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Philippe G.
123 abonnés
509 critiques
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1,0
Publiée le 6 octobre 2018
Ce téléfilm qu'on croirait produit par FR3 Limoges manque de punch. Succession de sketches épars, il souffre d'une cruelle absence de profondeur. En outre, il n'y a aucune évolution psychologique des personnages, qui restent les mêmes du début au milieu, et à la fin. N'est pas Claude Sautet qui veut, se dit-on en baillant ou en consultant ses mails.
Chronique d'une cinquantenaire en crise portée totalement à bout de bras par Karin Viard, confondante, comme d'habitude, de réalisme. D'abord le pétage de plomb et la déprime, suivie de la remontée de pente, le tout avec un entourage (beaux seconds rôles) qui tente de gérer avec grande difficulté ce gros passage à vide. Le plus souvent intéressant, mais met parfois mal à l'aise. A voir néanmoins.
Franchement, je m'attendais à quelque de beaucoup plus "épicé". Sur le thème de la jalousie (et encore ici s'agit-il vraiment de jalousie) mille situations cocasses auraient pu être exploitées. Mais que nenni, on assiste juste à la galère d'une femme incapable de maîtriser ses humeurs tout au plus….
Karin Viard oscille entre drame et comédie. C'est d'ailleurs un peu plus profond que ça connaissant le symptôme. On l'a voit se transformer insidieusement et la folie n'est pas loin. Encore un film où l'actrice est juste sans tomber dans l'outrance. Le sujet étant délicat, le juste milieu est trouvé et bien porté par l'actrice. Avec Thibault de Montalembert en prime, c'est du bon.
Assez déçue de ce film... Je trouve que toute la première partie est intéressante mais ensuite c'est long et on s'ennuie... Dommage... Le sujet est vraiment intéressant et en le regardant on pense forcément à quelqu'un qu'on connaît...
Ah ! Une « comédie » française faisant plutôt bonne impression ! Rien de dingue non plus, mais c'est déjà en soi un événement. Pas ultra-corrosif ou aussi provocateur qu'espéré, mais un ton un peu mordant, légèrement méchant offrant quelques situations assez savoureuses, n'hésitant pas à malmener son héroïne aussi bien que celle-ci peut malmener son entourage. Vous dire que j'en suis sorti enthousiaste serait mentir, mais les frères Foenkinos ont bien su adapter ici leur langage littéraire (d'ailleurs il s'agit d'un scénario original, peut-être plus inspirés que lorsqu'ils adaptent un de leurs romans, les frangins!) à l'univers cinématographique, nombre de répliques faisant mouche, le parcours de l'héroïne apparaissant régulièrement crédible, à quelques exceptions près. Surtout, le film a eu l'excellente idée de choisir Karin Viard pour le « rôle-titre » (pas très bien choisi, lui, en revanche, donnant presque l'impression parfois que l'on passe à côté du sujet) : à la fois presque insupportable et follement séduisante (oui, j'avoue, cette actrice me rend un peu dingue physiquement), garce (presque) totale à laquelle on ne peut quasiment pas résister, qu'on ne peut s'empêcher d'aimer un peu, certains de ses choix ou de ses réactions pouvant parfois être compréhensifs. Même la forme (sans être transcendante) m'a paru nettement au-dessus de la moyenne hexagonale : non, vraiment, sans concourir au top 10 de l'année ou au titre de révélation, une comédie dramatique séduisante et plutôt à contre-courant : je prends sans hésiter.
Une comédie à l'humour grinçant que personnellement, je n'ai pas trouvé drôle. Karin Viard joue bien mais le film est aussi chiant et désagréable que son personnage principal qui n'attire pas de réelle sympathie. C'est trop classique avec une dernière demie-heure conventionnelle. Un peu de fantaisie et de vrai pétage de plomb aurait fait du bien, on ne ressent pas de jalousie, qu'un peu de malveillance chez le personnage.
