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Kinopoivre
29 abonnés
200 critiques
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3,0
Publiée le 20 avril 2018
Luna, jeune fille déjà enceinte et qui doit avorter, assiste, avec ses copains, à une scène révoltante, au cours de laquelle son amant Ruben viole un jeune homme inoffensif, Alexspoiler: , avec une bouteille . Plus tard, elle retrouve Alex sur le lieu de son travail provisoire, la cueillette des légumes dans un champ appartenant à l’amant de sa mère. Or Alex ne la reconnaît pas, car elle a changé sa couleur de cheveux. Mais lorsqu’elle lui avoue la vérité, il rompt dans un premier temps, avant de revenir sur cette rupture, mais il exige que Ruben lui fasse des excuses, et pour celaspoiler: , menace le voyou avec un pistolet . Terrorisé, Ruben s’exécute et s’enfuit. Les deux amoureux peuvent alors vivre leur vie.
Le film, un peu bancal, traite donc de l’influence des milieux, et de leur perversité dès lors qu’on craint pour sa réputation éphémère. Le personnage central est évidemment celui de Luna, mais on peut préférer celui d’Alex, très bien incarné par Rod Paradot, plus nuancé. Quant à l’actrice qui joue Luna, une lycéenne nommée Laëtitia Clément, la réalisatrice nous sert une fois de plus le cliché de TOUS les auteurs de films : « Dès que j’ai vu son premier bout d’essai, j’ai su que c’était elle ». Insistance dans le cliché ridicule.
Attention.... grosse claque ! Des jeunes acteurs splendides avec une présence incroyable au service d’une belle histoire pourtant très mal commencée. C’est dur, c’est beau, c’est frais... c’est sans concession .... à voir absolument !
Celles et ceux qui ont réalisé ce film ont visé très juste. Luna est le premier film qui montre la jeunesse française telle qu'elle est aujourd'hui d'une façon générale (avec quelques rares exceptions). La pauvreté de son langage, sa violence gratuite, son absence de conviction, son inculture, son égoïsme sont filmés de façon remarquable. Bravo
Sur l'affiche de Luna, un visage plein cadre, celui de l'héroïne du premier film d'Elsa Diringer. La débutante Laetitia Clément, repérée dans un lycée nîmois est l'atout fraîcheur du film, avec un fort tempérament qui s'exprime dans chaque image. Le scénario de Luna est par ailleurs sans originalité folle, dans la découverte d'un personnage féminin en friche qui passe par un apprentissage classique d'une adolescence en manque de repères. Un événement brutal au tout début du film sert de point d'appui à une histoire à l'évolution sans surprise ce qui n'empêche pas une sincérité et un vrai souci de réalisme. De ce point de vue, les terrains vagues autour de Montpellier sont à l'image de Luna, en attente d'être habités. La réalisatrice a un peu délaissé les personnages secondaires pour se focaliser sur un seul caractère et sa mise en scène manque singulièrement de relief. Il n'y a guère plus à dire sur ce premier film qui a au moins le mérite de ne jamais sonner faux.
Vous pensez peut-être qu’il s’agit là d’un vrai film, certes aussi insignifiant qu’exaspérant par l’invraisemblable accumulation de clichés qui s’y succèdent : bande de jeunes désoeuvrés (ils sont « vener »), soumis à un petit chef (Ruben) qui à défaut d’un soupçon d’intelligence montre volontiers ses pectoraux, et règne ainsi sur les quelques « meufs » de la troupe, telle Luna qui se prend pour la favorite et participe joyeusement à l’humiliation du pauvre Alex avant d’abandonner (par dépit) le pauvre chiot Pittbull qu’elle avait offert à son chéri (en l’attachant à un poteau à l’écart d’une rocade, ainsi que le font de nombreux bons citoyens à l’approche des vacances) etc.... Erreur : il s’agit en réalité d’une vidéo à vocation pédagogique, destinée à un public d’éducateurs dans le cadre de sessions de formation, préalables à un lâcher dans les rues de « quartiers » où, comme l’on sait, ni médecins, ni pompiers, ni surtout la police, n’osent actuellement s’aventurer. Ainsi, tout s’éclaire, et un grand merci à tous les partenaires financiers – dont le CNC -grâce auquel ce précieux outil a pu voir le jour, laissant entrevoir un avenir radieux pour la jeunesse dans la « start-up nation ».
Laetitia Clément, jeune actrice de 18 ans, porte ce film sur ses jolies épaules. Elle est brillante de talent, de sincérité et de beauté. Attachante dans ce film, on explore la vie d'une adolescente, faite de joies, mais aussi de grandes déceptions. Une belle histoire d'amour, des rebondissements, j'ai adoré !! Rien n'est surjoué, tout est criant de vérité. Audacieuse, franche, l'histoire de Luna me touche, on grandit avec elle, on la voit évoluer au gré des expériences de vie. Allez-y, c'est une bulle de fraîcheur !
"Luna" est le portrait d’une adolescente paumée qui va nouer une relation intime en étant rongée par la culpabilité et le mensonge. Malgré sa sobriété, le premier film d’Elsa Diringer parvient à être solaire.
. Un beau premier film qui offre à ses personnages la possibilité de se racheter, comme si devenir adulte passait aussi par le fait d’assumer les conséquences de ses actes, quitte à mettre en péril un amour naissant. Subtil et plein d’ambition.
Pour un premier film, c’est un bon film. Entre film d’apprentissage amoureux et apprentissage d’une éthique personnelle, la valse des personnages secondaires et les paysages de la région de Montpellier, ensoleillée , vont faire le reste. Les acteurs.trices sont excellent(e)s et permettent d’améliorer une mise en scène plutôt impersonnelle. Quand on est jeune, maîtriser ses émotions est essentiel...
