j aime beaucoup David Foenkinos,j ai lu plusieurs de ses livres,j ai beaucoup aime le film "la delicatesse"mais la,grosse deception!!le theme est bon,mais on ne sait pas si Foenkinos a voulu grossir le trait volontairement,pour glisser un peu d humour dans son film ou pour prouver qu il n etait pas que sensibilite et delicatesse justement,en tous cas ça a provoque chez moi un rejet...ce n est pas credible,c est tellement caricatural que l on n y croit pas du tout et on a du mal a rentrer dans le film.. il y avait pourtant matiere a faire un film plus profond, plus touchant,traduisant le mal etre de ces femmes seules a un age charniere; le role convient a Karine Viard puisqu il lui ressemble dans son impulsivite,les seconds roles sont tres bien joues,on ne peut pas dire que l on s ennuie,on est plutôt deçu...trop irrealiste!!
Drôle, intelligent, touchant, merveilleusement joué par Karine Viard, qui arrive à rendre son personnage si odieux presque sympathique. Un très bon film, rythmé, sans aucun temps mot. Des second rôles parfaits. A ne pas manquer.
Heureusement Karin Viard joue merveilleusement bien... pour le reste il ne s'agit pas principalement de jalousie ! Titre hors sujet. Ici la jalousie ce n'est qu'un symptôme parmi tant d'autres de la crise de la quarantaine. On pourrait y ajouter la méchanceté, les sauts d'humeur et l'envie de nuire.
Très bon jeu des acteurs. Scènes très drôles. Comédie avec un petit côté dramatique très réussie. Nous avons passés une très bonne soirée et un grand moment de cinéma.
Le film "jalouse" passe à côté de son sujet et c'est dommage. Le film démarre très bien et Karim Viard incarne une jalouse, narcissique et menteuse tout à fait crédible et très proche de la femme contemporaine. Mais le problème c'est que nous aurions pu avoir une satire importante sur le narcissisme féminin qui n'a plus de limite, mais au lieu de cela ce film psychologise et excuse ce qui demain fera des ravages dans notre société. Le personnage de la femme de l'ex-mari est complètement irréaliste dans ses réactions, aucune femme ne réagirai comme elle et la fille du personnage de Karin Viard est d'une niaiserie qui va aussi à l'encontre de la réalité de cette génération. Bref ce film commence par mettre en place un bon sujet mais fini par devenir un film qui sort du réel et perd la possibilité d'être un film satirique majeur.
Surtout ne pas se fier à la bande-annonce et à l’argument marketing qui vend le film comme une banale comédie sur une femme jalouse. Le bien-nommé « Jalouse » vaut bien plus que cela. Loin d’être une comédie populaire – sans que ce terme soit forcément péjoratif - sur ces sentiments ingrats que sont la jalousie et l’envie, le second long-métrage de la fratrie Foenkinos dresse plutôt le portrait d’une femme en pleine crise de la cinquantaine après son divorce et qui va peu à peu sentir la jalousie sous différentes formes l’envahir. Et grâce à un regard plein d’acuité et de justesse, le film va rendre compte de ce que cela peut engendrer à différentes strates de la vie professionnelle, sociale, familiale, amicale et amoureuse d’une personne. En cela, le long-métrage est d’une complétude irréprochable tant il s’attache à englober toutes les causes et les conséquences que cela peut avoir. Derrière le vernis de la légèreté, il y a une bonne dose de psychologie fouillée sans que cela soit pesant.
Loin de toute caricature, ce beau personnage de femme, pas facile à aimer de prime abord, va se retrouver face aux répercussions de la jalousie ordinaire qui s’immisce en elle sans qu’elle puisse l’en empêcher. De manière perspicace, par petites touches et sans jamais forcer le trait et sombrer dans la caricature, les frères Foenkinos montrent ainsi comment Nathalie va polluer l’existence de son entourage. Le film aborde donc autant la jalousie qu’elle éprouve face à une nouvelle collègue du lycée où elle enseigne, face à sa meilleure amie qui semble plus heureuse qu’elle et même envers sa propre fille dont la réussite l’agace. Rarement ce sentiment n’avait été montré avec tant de perspicacité, grâce à des situations de la vie de tous les jours jamais forcées mais qui s’inscrivent dans un quotidien perméable à chacun d’entre nous.