Un film bien sympathique (peut-être un poil trop long, 1h20 aurait suffit). Karine Viard est excellente comme toujours. Dara Tombroff (sa fille dans le film) illumine le film par sa beauté, on aurait aimé que son personnage soit plus approfondis. La faiblesse du film réside dans le fait qu'il oscille entre comédie et dramatique.
Thème original mais résultat très inégal. De jolies scènes côtoient des situations convenues, des dialogues ciselés côtoient des répliques attendues, une interprétation naturelle alterne avec des scènes surjouées. Il manque un troisième frère Foenkinos directeur d’acteurs
Les frères David et Stéphane Foenkinos reviennent à la mise en scène six ans après l'adaptation de "La délicatesse", le best seller de David, l'écrivain du duo, C'est une histoire originale qu'ils proposent cette fois-ci, écrite comme sur mesure pour Karin Viard qui se glisse avec délectation dans ce rôle qu'elle connait parfaitement. Avec le temps l'actrice qui n'a pas chômé depuis ses débuts au cinéma en 1990 dans "Tatie Danielle" (plus de 60 films en 27 ans) maitrise davantage ses effets qui frisent souvent l'exubérance quand elle n'est pas suffisamment dirigée. Elle est ici particulièrement touchante dans ce rôle de quinquagénaire diplômée (professeur de lettres modernes en khâgne) qui sombre dans la dépression suite à son divorce. La jalousie frappe alors à sa porte pour lui servir d'exutoire face au refus de vieillir et au sentiment d'abandon qui l'accompagne. On le sait quand la jalousie s'apparente à la névrose, les choses devenues incontrôlables peuvent mener le sujet très loin. C'est exactement le cas ici. Le grand mérite du scénario est de ne pas miser de manière abusive sur les vilains tours que les jaloux ont dans leur sac afin de pourrir la vie de leur entourage et qui permettent à bon compte de placer le spectateur en empathie avec les victimes. Nathalie (Karin Viard) bénéficie au contraire de la compréhension de ses proches qui contribuent ainsi à ce que les choses ne s'enveniment pas davantage. Un parti pris scénaristique plutôt rare et sans doute quelque peu irréaliste mais qui donne un ton inattendu à ce joli film qui évite avec élégance le chemin qui était tout tracé devant lui et qui aurait poussé une fois de plus Karin Viard dans les petits travers qui abîment quelquefois son talent. On saluera la performance de la toute jeune Dara Tombroff, parfaite dans le rôle de la fille de Nathalie qui fait bonne figure à côté des Bruno Todeschini, Anne Dorval et Anaïs Desmoutier. Après "Lulu femme nue" (Solveig Anspach en 2013) et "On a failli être amies" (Anne Le Ny en 2014), Karin Viard parait avoir teinté son jeu d'une dose de nuance qui lui va très bien au teint. On ne peut que s'en réjouir.
La descente aux enfers d'une femme qui sent que son monde bascule. Karin Viard est habitée par son personnage et incarne vraiment cette colère dirigée contre tout et tout le monde... C'est un travers humain très bien décrit et exploiter de manière touchante, ce qui permet de s'identifier à cette personne et de se dire que cela peut arriver à n'importe qui. Très bon scénario avec une fine analyse psychologie.
Je dois l’avouer, je suis déçu, je m’attendais à beaucoup mieux. De manière générale, Jalouse manque de profondeur et d’esprit. On virevolte de scène en scène, des faux semblants de scènes attendrissantes, mesquines, drôles ou même vaches. À aucun moment dans le film, on n’assiste à une scène assumée et complète. Je n’ai franchement rien à redire à la distribution du film, plutôt convaincante, et je crois que cette faiblesse vient principalement du travail d’écriture des dialogues qui sont beaucoup trop prévisibles et en carence de vitamines. Le résultat final n’est pas convaincant. On nous laisse sur le trottoir avec un gout sympathique en bouche, mais rien de plus.