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galau7
30 abonnés
719 critiques
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4,0
Publiée le 26 juin 2017
Compliqué et très cru, ce film met en avant le choc des images avant l'histoire en elle même. Deux performances d'acteurs qui portent ce duel à trois dans les sommets.
Une énième variation sur le thème des jumeaux.... un sujet qui n'en finit pas d'intriguer et de passionner. Ce film aurait pu être meilleurs s'il n'y avait pas toutes ces scènes oniriques et de sexe qui n'en finissent pas, ainsi que les quelques moments sanguinolents tout aussi inutiles. Je suis sortie de là en pensant : quel bon sujet qui aurait pu être un thriller psychologique efficace, mais gâché par des effets de mise en scène inutiles (miroirs, scènes "blanches" dans le musée, etc.).
que l'on m'explique, ou est le chef d'œuvre??? un film sous haute tension sexuelle avec d'excellents acteurs mais qui n'a aucun sens... Meme eux n'y croient pas la fin est plus que de la science fiction... J'aime les films sortis de l'ordinaire mais la j'ai cherché et je cherche à comprendre...
On sait que François OZON aime nous « balader » avec les images cad nous faire croire à ce qu’on voit à l’écran. Avec « L’amant double », il le fait de façon magistrale sur le thème de la gémellité et in fine la manière d’assurer et d’assumer sa personnalité après avoir vécu un traumatisme dans l’enfance (l’héroïne est une enfant non désirée) d’une part et la gestion de ses fantasmes d’autre part. Le jeu des acteurs (Marine Vacth et Jérémie Renier) est impeccable tout comme la photo et la lumière ainsi que les décors avec des jeux de miroir venant amplifier cette histoire de dédoublement des personnes / personnalités. Le montage rend ce thriller psychologique voire psycho-pathologique (hystérie voire schizophrénie … aspect renforcé par les œuvres présentées dans le musée où l’héroïne est gardienne avec un parallélisme avec notre propre situation de spectateur / voyeur) qui au début peut sembler tordu voire malsain … mais qui devient vite haletant et oppressant avec des petits clins d’œil à Hitchcock mais aussi à Polanski (« Rosemary’s baby ») et Kubrick (« Shining »), le tout avec une bande son tout à fait adéquate. On peut ne pas adhérer à l’histoire ou la touche érotique trop marquée voire perverse spoiler: (scènes d’un cunnilingus sanglant et d’une sodomie au gode-ceinture) mais là j’avoue avoir été « leurré » et scotché jusqu’à la fin de ce film y compris en termes de temps étant incapable de dire si cette histoire se déroule sur quelques semaines ou quelques mois ? Un film vraiment à voir … mais qui n’a rien de comparable à la « paisibilité » qui se dégageait de son dernier film, « Frantz ».
Dans l'amant double, Ozon signe un thriller psychanalytique aux allures d'un Polanski, mais qui malheureusement sonne creux. Alors oui, la mise en scène du cinéaste est comme toujours très travaillée, très cohérente: l'utilisation des miroirs et des reflets pour exprimer le dédoublement, les décors parfois très organiques, presque vaginaux, et l'usage de couleurs froides pour créer une ambiance parfois clinique. Mais c'est bien trop lourd; le réalisateur laisse trop d'indices sur le dénouement. On anticipe ainsi la chute qui, de plus, rend peu crédible et peu cohérent l'ensemble de l'intrigue.
Ohlala, la déception ! Mais comment François Ozon, généralement bien inspiré, a-t-il pu réaliser un film aussi mauvais ? Je ne m'explique pas qu'il ait pu être sélectionné en compétition à Cannes. C'est un faux thriller érotico-psychologique très alambiqué. Clairement, Ozon fait des références à Hitchcock (l'escalier en colimaçon faisant penser au phare de "Vertigo") et surtout à David Lynch et son Mulholland drive (il me semble même avoir entendu un court extrait du thème musical de Mulholland drive dans le film) sur les traces duquel il s'aventure clairement, en mélangeant rêve et réalité. Toutefois n'est pas Hitchcock ou Lynch qui veut, et Ozon se perd et nous perd en chemin dans une intrigue sans queue ni tête, parsemée de scènes de sexe totalement gratuites et qui parfois sont totalement grotesques et glauques. Les thrillers psychanalytiques et labyrinthiques façon Hitchock et Lynch, sont certes parsemés de références érotiques sulfureuses (suggérées chez Hitchcock) mais avec finesse et élégance, et en lien étroit avec l'intrigue. Le dénouement du film de François Ozon est totalement bancale et on se dit que la montagne a accouché d'une souris : tout ce fatras freudien de supermarché pour en arriver là ? Bof bof... ennuyeux à mourir, j'ai failli en partir avant la fin, ce qui ne m'arrive jamais. Un Muholland Drive au rabais, inutile et prétentieux.
un film très élégant, tout est beau, les acteurs, les décors, on comprend mieux pourquoi à la fin que je ne veux pas spoiler, la mise en scène aussi est somptueuse, à la façon d'un De Palma et du coup un peu froide mais totalement voulu et assumé.
