Ce que *L'Amant Double* a pour lui, c'est cette capacité de nourrir l'attention du spectateur en nous permettant de rentrer en totale empathie avec le personnage de Chloé mais également avec celui de Paul. Très vite, le film plonge dans le thriller psychologique et arrive à surfer entre film d'auteur (très parisien) et film de genre virtuose. Parce que François Ozon maîtrise sa caméra et ses effets comme peu de réalisateurs français en sont capables aujourd'hui. De fait, j'étais en alerte durant la totalité du métrage car je voulais connaître le fin mot de cette histoire.
Je relève une certaine déception pour la fin, assez confuse et, de mon point de vue, légèrement frustrante. En fait, je trouve que la direction prise est presque la plus simple et la moins satisfaisante au vu du potentiel du reste du film. Je l'accepte, la comprend et la respecte mais ne peux m'empêcher de ressentir une légère amertume tant les 90% autres pour-cents du film m'ont plu.
Quoi qu'il en soit, *L'amant double* reste très réussi, magnifiquement bien dirigé et interprété, osé mine de rien, et rafraîchissant.
La dernière fois que j'ai regardé un Ozon ? J'avais l'impression que l'idée était très bonne. Mais que le film était très clairement inabouti. Et j'ai de nouveau la même impression avec cet « Amant double », thriller se voulant à la fois psychologique et érotique. Mais qui échoue sur les deux tableaux. La réalisation est bonne, Ozon n'est pas réputé pour être un manche, mais son film ennuie quand même pas mal, car ne proposant pas grand chose. Le vide semblant être comblé avec quelques scènes de sexe provoquant le même effet érectile qu'une carmélite de 90 ans n'ayant plus de dents. La fin, quant à elle, où Ozon tentant une manœuvre à la Lynch, semble nous dire que tout n'était que rêve, est vraiment capillotractée donc peu crédible. Finalement, on ne retiendra que l'idée et la prestation honorable de Jérémie Rénier. La petite Marine est bien jolie, nous en convenons tous, mais ici, son jeu d'actrice est tout ce qu'il y a de plus inepte. Et Jacqueline Bisset est trop peu présente. Pour moi, le verdict est sans appel : c'est un échec.
Une mise en scène spectaculaire, des plans époustouflants, un casting de qualité... Ce film est envoûtant et ne vous laissera sûrement pas indifférent.
je n'ai pas vu "faux-semblant" de Cronenberg, donc je ne peux pas comparer, mais je sais que quand il s'agit d'une histoire avec des jumeaux ou jumelles, le réalisateur s'amuse à brouiller les pistes pour perdre le spectaueur et ici Ozon a réussi, d'où l'inintérêt de ce film qui avait toutefois bien commencé et ensuite faute de scénario solide bascule dans une histoire sado-maso limite regardable, juste une petite remarque, la présence de Myriam Boyer i donne un peu d'élan au film, par conntre Jacqueline Bisset est et reste toujours antipathique, qu'avait donc Ozon besoin de la mettre dans ce très mauvais film?!
Je n'ai absolument rien compris, mais je ne sais pas si il y avait quelque chose à comprendre ? Réalité, rêve, doubles, troubles, un cocktail imbuvable. J'aime Ozon, mais là, je ne sais pas où il voulait aller ? Que retenir de ce film ? Pas grand-chose.
A travers le thème de la gémellité comme support narratif, François Ozon multiplie les pistes et les symboles pour semer le trouble dans nos certitudes. Du film sur le couple, on passe au thriller, puis on bascule au film psychologique, avec une mise en scène certes léchée mais avec des effets de style comme certaines ellipses un peu trop appuyées. « L’amant double » c’est avant tout l’étude d’un caractère féminin, portrait intensifié par une actrice principale magnifique complètement habitée par son rôle qui ne sait plus qui croire entre son mari timide et son amant, le jumeau dominant. On pensera bien évidemment à « Faux Semblants » de David Cronenberg, mais aussi à « Trouble » de Cleven et puis un peu à « Passion » de Brian de Palma et on obtiendra-là un bon petit thriller français bien anxiogène, certes pas révolutionnaire mais bien fait et très esthétique.
Un film scotchant, l'intrigue psychologique y est menée à merveille, prête à plusieurs interprétations; gémellité , psychologie jungienne, anima, animus, sont traités de manière remarquable. Bravo.
Ce film est plutôt réussi. Ozon reste fidèle a des histoires sexuellement hors du commun, un peu notre Almodovar français (aucun tabout sexuel) dans une atmosphère a la David Lynch mais tout en restant dans le plausible (quoique). Bref un bon moment et une histoire haletante où on se demande comment tout cela va finir..
Et beh... quel film étrange et tordu... pas mal de scènes de sexe aussi. J'ai trouvé ça pas mal l'histoire est originale et intéressante. Jeremy Rénier joue bien ses deux persos. 3/5
Film qui ne reflète pas du tout la bande-annonce, je suis très déçue, c'est un film tiré par les cheveux et qui ne m'a pas du tout plu pour son côté trop irréaliste.