Luna, c'est un peu le jour et la nuit. D'un côté, il y a la jeune adolescente insouciante et influençable qui ferait tout et n'importe quoi pour son Ruben et de l'autre, il y a une jeune femme plus réflechie qui pense à son avenir. Il y a une seule personne qui connait les deux Luna et c'est Alex sauf qu'il n'est pas au courant. Ce jeune garçon qui n'avait rien demandé s'est fait agresser par l'ancienne Luna et ses amies puis va la rencontrer plus tard dans d'autres circonstances et sans la reconnaître. Une rencontre qui va tout changer pour les deux. La réalisatrice pouvait tomber dans la facilité du drame sociale, mais non, elle signe un film plein de maturité, ce qui contraste avec les actes immatures de certains personnages débiles, et plein de sensibilité apportée par la superbe Laëtitia Clément qui comme son personnage se révèle au fil des minutes. Pour son premier rôle, la jeune actrice apporte la fraîcheur, le naturel et la fragilité nécessaires pour rendre son personnage attachant et son interprétation profonde. Rod Paradot, quant à lui, confirme le bien que je pensais de lui après sa superbe performance dans "La Tête Haute". Au final, "Luna" est une belle petite surprise, un joli film attendrissant qui mélange brutalité et innocence et qui est porté par deux très bons acteurs.
On est toujours curieux de découvrir un premier film, un nouvel univers et peut-être la promesse d’un ou d’une cinéaste à suivre. Et c’est le cas avec la nouvelle venue Elsa Diringer et son « Luna ». Son film ne souffre pas trop des défauts inhérents à des premiers long-métrages comme les longueurs, les maladresses ou les approximations thématiques. C’est un petit film limpide fait avec le cœur et qui laisse augurer du meilleur pour son auteur. On y suit Luna une jeune femme entre l’adolescence et l’âge adulte qui va, avec sa bande, agresser un jeune homme lors d’un soir de beuverie. Sauf que celui-ci se retrouve par hasard dans la même exploitation maraîchère qu’elle et ne la reconnait pas. Et qu’elle va en tomber amoureux. Le film est donc une chronique à la croisée des genres qui ne souffre d’aucune scène en trop et qui n’ennuie jamais une seule seconde.
En effet, si la première partie prend donc des airs de chronique sociale sur la jeunesse, on part ensuite vers le film sentimental aux atours réalistes, sur lequel plane l’ombre du thriller. Et sur chacun de ses versants « Luna » est une réussite car tous ces genres se mêlent à merveille pour peindre le portrait de sa jeune héroïne incarnée par la révélation, Laetitia Clément. Elle nous fait fortement penser à la Sara Forestier des débuts avec sa forte tête et sa gouaille si particulière. En face d’elle, on trouve la révélation du très bon film d’Emmanuelle Bercot « La Tête haute », Rod Paradot. Qui partageait justement l’affiche de ce film avec… Sara Forestier qui jouait sa mère. La boucle est bouclée! L’osmose qui se crée entre les deux jeunes comédiens est pour beaucoup dans la réussite de « Luna ». On croit en leur histoire d’amour et dans ce qu’ils ressentent.
« Luna » est bercé par la belle lumière du Sud de la France et alterne plans dans un contexte original (les exploitations de fruits et légumes) et les habitations de lotissements anonymes et modernes. Le film adopte une forme naturaliste et au plus proche de la réalité qui lui va bien. Car ce que film Diringer, c’est la vie de tous les jours, le genre d’histoire qui pourrait arriver à tout le monde. En cela on se sent proche des personnages et de ce qu’ils traversent, que ce soit l’interrogation sur les aléas amoureux, le poids de la culpabilité ou encore le pardon. La fin parvient même à émouvoir tout en collant en même temps le spectateur au siège quant à son dénouement, car il est difficile de prévoir comment tout cela va se finir. Un film qui peut paraître banal de prime abord mais dont la fraîcheur et la simplicité l’élèvent au rang de réussie. Un beau film tout bonnement, mais surtout une jolie découverte.
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Super scénario, belle mise en scène, excellentes performances de la part de tout le casting. Pour un premier long métrage la réalisatrice signe là un coup de maître. L'amour naissant de ces deux jeunes, le soleil et les couleurs chaudes contrastent avec la gravité de l'histoire et avec son côté poignant. Une très bonne surprise.
Une histoire assez prenante qui interroge sur les conséquences de ses actes. Comment une prise de conscience va naitre chez l'héroïne, jeune fille rêche, désinvolte et inconséquence. Comment" l'autre" va prendre une place, va devenir un sujet et non plus un objet. Tout cela sous le soleil généreux de l'Hérault. Si le propos sur une jeunesse livrée à elle-même est intéressant, cela n'est pas vraiment mis en valeur en raison d'une mise en scène certes efficace mais inexpressive. Les deux acteurs sont bons, la débutante Laétitia Clément et et Rod Paranont, vu dans La Tête Haute.
Une 1ère partie très prometteuse, une 2ème plus convenue, mais deux acteurs au top et un 1er film pour cette réalisatrice qui sait poser subtilement son female gaze !
Un comédie dramatique mettant en scène une jeune fille au fort tempérament qui, suite à une série d'événements contraires avec ses amis d'enfance, un petit gang de jeunes désoeuvrés, va devoir faire des choix, grandir, murir. Le film parvient à installer une tension palpable autour d'un mensonge par omission qui semble menacer à tout moment l'équilibre fragile de sa vie. Dans l'ensemble, Luna réussit ce qu'il entreprend, propose un environnement plaisant (l'été dans la région de Montpellier), une romance qui fonctionne, notamment grâce à l'interprétation solide du duo principal.