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tomPSGcinema
752 abonnés
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2,5
Publiée le 3 mai 2019
A la fois drame psychologique et thriller érotique, ce long-métrage de François Ozon, qui n'est d'ailleurs pas sans rappeler certaines oeuvres de Brian De Palma et de David Cronenberg, s'avère bien intéressant à suivre grâce à la très bonne tenue de son casting et pour son histoire bien déroutante. Par contre, j'ai trouvé que la mise en scène manquait clairement de suspense et que le dernier acte et son twist final était quelque peu décevant. Côté casting, Marine Vacth et Jérémie Renier sont très convaincants, mais malheureusement Jacqueline Bisset n'est pas suffisamment présente à l'écran, ce qui est regrettable car son personnage possède une certaine importance dans le récit.
Dans le cinéma d’Ozon que j’apprécie habituellement (Frantz, Jeune et Jolie...), je trouve que ce mélange érotico-intello est un peu indigeste. Peut-être n’ai je pas compris le pourquoi du comment, mais bon...Cette approche des fantasmes féminins qui trouvent leur racines dans le passé de l’héroïne est, à la rigueur, compréhensible, mais le réalisateur, dans ce cas, insiste trop sur les scènes de sexe cru, dont celle de gode ceinture qui ramène le propos à un vulgaire porno. Evitable
Certes, il y a la dimension érotique extrêmement appuyée, tellement d'ailleurs que toute notion de séduction ou d'excitation finit presque par disparaître. Certes, il y a des acteurs qui s'investissent, une mise en scène qui pousse dans le détail, qui tente des effets de style plutôt surprenants sur le coup. Mais, en regardant d'un peu plus près, on se dit qu'Ozon a surtout cherché à nous embrouiller au point de s'y embrouiller lui-même: le canevas mode thriller s'estompe peu à peu dans le drame, dans une intrigue labyrinthique où les personnages principaux s'avèrent difficiles à cerner, du moins avant la révélation finale, ce qui rend plus d'une scène délicate à appréhender. Le problème global du film sera surtout une absence de tension patente, tout se passant dans une atmosphère éthérée et improbable du début jusqu'à la fin. Troublant à plus d'un titre, mais Ozon nous a déjà offert beaucoup mieux.
Il n'y a pas grand chose à ajouter à l'évidence que L'Amant Double (2017) est une catastrophe dans la filmographie d'Ozon qui en compte déjà quelques unes parmi de bons films, voir d'excellents (Frantz, 2015). On voit immédiatement la panique dans les yeux des acteurs (la très belle Marine Vacht et le sous-estimé Jérémie Renier) qui se demandent ce qu'ils font dans cette galère. Car c'est une galère : Ozon insère des tranches de trash, gore et porno dans un sandwich indigeste qui pourrait être à la rigueur un film fantastique pas mal construit et mal mené sur le thème éculé du jumeau-double (thème bien mieux traité par exemple récemment par Villeneuve dans Enemy 2014). Et de cette insertion et du double, on ne voit pas la raison (comme par exemple dans La Double vie de Véronique 91), on n'a pas de plaisir à suivre l'intrigue fastidieuse (contrairement à Vertigo 58), on ne ressent jamais le frisson métaphysiques (comme dans Persona 66). Bref, c'est raté et ça dure 2 h ! A la lecture du scénario, n'importe quel producteur aurait pu s'en douter. Plutôt que de laisser la bride sur le cou à Ozon, dont on sait qu'il ne maîtrise pas totalement les durées et les péripéties (même dans Frantz on aurait pu couper au moins 20 minutes), le producteur aurait dû faire retravailler, réécrire et réduire le scénario, pratique classique et bien rodée à Hollywood. On aurait pu penser par exemple qu'un bon script doctor aurait totalement réécrit le scénario et concentré l'intrigue en 1h20 en cherchant un dénouement du type Rosemary's Baby. Hélas, la structure de production française ne permet pas ce genre de chirurgie qui pourtant a fait ses preuves et laisse se fourvoyer de très bons réalisateurs.
Le drame... le premier film de François Ozon que je n'aime pas !! Et là le mot est faible, j'ai hai l'amant double !! Le début est pourtant prometteur et intrigant mais bon sang que la suite est décevante !! Déjà l'actrice principale est insupportable ! Elle minaude et susurre et moi j'ai eu beaucoup de mal à la supporter 1h40 ! En plus le scénario est pitoyable et cela ne ressemble pas à Ozon. C'est tiré par les cheveux, faussement inquiétant et l'érotisme malsain et voyeur m'a définitivement gavé ! J'ai détesté ce film et je suis vraiment déçu par ce réalisateur que j'aime habituellement beaucoup ! Là il a touché le fond !
Je n'ai pas accroché à l'amant double. L'idée de base du scénario est intriguante et incite à découvrir le film. L'histoire montre bien l'influence que peut avoir une personne sur une autre considérée fragile. Mais au final, un sentiment de malaise domine pour le spectateur devant la noirceur à l'écran du personnage double de Jérémy Renier. La fin du film est ratée et laisse un goût d'inachevé.
C'est incroyable de filmer avec autant de talent, d'autant que ça ne tourne pas à l'exercice de style, le savoir-faire étant là au service de l'histoire. L'histoire elle-même est volontairement labyrinthique ce qui n'est pas un défaut, mais Ozon choisit de laisser au spectateur de démêler le vrai et le fantasmé, il aurait pu nous aider un tout petit peu, c'est sans doute le seul petit reproche que l'on peut faire au film. Côté interprétation Marine Vacth est rayonnante et Renier se débrouille plutôt bien. Et puis c'est du Ozon, il n'a peur de rien, fantasme du viol, cuni pendant les règles et engodage masculin sont au programme, mais ça ne choquera que ceux qui préfèrent les films américains où les femmes font l'amour en soutien-gorge. Il y a même une référence à Alien (à moins que ce soit à Cronenberg) histoire de rappeler à ceux qui ne sont pas au courant que tout ça c'est du cinéma ! Sacré Ozon !
Fraîchement reçu à Cannes (je crois), le film d'Ozon suscite des avis contrastés. Pour ma part, je l'ai trouvé peut-être un peu creux, un peu "too much" mais néanmoins magnifique et époustouflant. Je pense qu'il fait date dans la carrière d'Ozon et le fait entrer parmi les réalisateurs de classe internationale.
Un scénario tordu à la Ozon, teinté d'une bonne dose de sexe. Voilà comment peut se résumer ce bon film, captivant de bout en bout, jusqu'au dénouement final. "L'amant double" plonge le spectateur dans les tréfonds et les troubles de l'âme humaine. La mise en scène est sobre et soignée, maintenant le suspense jusqu'au bout. Jérémy Rénier et Marine Vacth sont excellents. Le premier, surtout, incarne avec réussite ces deux frères aux personnalités complètement opposées. Remarquable.
Il y a de belles images surtout dans le musé et la fin est intéressante. Le thème de base abordé est trop associé à la sexualité. Cela donne une bonne excuse au film pour enchaîner les scènes dénudées...
Ce thriller sur le thème de la gémellité est profond mais pas assez palpable, rythmé. On le traverse sans jamais rentré dedans. Absence d'identification et d'empathie. Malgré cela, les acteurs jouent à la perfection. Marine Vacth m'a néanmoins conforté : J'ai vraiment du mal avec les femmes aux cheveux courts... En définitive, une déception car le pitch est très original. Un mauvais Inception !
L'amant double est perturbant. Ce n'est pas les scènes d'amour qui surprennent mais le mélange réalité/rêve que vit l'héroïne qui est perturbée psychologiquement. Marine Vacth et Jérémie Renier jouent parfaitement bien et font vivre leur personnage. Le film est bien classé, il s'agit bien de l'ordre Thriller, Drame, Érotique. La fin est intéressante mais n'explique pas tout.
Quand Ozon s’essaye à De Palma dans un thriller sulfureux et pervers. C’est pas mauvais, c’est très mauvais et complètement improbable. Énorme déception.
Je peux seulement me permettre de dire que le voile se déchire à la fin du film et que ce thriller, qui mérite bien son nom puisqu'il nous tient en haleine pendant 1h45, navigue entre objectivité et subjectivité. J'ai bien aimé ce fim dont les rôles principaux ont magistralement joués, mais il faut s'attendre être surpris, voire dérouté.