AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
3,3
1821 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur L'Apparition ?
5
28 critiques
4
93 critiques
3
76 critiques
2
50 critiques
1
22 critiques
0
9 critiques
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
De retour de Syrie ou il a côtoyé l’horreur et perdu un ami, Jacques, Grand reporter dans un quotidien, a le moral au plus bas. Quand un mystérieux coup de fil l’invite au Vatican où on lui propose d’intégrer le Commission d’enquête canonique chargée de faire la lumière sur les visions d’une jeune fille, dans le sud-est de la France. Anna, 18 ans, prétend avoir vu la vierge deux ans auparavant. Depuis, le phénomène attire les foules et un lucratif business se développe autour de l’apparition. Le journaliste va replonger dans l’investigation…
Et d’abord dans le passé d’Anna, née sous x et ballotée dans sa jeunesse de foyer en famille d’accueil. La bonne petite fille pieuse a-t-elle gardé un désir de retrouver la lumière après une enfance volée ? Et que penser de son entourage et en particulier de son mentor franciscain aux allures d’exorciste ? Tandis que Jacques poursuit son implacable quête « de faits et de preuves », l’église reste partagée entre la crainte de passer à côté d’un authentique phénomène surnaturel et la peur de valider une imposture.
On se gardera de trancher entre les deux hypothèses. Xavier Giannoli ne le fait pas non plus. Malgré son goût pour les mystères de l’imposture et la question de la foi, il préfère laisser « les cris du monde » se perdre dans le désordre du réel et du fantasme. Et lorsque la vérité vacille, le réalisateur et son reporter laissent le doute l’emporter sur le didactisme. Vincent Lindon est parfait dans l’exercice, à l’exacte place entre obstination et humilité. Quant à Galatea Bellugi, elle incarne à merveille ces cœurs simples touchés par la grâce.
Et d’abord dans le passé d’Anna, née sous x et ballotée dans sa jeunesse de foyer en famille d’accueil. La bonne petite fille pieuse a-t-elle gardé un désir de retrouver la lumière après une enfance volée ? Et que penser de son entourage et en particulier de son mentor franciscain aux allures d’exorciste ? Tandis que Jacques poursuit son implacable quête « de faits et de preuves », l’église reste partagée entre la crainte de passer à côté d’un authentique phénomène surnaturel et la peur de valider une imposture.
On se gardera de trancher entre les deux hypothèses. Xavier Giannoli ne le fait pas non plus. Malgré son goût pour les mystères de l’imposture et la question de la foi, il préfère laisser « les cris du monde » se perdre dans le désordre du réel et du fantasme. Et lorsque la vérité vacille, le réalisateur et son reporter laissent le doute l’emporter sur le didactisme. Vincent Lindon est parfait dans l’exercice, à l’exacte place entre obstination et humilité. Quant à Galatea Bellugi, elle incarne à merveille ces cœurs simples touchés par la grâce.
Un très beau rôle pour Vincent Lindon grand reporter qui perd un ami et ne désire voir personne pendant un momen et se verra contacter par Rome pour une affaire d apparition à travers une jeune fille dans le Sud de la France entourée d eclesiatiques un peu bizarre et il rejoindra un groupe de personnages pour vérifier les dires de cette jeune fille et que vont ils découvrir à vous de voir
Beau film, porté par un excellent casting. Vincent Lindon, bien sûr, particulièrement crédible, mais aussi Galatea Bellugi, dont l'angélique beauté et la douceur conviennent tout à fait au rôle qu'elle incarne. Un sujet intéressant, bien traité et documenté (les apparitions miraculeuses ou supposées telles) très mal connu mais pourtant bien plus fréquent qu'on ne l'imagine. Le film nous en apprend plus sur la façon dont le Vatican gère ces phénomènes,
spoiler:
avec beaucoup de prudence semble-t-il.
J’étais rentré dans le vif du sujet de la mise en scène dramatique, je me suis mis à fond dans l’intrigue et m’engouffre vers l’étirement largement abusé jusqu’à l’issue tellement banale, croire ou ne pas croire aux apparitions divines, telle est la question qui se pose sur la table.
