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Redzing
1 112 abonnés
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0,5
Publiée le 17 décembre 2023
Initialement nommé "Fall Break", puis retitré en le beaucoup plus racoleur "The Mutilator", ce film démarre de manière aussi grotesque qu'incongrue. Un adolescent flingue involontairement sa maman, se fait rabrouer par son père... puis mène une vie d'étudiant tranquille quelques années plus tard ! Il décide de partir avec ses potes dans la maison de plage de son père, et les ennuis vont commencer. Il est hallucinant qu'un tel machin ait pu sortir en 1985. Le teen-slasher était déjà un genre éculé, les films se contenant d'aligner de la fesse moite et du sanguinolent n'avait strictement plus le moindre intérêt. Et pourtant, certains le tentaient encore... Car "The Mutilator" n'apporte absolument rien au genre. Pire, on a le droit au sempiternels clichés : lieu isolé, étudiants ne pensant qu'à boire de la bière et copuler, personnages stupides et archétypaux (la vierge, le costaud, le blagueur...). Ajoutez à cela une réalisation des plus plates, des dialogues insensés, des acteurs mauvais comme pas possible, et zéro suspense (dès le départ, on sait qui est le tueur et pourquoi). Vous obtiendrez un joli navet bien ennuyeux. Il faut quand même toucher un mot sur les quelques tueries. Oui, il y a quelques effets gores créatifs. Mais d'une, les meurtres sont outranciers, voire racoleurs. De deux, ils sont très mal filmés. La combinaison les rend totalement absurdes à l'écran : c'est simple, on ne vient à friser le nanar ! A noter qu'une suite (!) a apparemment été mise en chantier dans les années 2020. Par le même réalisateur et en mode méta, où les acteurs originaux joueraient leur propre rôle. J'ai hâte...
Ce slasher très routinier n'est guère mémorable que pour quelques unes de ses scènes de meurtres. Comme d'habitude, le scénario suit une bande d'adolescents stéréotypés en week-end : le jeune héros qui a connu un épisode traumatisant au cours de son enfance, sa petite amie ingénue et donc forcément vierge, un beau gosse blond gominé, un farceur, et leurs petites amies délurées... Au fil d'un récit n'oubliant aucun cliché du genre, le petit groupe est décimé par un tueur, dont l'identité ne fait même pas mystère. Mais les motivations de celui-ci échappant à toute logique, le jeu de massacre paraît ici particulièrement téléphoné et peu crédible. En fin de compte, "The Mutilator" ne vaut guère que pour ses meurtres, pas très nombreux mais saisissants, notamment l'un d'entre eux, d'une perversité assez inhabituelle.