Une jeune femme souffrant de maux de ventre persistant va être orientée vers un psy dont elle va rapidement tomber amoureux et inversement. Malheureusement, cette jeune femme va découvrir un secret caché : l'existence d'un jumeau de son compagnon. Après un très bon "Frantz", François Ozon nous offre un thriller psychologique de mauvaise facture avec certaines scènes frôlant la pornographie. Le film essaie de traiter de la dualité, de l'emprise sur l'autre ou de désirs refoulés mais tout cela est confus. J'avais trouvé Marine Vacth sublime dans "Jeune et jolie" mais le couple qu'elle forme avec Jérémie Rénier (et son jumeau) ne fascine que la première partie du film. Une oeuvre clivante mais saluons le réalisateur pour son audace même si je n'ai pas adhéré au concept.
Dérangeant à souhait, mille feuilles de perversions et jeu de miroirs à l'infini, jusqu'au dénouement final que l'on peut trouver finalement presque désinvolte.
J'aime bien Ozon, franchement. Je n'ai pas tout vu, mais j'ai toujours aimé ce que j'ai vu jusqu'à présent, jusqu'à "L'Amant double". Alors, les fanatiques (peu objectifs, à mon sens) diront que le film est incompris et qu'Ozon est un génie. C'est un point de vue. En l'occurrence, je n'ai pas l'impression d'être passée à côté du sujet, mais je le trouve juste complètement sans intérêt. Difficile d'en parler sans en dévoiler trop, mais j'ai l'impression qu'on enfonce des portes ouvertes et qu'on donne une importance viscérale à un phénomène presque banal et en tout cas peu palpitant. Sans compter qu'on doit, pour ce faire, se taper des scènes franchement chelous, entre une césarienne glauque et une visite gynéco grandeur nature... La masturbation des réalisateurs, ça m'a toujours hérissée. Bon, pour ceux que ça intéresse, y a Marine Vacth à poil, beaucoup. Et Jérémie Renier à poil aussi. Voilà. Si ça peut faire votre journée...
Très belles images. Plus ce film avance, plus on est confondus par sa suite de liens débiles et leur gratuité. Évidemment cela le rend insipide et inutile. Comment Serge Hefez peut t'il mettre son nom au générique de ce camaïeu foutrac d'idioties. On en en sort accablé
Avec François Ozon tout… Ozon se regarde le nombril dans un miroir et se démultiplie pour épater la galerie.
Le film se veut lyrique et onirique mais c’est surtout très ennuyeux et faussement sensuel. Évidement, Jérémie Renier est formidable dans les deux rôles avec poigne et justesse, un bel acteur que voilà…
Mais le le scénario n’en finit pas, une course contre la montre d’un suspense à l’arrêt de bus.
On se perd dans les méandres de l’esprit de la fragile Marine Vacth. La demoiselle souffre de maux d’estomac qui semblent être des maux de l’esprit, elle consulte un psychiatre : Jérémie Renier, il entre en scène et ce bougre tient le film à bout de bras. Puis, le scénario se complique la vie et nous brouille le cerveau. On ressort du cinéma, incertain d’avoir compris, insatisfait et sans émotion.
Un film érotico-torturé qui ne nous bouscule jamais vraiment. Un thriller qui se mélange les pinceaux de l’intrigue.
Brève apparition de Jacqueline Bisset, toujours aussi belle, quant à Myriam Boyer, elle s’amuse à nous donner des frissons.
François Ozon cultive trop sa singularité et cela devient naturellement banal. J’ai loupé « Frantz », peut-être une erreur mais j’ai gobé « Une nouvelle amie » et c’était totalement indigeste. « L’amant double« , triple et quadruple ma tristesse de ne pas retrouver ce réalisateur particulièrement atypique.
L'amant double est un film vulgaire, dès son premier plan d'un vagin grand ouvert avec un forceps, mais aussi mal conçu, vu sa fin ridicule. Pour qu'un thriller érotique marche, un composant suggestive qui accompagne l'image doit être élaboré. Body double de De Palma ou Elle de Verhoeven se basent sur ceci. Le réalisateur contrôle au détail la représentation du désir et du danger pour que l'histoire la plus sordide devienne vraisemblable.
Chose qui n'arrive pas dans ici. Ozon perd le temps à nous montrer des reflets sur tous les miroirs possibles, comme indices plus qu'évidents, tentative ratée de créer une atmosphère froide et oppressante comme Faux semblants de Cronenberg. On a aussi des scènes de sexe explicite pas sensuelles du tout à cause des personnages plats. Le profil de la protagoniste est décrit par elle même dans un interminable monologue dans les premiers dix minutes de film, utilisant les séances de psy comme excuse. Celui des hommes ne sera jamais développé. Comme conséquence, les scènes de domination masculine ne deviennent que des bourdes viols incompréhensiblement assumés par la protagoniste. Ici on est très loin de la révolutionnaire complexité du personnage d'Isabelle Huppert l'année dernière.
Pour un instant on dirait que le film va reprendre son cours, mais alors, la catastrophe. Une fin dérisoire, sans aucun sens ni relation avec l'histoire qui la précède. Une fin qui fait qu'on met en question les capacités et motivations de François Ozon. Même un mauvais réalisateur aurait pu nous apporter une transition plus délicate avec un peu de respect pour son oeuvre.
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