Un sujet très original et difficile à traiter. Un grand reporter de guerre complétement déprimé après le décès de son collègue et ami répond à une proposition du Vatican pour une enquête canonique. Vincent Lindon est parfait dans ce personnage taiseux qui mène son enquête en journaliste sérieux ne se lassant pas influencé ni par la petite novice ni par les ecclésiastiques qui l'entourent. Vrais croyants, imposteurs et fervents pratiquanst, on rentre dans un monde qui est souvent étranger au cinéma. Le film est partagé en séquences qui nous accrochent malgré sa longueur. Malheureusement le dénouement est un peu tarabiscoté. Je ne suis pas certaine d'avoir tout compris !
Courte critique pour ce film qui ne doit pas masquer le fait que j'ai beaucoup apprécié le film.
Ce film adopte une ambiance assez lourde dès l'introduction et ne s'en séparera pas, au point que j'avais l'impression que l'on cherchait à faire inutilement dépérir Vincent Lindon. Un vrai jeu s'installe entre lui, le journaliste mandaté par le Vatican et la jeune voyante dont la jeune actrice adopte un vrai jeu transcendé et transcendant. Une relation crédible s'établit entre les deux sur un fond lourd de tension et de jalousie.
A destination des croyants et des non-croyants, ce film est en même temps un petit cours d'histoire et de culture générale quand aux fameux miracles et apparitions. Le besoin de symboles mais aussi de "preuves" de la véracité de la foi des fidèles sont aussi clairement exposés.
Ce film souffre néanmoins de longueur, non pas dans le contenu mais dans la mise en scène : séparer le film en chapitres n'est pas une mauvais idée mais je n'ai vu ni l'intérêt ni la pertinence de ce procédé dans ce film, en particulier.
On est donc plongé au cœur d'une enquête canonique, de ce qu'elle implique et des conséquences qu'elle engendre sur la foi, les fidèles mais aussi sur l'ordre publique.
Je n'ai pas souffert de la longueur du film mais je réalise combien nombres de plans auraient pu être enlevés.
Intéressant et très bien réalisé, je conseille vraiment ce film.
Ce film adopte une ambiance assez lourde dès l'introduction et ne s'en séparera pas, au point que j'avais l'impression que l'on cherchait à faire inutilement dépérir Vincent Lindon. Un vrai jeu s'installe entre lui, le journaliste mandaté par le Vatican et la jeune voyante dont la jeune actrice adopte un vrai jeu transcendé et transcendant. Une relation crédible s'établit entre les deux sur un fond lourd de tension et de jalousie.
A destination des croyants et des non-croyants, ce film est en même temps un petit cours d'histoire et de culture générale quand aux fameux miracles et apparitions. Le besoin de symboles mais aussi de "preuves" de la véracité de la foi des fidèles sont aussi clairement exposés.
Ce film souffre néanmoins de longueur, non pas dans le contenu mais dans la mise en scène : séparer le film en chapitres n'est pas une mauvais idée mais je n'ai vu ni l'intérêt ni la pertinence de ce procédé dans ce film, en particulier.
On est donc plongé au cœur d'une enquête canonique, de ce qu'elle implique et des conséquences qu'elle engendre sur la foi, les fidèles mais aussi sur l'ordre publique.
Je n'ai pas souffert de la longueur du film mais je réalise combien nombres de plans auraient pu être enlevés.
Intéressant et très bien réalisé, je conseille vraiment ce film.
Après Marguerite, Giannoli s'intéresse à nouveau à un "miracle" et en fait cette fois le sujet tout entier de son film. Choisissant de filmer cette histoire d'apparition avec un style naturaliste, il double une enquête canonique d'une enquête policière au cours de laquelle un reporter de guerre fait une étrange découverte, déplaçant le mystère initial. Un film humain et sincère, à défaut d'être transcendant (dans tous les sens du terme), avec une belle interprétation de Vincent Lindon et Galatea Bellugi. Voir ma critique complète sur mon blog : newstrum.wordpress.com
Bon film d'enquête dans le milieu religieux avec une apparition, c'est français, c'est long, mais c'est bien fait. Mention honorable.