Alors bien sûr, on sourit souvent face aux mesquineries de Nathalie et à quelques répliques bien mises en bouche qui claquent comme des gifles. Mais derrière cet humour apparent se cache une tristesse plus sourde et la démonstration que vieillir ou des contrariétés peuvent rendent aigri. La dernière partie se fait d’ailleurs plus dramatique et tentée par une bonne dose de tendresse bienvenue. Le salut de Nathalie passe par une remise en question et le talent de la toujours impeccable Karin Viard fait passer la transformation de son personnage de la plus agréable et réaliste des façons. La palanquée de seconds rôles, tout aussi éloignés de la caricature, aide également beaucoup. La nouvelle petite amie du mari, pas si bête qu’elle n’en a l’air, ou la meilleure amie compréhensive sont de beaux personnages écrits et mis en lumière avec beaucoup de soin et pas uniquement là pour servir la soupe à celui de Karin Viard. « Jalouse » est une agréable surprise et un film pertinent qui choisit d’être juste plutôt que de verser dans la franche rigolade même si quelques gags n’auraient pas été de refus.
un personnage intéressant interprété avec sensibilité par Karine Viard.....Le scénario qui raconte en gros des histoires de famille ou personnelles est la fois bien découpé, alerte et touchant, .....C'est l'histoire d'une personne cultivée, voire supérieure, qui va sombrer dans la dépression...Relations fille mère complexes, amants fugitifs, travail valorisant mais en concurrence avec de plus jeunes qu''elle le tableau est précis et moderne....La présence de Anaïs Desmoustiers en jeune prof apporte beaucoup de sel au_ scénario......Les dialogues sont d'une belle cohérence, et les relations humaines sont en permanence en enjeu. Cette prof, n'a en fait pour ennemie qu'elle même, que ses certitudes et une certaine indifférence au monde qui l'entoure... La dépression réveille ... Sa jalousie invisible s'écroule comme un château de cartes, le film est touchant, il nous parle, et peut être quelque part nous avertit......Je conseille
Ca commence par un anniversaire où la mère, Nathalie, parisienne bobo dans la quarantaine déjà bien avancée, réunit les amis de sa fille pour ses ... 18 ans. "Jalouse" commence donc par un conflit de génération qui sert bien plus de prétexte à dresser ce portrait féminin, haut en couleur, qu'une véritable dissertation sur la peur de vieillir. Car cette Nathalie est perchée, tellement perchée qu'elle en devient forcément ridicule, outrancière et désagréable. Le long-métrage des frères Foenkinos vise juste : l'amusement et un certain dénigrement d'une classe sociale parisienne, intellectuelle, aisée, bobo et bourrée de complexes de riches. Le film repose sur l'énergie de Karine Viard quasi exclusivement. Pour une fois, l'actrice ne cède pas à des dialogues vulgaires et à caractère sexuel. Mais elle ne perd pas non plus une miette de sa folie qui la distingue de la plupart des comédiennes. Elle fait penser à bien des égards à une Adjani déjantée et maladroite. Pour autant, "Jalouse" ne se perd pas dans des dialogues potaches. Au contraire, le film amène la larme à l'œil parfois au milieu des rires, jamais gras. Surtout, on apprécie la façon dont les auteurs font preuve d'un véritable effort d'autodérision, se riant des milieux faussement intellectuels, urbains, qui se délectent de problèmes que bien de nos concitoyens souhaiteraient avoir. "Jalouse" n'est pas un du grand cinéma, mais répond à sa fonction première : celle du divertissement.
Karin Viard est parfaite dans ce film.....personnellement je ne trouve pas que le titre Jalouse..présente bien je sujet du film qui aborde plus le mal être d'une femme entrant dans la cinquantaine que celui de la jalousie. De l'humour , parfois rosse , et une petite histoire d'amour , ponctuent ce film , au scénario un peu tiré par les cheveux malgré tout. Une très belle chanson allemande...en allemand ....dans un film français..rare...pour être souligné....
Nous avions adoré ce film à sa sortie en salles. Karin Viard est vraiment talentueuse, pleine de vitalité. Son jeu est plein de nuances. Avec Cécile de France, elle est assurément l'une des meilleures actrices européennes.
J’y suis allée parce que j’adore Karine Viard, et une fois de plus, elle ne m’a pas déçue. Elle excelle dans son rôle. Quelle actrice!! Le scénario est bien ficelé ; on ne s’ennuie jamais !
C’est vraiment un film d’actrice. Karin Viard rend grâce à un rôle parfaitement écrit avec comme toile de fond la crise de la cinquantaine pour une femme. Elle est odieuse, jalouse donc du bonheur de la réussite, de la jeunesse, de l’amour de ceux qui l’entourent. Plutôt que de créer son bien être elle préfère saboter diminuer, rabaisser la réussite ou les qualités des autres. A ce titre le film dépasse d’ailleurs son sujet et semble même traiter de toutes les personnes aigris qui composent notre société car critiquer demande toujours moins d’efforts que faire ou prendre des risques.
Tour à tour amère ou gentiment hypocrite, Karin Viard omniprésente porte le film, se révélant excellente dans la situation délicate de crise de la cinquantaine. Tel est le sujet de cette comédie tristounette écrite et mise en scène sans fioriture par les frères Foenkinos. Après un début en crise assez pénible, ils nous délivrent finalement, une lumineuse étude sociale de personnages, et une belle note de "Délicatesse".