier film d'Elsa Diringer. La débutante Laetitia Clément, repérée dans un lycée nîmois est l'atout fraîcheur du film, avec un fort tempérament qui s'exprime dans chaque image. Le scénario de Luna est par ailleurs sans originalité folle, dans la découverte d'un personnage féminin en friche qui passe par un apprentissage classique d'une adolescence en manque de repères. Un événement brutal au tout début du film sert de point d'appui à une histoire à l'évolution sans surprise ce qui n'empêche pas une sincérité et un vrai souci de réalisme. De ce point de vue, les terrains vagues autour de Montpellier sont à l'image de Luna, en attente d'être habités. La réalisatrice a un peu délaissé les personnages secondaires pour se focaliser sur un seul caractère et sa mise en scène manque singulièrement de relief. Il n'y a guère plus à dire sur ce premier film qui a au moins le mérite de ne jamais sonner faux.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 12 avril 2018
    Luna est une jeune femme qui va devoir s’adapter à la présence d’Alex sur son lieu de travail, une exploitation maraîchère à Montpellier. En effet, elle est impliquée comme ses amis et surtout son compagnon Ruben dans l’agression d’Alex lors d'une soirée bien arrosée, mais ce dernier ne la reconnaît pas. Le film est l’histoire des choix de Luna entre Ruben, un macho qui se sert d’elle mais dont elle est éprise, et Alex, un homme sensible et attentionné. La trame de ce film reste très conventionnelle, pas de grande surprise. La réalisatrice s’attache surtout aux personnages et sur ce terrain on peut dire que « Luna » est porté par de jeunes acteurs de talent, Laëtitia Clément et Rod Paradot.
    caloudebeziers
    caloudebeziers

    9 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 avril 2018
    Magnifique premier film avec cette lumière du #suddefrance et de jeunes comédiens talentueux dont Laetitia Clément, véritable révélation!!! Le passage de l'adolescence à l'âge adulte est bien traité avec l'impérieuse nécessité de faire des choix, quitte à trahir le groupe de copains...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 avril 2018
    Film très sympa avec des acteurs au top pour leur première.
    Beau film, beau décor, bine écrit et intelligent!
    poet75
    poet75

    271 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 avril 2018
    Pour son premier film, Elsa Diringer a fait appel à Rod Paradot, un jeune acteur déjà confirmé tant il avait impressionné en jouant le personnage central de « La Tête Haute » (2015) d’Emmanuelle Bercot, et à Laëtitia Clément, une débutante qui livre une prestation confondante de justesse dans un rôle qui exige pas mal de subtilité.
    Elle, c’est Luna, et lui, Alex, et leur première rencontre se déroule dans un lieu sordide et de la manière la plus avilissante qui soit. Luna a pour petit ami Ruben (Julien Bodet), un macho dont on devine qu’il ne fait pas grand cas de sa conquête, sinon peut-être dans la mesure où elle flatte son petit orgueil de mâle. Toujours est-il que c’est à l’occasion de l’anniversaire de ce dernier que tout dérape et qu’intervient l’événement qui marque de son empreinte tout le film. Ruben, ses potes ainsi que Luna, tous ont abusé de l’alcool lorsqu’ils s’en prennent à Alex, rencontré par hasard dans un lieu retiré. Excité, enivré, le groupe s’en prend à l’intrus au point de l’humilier et de le violenter : c’est Luna elle-même qui baisse le pantalon du garçon tandis que Ruben entreprend son viol.
    Or, quelques semaines plus tard, alors qu’elle a pris ses distances d’avec Ruben et qu’elle est tout heureuse d’avoir trouvé un emploi stable dans une exploitation maraîchère, Luna retrouve le garçon qu’elle avait contribué à outrager. Alex, lui aussi, a été embauché dans ce même lieu. La reconnaît-il ou pas ? On ne le sait pas, d’autant plus que la jeune femme a quelque peu changé de style ou, en tout cas, de coiffure. Néanmoins, la première réaction de Luna est la peur, au point qu’elle essaie d’éloigner le garçon en lui faisant perdre son travail.
    spoiler: Mais les choses changent rapidement : Alex se manifeste comme quelqu’un de sensible et d’affable, capable de délicatesse, passant ses loisirs avec un ensemble de musiciens amateurs, etc. Tout le contraire de Ruben ! Entre Luna et Alex se noue une idylle. Les instants de complicité, les gestes de tendresse se multiplient. Du côté de Luna, on le pressent tout de même, cette intimité ne va pas de soi : la jeune femme culpabilise, elle ne peut gommer de son esprit les blessures et les humiliations infligées au garçon et, d’une certaine façon, il y a dans son aventure avec Alex quelque chose de l’ordre d’une réparation.

    Comment une telle idylle peut-elle perdurer tant qu’elle reste fondée sur du mensonge ou, en tout cas, sur du non-dit ? spoiler: La réalisatrice conduit habilement son récit vers de nécessaires aveux et, qui sait, un chemin de pardon. Alex, le garçon offensé, s’il ressent en son être un penchant vers la revanche, démontre surtout son aptitude à la bienveillance. Tout en se fondant sur un événement douloureux et très sombre, le film avance de la manière la plus habile vers quelque chose de lumineux et de beau, tout simplement.
    Yves G.
    Yves G.