Film qui se révèle être un peu décevant. Le casting est excellent (avec un Vincent Lindon impeccable mais comme toujours dirais-je), l'histoire est intrigante et atypique mais très vite le rythme est un brin pénible, le suspense retombe un peu et la fin est même un peu décevante et franchement je m'attendais à mieux. Je mets un peu plus que la moyenne pour le thème et Monsieur Lindon mais c'est un brin bien payé !
Jacques, grand reporter, rentre en France après un voyage au Proche Orient où il a perdu un collègue. Un évêque du Vatican le contacte peu de temps après et lui demande de participer à une commission canonique qui enquête sur l’authenticité d’apparitions de la vierge à une jeune novice dans le Sud de la France.
Cette affaire commence à poser problème à la préfecture, en effet les pèlerins -filmés avec retenue- se pressent sur les lieux, le prêtre qui soutient la jeune femme se démarque de l’Eglise et les marchands du temple commencent à faire recette.
La commission d’enquête procède de façon très rigoureuse et scientifique, Jacques apporte son regard et ses méthodes d’investigation journalistique. Un lien privilégié se crée entre lui et Anna, la novice. Il découvre en elle une jeune orpheline ballotée de foyer en famille d’accueil, solitaire mais soutenue par deux amitiés fusionnelles, décidée à vouer sa vie à Dieu.
Au fur et à mesure que Jacques s’approche de la vérité, la jeune Anna se fragilise.
Le film ne tranche pas sur la nature des apparitions.
J’ai trouvé cela très intéressant d’aborder le thème religieux par le biais du surnaturel. Sous un angle scientifique, l’origine des religions semble fondée sur le surnaturel et le mystère. C’est un peu le coeur de toute croyance qui est sondé. Xavier Giannoli montre une Eglise attachée à ne pas confondre superstition, délire, imposture et foi, quitte à utiliser les dernières découvertes scientifiques dans ses enquêtes.
Dans diverses affaires d’apparitions évoquées sa position est rarement tranchée, laissant une part de liberté aux croyants.
Je n’ai pas tout compris à la fin … Ce qu’a vu et fait Meriem, le rôle de l’icône.
Je reste ceci dit sur une impression très positive, je ne me suis pas ennuyée une seconde.
Mon blog : larroseurarrose.com
Cette affaire commence à poser problème à la préfecture, en effet les pèlerins -filmés avec retenue- se pressent sur les lieux, le prêtre qui soutient la jeune femme se démarque de l’Eglise et les marchands du temple commencent à faire recette.
La commission d’enquête procède de façon très rigoureuse et scientifique, Jacques apporte son regard et ses méthodes d’investigation journalistique. Un lien privilégié se crée entre lui et Anna, la novice. Il découvre en elle une jeune orpheline ballotée de foyer en famille d’accueil, solitaire mais soutenue par deux amitiés fusionnelles, décidée à vouer sa vie à Dieu.
Au fur et à mesure que Jacques s’approche de la vérité, la jeune Anna se fragilise.
Le film ne tranche pas sur la nature des apparitions.
J’ai trouvé cela très intéressant d’aborder le thème religieux par le biais du surnaturel. Sous un angle scientifique, l’origine des religions semble fondée sur le surnaturel et le mystère. C’est un peu le coeur de toute croyance qui est sondé. Xavier Giannoli montre une Eglise attachée à ne pas confondre superstition, délire, imposture et foi, quitte à utiliser les dernières découvertes scientifiques dans ses enquêtes.
Dans diverses affaires d’apparitions évoquées sa position est rarement tranchée, laissant une part de liberté aux croyants.
Je n’ai pas tout compris à la fin … Ce qu’a vu et fait Meriem, le rôle de l’icône.
Je reste ceci dit sur une impression très positive, je ne me suis pas ennuyée une seconde.
Mon blog : larroseurarrose.com
Un scénario original, mais une mise en scène lente et qui manque de dynamisme. Deux heures interminables !
