j'ai toujours eu une grande indulgence envers françois ozon pour m' avoir fait découvrir ludivine sagnier dans swinning pool , mais là c'est trop , le film commence par des séquences de psychanalyse d'un ennui abyssal puis se continue par des séquences de sexe à répétition plus chaudes les unes que les autres avec des sommets de ridicule à certains moments ,les acteurs ne sont pas en cause mais on se rend compte que la vie d'acteur ne doit pas être tous les jours roses ( !! ) ,monsieur françois ozon puisqu'on est dans le domaine de la psychanalyse , un conseil : allez consulter !!
Film psychanalytique intéressant et très prenant... mais dans lequel on finit par s'égarer. François Ozon met en scène l'inconscient féminin, les désirs enfouis et refoulés: cela donne un méli-mélo entre réalité et fantasmes qui ne permet pas un décryptage satisfaisant. C'est un film dont il faut sans cesse essayer de démêler le vrai du faux pour comprendre... mais l'histoire finit par se perdre dans des méandres psychanalytiques et fantastiques. Dommage, car le film est pourtant servi par d'excellents acteurs (Jérémie Renier et Marine Vacth). Au bout du compte, cela reste un film déroutant ne laissant pas indifférent et qui "travaille" encore longtemps après sa vision.
Les escaliers en colimaçon qui montent vers le cabinet du beau thérapeute blond, filmés grâce à une vue en plongée, plantent le décor. Nous voilà embarqués dans un thriller vénéneux où les références à Hitchcock sont évidentes. On a peine à croire que ce nouveau film, savamment nommé, est de François Ozon. Certes, on retrouve les ambiguïtés vénéneuses de ses films de début de carrière comme "Les amants criminel", "Goutte d'eau sur une pierre brûlante", "Sous le sable" ou "Swimming Pool". Le réalisateur quitte un style un peu désinvolte ou léger de ses longs-métrages plus récents, pour fabriquer un récit sombre et moins parisiano-centriste. Surtout on retrouve un réalisateur qui aime mettre en valeur ses actrices. Car cet "Amant double" est entièrement porté par une Marina Vacth totalement engagée. L'actrice est méconnaissable dans ce rôle de jeune-femme fragile et torturée. Elle évolue avec grâce et intégrité aux côtés d'un Jérémie Rénier, aussi beau qu'il est brillant. Le film augure déjà des prix de meilleurs comédiens aux Césars prochains. François Ozon offre un film avec une photographie magnifique. C'est presque un film hommage aux métiers de monteurs, de décorateurs, de techniciens en lumière, tant l'image est soignée. Les scènes par exemple tournées dans le fameux musée parisien sont magnifiquement filmées. La beauté des images est en correspondance complète avec la froideur quasi magnétique du récit que nous raconte Ozon. Il y avait longtemps que le réalisateur n'avait pas offert à ses spectateurs un pareil chef d'œuvre.
bon, on voit les fesses de Régner. Point positif. Mais durant tout le film je me suis demandé si c'était du lard oudu 🐷 Ni l'un ni l'autre, on a la réponse sur le dernier 1/4 d'heure ( environ), et ça sauve un peu le film...Les comédiens sont impec', mais encore une fois le scénario... faire un bon film: une bonne histoire,,une bonne histoire & encore une bonne histoire! Rien à faire à Cannes, d'ailleurs il n'a rien eu, heureusement !
AVERTISSEMENT : Mais où est la censure !? Ne laissez pas des ados de moins de 16 ans regarder ce film ! J'ai été très choqué par certaines images. Ce n'est pas négatif car je sais gérer cela, mais je ne pense pas qu'une jeune personne de 12 ans le puisse. Certaines personnes sont sorties de la salle pendant le film.
Hors-mi cela, je n'ai pas du tout été déçu par François Ozon qui nous livre un film psychologique poignant. Pas évident de toujours comprendre ce qui se passe mais l'intensité et le suspens ne nous lâchent pas. De jolies superpositions de plan au niveau de la réalisation également qui se justifie parfaitement par rapport au scénario. Les jumeaux miroirs etc... Je ne suis pas bien sûr d'avoir saisi la fin, et je me demande si il ne laisse pas une place à la déduction de chacun (je précise que je n'ai pas lu le livre). La musique un peu omniprésente participe à alourdir l’atmosphère du film, mais ce fait à mon gout trop entendre. Je pense qu'il y avait mieux à faire pour cette BO qui reste assez conventionnel. Un leitmotiv légèrement varié pour les jumeaux aurait été bienvenue par exemple. Peut-être aller fouiner aussi du côté de la musique électro-acoustique. Je recommande ce film aux personnes qui aiment les films psychologique un peu trash. A certains moment j'ai eu quelques echo du film "The Neon Demon" de Nicolas Winding Refn... avis aux amateurs.
superficiel et creux comme les films d'ozon pas de scénario et acteurs pas motivé.a éviter.décidément les réalisateurs français sont dans le creux de la vague
Très déçu ....trop compliqué et pas crédible du tout.. les acteurs sont bons.. mais ça ne tiens pas debout... François Ozon signe un de ses films les moins bons
Un thriller, oui. Et c'est ça qui retient le spectateur. Car comme dans tout bon thriller qui se respecte, on nage en plein mystère, on se demande vers quoi nous mène l'intrigue en se doutant qu'au final que ce ne sera sans doute pas ça. Mais le problème ici, c'est qu'au clap de fin bien malin et futé celui qui aura tout compris ! Ah si, au registre de la vulgarisation scientifique et médicale, les jumeaux parasites ça existe (ischiopagus). Je ne savais pas ! Mais je n'étais pas spécialement venu pour apprendre ça. Pour le reste, déception et perplexité.
Dans la catégorie film psychologique, voilà une oeuvre ennuyeuse à souhait, pourtant Ozon jouit d'une bonne réputation ce qui m'avait donné envie de voir son film. J'avoue que je n'ai pas très bien suivi l'intrigue. Un film décevant.
Une grosse claque ! Un thriller français enfin efficace et sulfureux. Dans la lignée de Basic instinct et des thrillers cultes de Brian de Palma. On est pris dans une intrigue tordue et fascinante. Mise en scène d'une grande efficacité et deux acteurs au sommet. Marine Vacth émeut et subjugue tandis que Jérémie Renier étonne en révélant un érotisme torride.
Chloé a mal au ventre. Son ma; lui dit-on, est psychosomatique. Elle consulte un psychiatre, dont elle tombe amoureuse, qui l'aide à identifier le syndrome familial qui en était la cause. Mais, après que le jeune couple se sera installé ensemble, elle découvrira que son conjoint lui a caché un pan de sa vie.
Qui est François Ozon ? Le réalisateur le plus brillant de sa génération ? Ou un faiseur dont les énigmes prétentieuses se dégonflent comme des baudruches ?
Ce n'est pas "L'Amant double" qui permettra de trancher cette question qui accompagne peu ou prou la sortie de chacun des films d'une désormais bien remplie filmographie. "Sous le sable" ou "Swimming pool", "Jeune & jolie" ou "Frantz" sont, chacun à leur façon, suffisamment réussis pour susciter l'intérêt, mais un peu trop artificiels pour ne pas éveiller le soupçon.
Il y a certes du génie dans la façon dont Ozon campe ses personnages. Et une bonne part de provocation. Comme ce premier plan d'un sexe de femme fouillé par un spéculum, filmé en gros plan. L'ovale du sexe se confond dans celui de l’œil de Chloé, qui pleure sur la table d'examen de son gynécologue. Cette entrée en matière louche un peu trop du côté de "L'Origine du monde" pour surprendre. Mais, ces réserves levés, on se laisse vite hypnotiser par Chloé, incarnée avec une fragile beauté par Marine Vacth, qui gravi de vertigineux escaliers colimaçon et se perd dans des intérieurs glaçants.
"L'Amant double" serait une version moderne de "Vertigo" s'il ne se perdait pas, dans sa second partie, dans un salmigondis psychanalysant sur fond de gémellité pathologique. David Cronenberg avait déjà tourné un film sur le même thème en 1988 avec Jeremy Irons et Geneviève Bujold. Entre Paul qu'elle aime et Louis qu'elle désire, la malheureuse Chloé ne sait plus où donner de la tête. Hélas, on ne partage jamais son trouble, la faute peut-être à Jérémie Renier, un acteur trop doux pour jouer des rôles de durs.
L'héroïne a t elle rêvé toute cette histoire? Jusqu'à la seconde apparition du personnage interprété par Jacqueline Bisset, c'était crédible et compréhensible...
Le scénario joue avec réalité et délire paranoïaque pour générer une intrigue bluffante et captivante même pour moi qui aie tendance à les démasquer assez rapidement. Sur la forme Francois Ozon crée une ambiance érotique, sulfureuse, angoissante, dérangeante, horrifique même, mais toujours utile et d'un grand esthétisme comme ces faces à faces intenses qui font se retrouver par des jeux de superpositions, de reflets, les visages à quelques centimètres alors qu'ils se trouvent distant de plusieurs mètres. Superbe !Marine Vacth et Jérémie Renier réalisent des prestations remarquables avec un contraste énorme entre douceur et violence, renoncement et détermination, sincérité et mensonge, ... Ce thème de la jumélité mêlée de schizophrénie pousse à la réflexion sur la dualité qui peut exister au sein de chacun et du trouble qu'elle peut engendrer.