    1 461 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 avril 2018
    Luna (Laëtitia Clément) n'a pas vingt ans - et ne laisserait personne dire que c'est le plus bel âge de la vie. D'ailleurs elle n'a pas lu Nizan. L'école n'était pas vraiment son truc. Elle vient de décrocher son CAP d'horticulteur et travaille dans la petite entreprise de Fruits & Légumes de Sébastien (Frédéric Pierrot).
    Luna est amoureuse de Ruben, le bellâtre qui dirige la petite bande dont sa copine Chloé et elle font partie. Ils ont même conçu un enfant ensemble dont Luna doit aller avorter dans quelques jours. Un soir de beuverie, la bande croise Alex, un graffeur solitaire. Le ton monte. La situation dérape.
    Les mois passent. Luna se teint en rousse. Elle finit par quitter Ruben qui ne la méritait pas. Elle croise Alex, embauché pour l'été par Sébastien, qui ne la reconnaît pas. Entre les deux jeunes gens, l'attirance est réciproque. Mais Luna craint que le passé ne refasse surface.

    "Luna" est un bijou. Un bijou d'autant plus admirable qu'il est l’œuvre de Elsa Diringer, une jeune réalisatrice venu du court métrage dont c'est le premier long. Elle s'est entourée des conseils d'un vieux limier, Claude Mouriéras, qui co-signe avec elle le scénario et les dialogues. Mais sa maîtrise dans la mise en scène, la photo nimbée des chaudes couleurs de l'été languedocien (il y manque quelques scènes de plage et des filles en bikini pour rappeler "Mektoub" de Kechiche) et surtout dans la direction d'acteurs.

    Faire jouer une bande d'ados est un enfer pavé de bonnes intentions. Nombreux s'y sont cassé les dents telle Hélène Zimmer dans l'hyper-ratée "À 14 ans". D'autres ont réalisé des chefs d’œuvre : "L'Esquive", "Chante ton bac d'abord", "Bande de filles", "Keeper", "Divines"... Les premières scènes de Luna n'augurent rien de bon, qui filment les jeunes en meute. Mais Elsa Diringer n'est jamais meilleure que quand elle resserre son objectif sur Luna. Laëtitia Clément, dont c'est le premier rôle, est une révélation. En brune ou en rousse, cette jeune blonde dont c'est le premier rôle illumine la pellicule avec ses faux airs d'Emmanuelle Béart ou d'Ariane Ascaride.

    Son talent est mis au service d'une histoire qui a la simplicité des films des Dardenne. Un personnage est placé face à un dilemme. Ici c'est Luna qui retrouve par hasard Alex dont elle a été témoin voire acteur quelques semaines plus tôt de l'agression dont il a été la victime. L'attirance qu'elle ressent est freinée par la crainte d'être reconnue. L'impossible aveu de sa participation tient le film en suspens tout comme le retour de Ruben qui briserait immanquablement l'idylle entre les deux amoureux. L'intrigue se dénoue en deux temps. Ce passage obligé, trop longtemps attendu, trop longtemps différé n'est pas la meilleure partie du film. Mais ses imperfections ne suffisent pas à ternir le plaisir qu'on y aura pris.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 avril 2018
    Magnifique film !!! Tous les acteurs sont excellents sans oublier Ruben (Julien Bodet ) qui a un grand avenir devant lui.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 mars 2018
    Très belle surprise que cette « Luna » et pas seulement pour la jolie protagoniste qui en porte le nom. En effet, voilà un film bien écrit, dont la trame narrative ne souffre ni absence de rythme, ni pause, ni répétition et qui, de surcroît, est remarquablement interprété. Cela peut d’autant plus surprendre lorsqu’on apprend que tous les acteurs étaient amateurs au moment du tournage. La médiocre et violente agression collective d’un adolescent lors d’un soir de beuverie imbécile cède progressivement la place à une véritable histoire d’amour naissante entre deux jeunes personnes que ladite agression collective avait pourtant opposés.. Les ressorts psychologiques de l’émerveillement amoureux, de la conscience rongée par le remord et de la pression du groupe social sont finement exploités par le scénario et parfaitement servis par tous ces jeunes acteurs. Mention affective particulière pour les connaisseurs du pays montpelliérain qui apprécieront d’autant plus de reconnaître presque à chaque nouveau plan les différents lieux de la ville et ses alentours !
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 363 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mars 2018
    Pour son premier rôle, la jeune Laëtitia Clément interprète avec sensibilité Luna, une adolescente en alternance dans une exploitation maraichère. Luna croque la vie à pleine dent avec ses amis, son petit copain, son chien et ses soirées trop arrosées. Seulement à l’une d’entre elle, un jeune inconnu est agressé. Attention cette scène est vraiment douloureuse pour le public et le marquera tout le reste du film. Cet inconnu est joué par le jeune Rob Paradot, remarqué dans le film La Tête Haute. Quelques semaines plus tard, il va réapparaître dans la vie de Luna qui devra alors faire des choix. Au départ très drôle, ne citons que l’exemple où Luna demande haut et fort et sans complexe à sa mère à quelle heure elle avorte le lendemain, le film prend rapidement un ton grave. Puis l’espoir s’installe et est parsemé plus tard de doutes. Oui, le long-métrage d’Elsa Diringer semble suivre la complexité même de l’adolescence au travers de sa cyclothymie. Elle porte alors un regard rationnel sur cette période désordonnée du passage à l’âge adulte.
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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 mars 2018
    un film émouvant bravo ces jeunes acteurs et à cette réalisatrice
    merci ciné bleu et le festival cined'ison de lorgues de nous avoir fait découvrir ce film
    ce film mérite un tonnerre d'applaudissement
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