Dans le cadre de l’opération « Les immanquables de l’été », j’ai découvert « L’apparition » de Xavier Giannoli avec Vincent Lindon incarnant un grand reporter de guerre (Jacques) qui revient du Moyen-Orient dans un état de culpabilisation et de repli sur lui-même car son binôme est mort sous ses yeux. Jacques est mystérieusement (y a-t-il un rapport avec l’icône volée dans un monastère détruit par la guerre en Jordanie ?) convoqué au Vatican. Il doit mener une enquête canonique sur Anna, une jeune fille de 18 ans, née sous X, ballotée de familles d’accueil en foyers d’hébergement, et qui est devenue novice dans un couvent sous la férule du père Borrodine (dont on peut penser par moment qu’il est le père naturel ?). Anna aurait eu une apparition de la Vierge avec depuis un afflux massif de pèlerins dans un petit village des Alpes, afflux médiatisé par un curieux prêtre venu de Philadelphie et devenu « gênant » pour les autorités religieuses. Jacques va découvrir tout un monde qu’il ne connait pas à commencer par les membres de cette enquête canonique où siègent des personnes déroutantes car a priori opposées à la réalité de cette apparition. Jacques va passer de la défiance à une sorte d’admiration pour ce que dégage Anna et la foi qui anime les pèlerins, et décider - en allant au-delà de ses prérogatives mais en bon journaliste qu’il est - de mener une véritable enquête sur Anna, fouillant son passé et ses relations dont une mystérieuse Meryem … alors qu’en parallèle Anna va parcourir un chemin de croix au sens propre du terme sans qu’on puisse in fine trancher entre une apparition miraculeuse ou une imposture.
Malgré quelques invraisemblances (Anna bien que novice a un portable et accès à Internet et surtout elle peut avec la complicité des sœurs sortir incognito du couvent), « L’apparition » est film grave et troublant, perturbant nos esprits cartésiens et nous amenant à réfléchir sur la part du mystère dans le domaine du religieux. Vincent Lindon, égal à lui-même, est excellent et Galatea Bellugi dont ce n’est pas le premier long-métrage, apporte une force assez extraordinaire au personnage d’Anna, évoquant par moment Falconetti dans « La Passion de Jeanne d'Arc » de Carl Dreyer (1927). La photo est parfois sublime et la bande son d’une grande qualité. Un film qu’il ne faut pas rater !
Malgré quelques invraisemblances (Anna bien que novice a un portable et accès à Internet et surtout elle peut avec la complicité des sœurs sortir incognito du couvent), « L’apparition » est film grave et troublant, perturbant nos esprits cartésiens et nous amenant à réfléchir sur la part du mystère dans le domaine du religieux. Vincent Lindon, égal à lui-même, est excellent et Galatea Bellugi dont ce n’est pas le premier long-métrage, apporte une force assez extraordinaire au personnage d’Anna, évoquant par moment Falconetti dans « La Passion de Jeanne d'Arc » de Carl Dreyer (1927). La photo est parfois sublime et la bande son d’une grande qualité. Un film qu’il ne faut pas rater !
Anémique thriller canonique... même si Vincent Lindon rend le meilleur de lui même dans cet enquêteur au service du Vatican, tout le reste est assez lentement arrangé, le scénario tient plus ou moins ... un résultat moyen pour une idée originale qui aurait pu être mieux réalisée.
Il est grand le mystère de la foi ! ...Et Xavier Giannoli l'évoque avec force et humilité dans un film construit comme un thriller. Il pose finalement davantage de questions qu'il n'apporte de réponses, et nous invite simplement à une réflexion mêlant raison ou réalité, engagement ou de don de soi, mais aussi mensonge ou imposture. Se refusant de nous montrer la voie, il laisse à chacun la possibilité de trouver son chemin....
Le meilleur film français que j'ai vu depuis longtemps. Un sujet original, d'excellents acteurs, de très belles images (la bibliothèque du Vatican, les plumes volant dans le couvent...), un intéressant questionnement mystique, du suspense... Beaucoup d'émotion aussi dans la fragilité et l'ouverture à l'autre du personnage de Vincent Lindon. Très belle bande son.
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse