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Maxence!
15 abonnés
107 critiques
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4,0
Publiée le 28 mai 2017
Un thriller érotique a par essence le devoir d'émoustiller et de faire frissonner. On se prend au jeu de pistes. Jérémy Rénier, très bel acteur parvient à incarner deux jumeaux à la psychologie si différente, rassurant la mèche à gauche. Les phantasmes liés à la gémellité et à la sexualité sont finement explorés. Que tout le monde ne s'y retrouve pas explique la diversité des opinions.
J'ai beaucoup aimé l'amant double par la qualité de sa photo, par les émotions qu'il suscite, par l'originalité du scénario. Marina Vacth est superbe et très convaincante. François Ozon ose des séquences crues que je n'ai pas forcément bien comprises. Le rôle des psys prend de l'importance dans sa filmo. Mais le talent est présent, indéniablement. Un bon moment, un beau film qui transporte et émeut.
je n'ai jamais été aussi déçue en sortant d'un cinéma, et je n'ai même pas la foi d'en faire une critique constructive tant cela me désespère à ne conseiller à personne
que l'on m'explique, ou est le chef d'œuvre??? un film sous haute tension sexuelle avec d'excellents acteurs mais qui n'a aucun sens... Meme eux n'y croient pas la fin est plus que de la science fiction... J'aime les films sortis de l'ordinaire mais la j'ai cherché et je cherche à comprendre...
trop torturé on ne sait pas to ujours ou on en est. .C'est confus sentiment de malaise. .j'adore ozon mais il s'est perdu dans son histoire ou trop baré .
Oh purée, un film qui aborde une cure psychanalytique avec tous ses fantasmes livrés crûment des les deux premières secondes du film. Doit on voir une critique négative de la psychanalyse ou un ersatz Mulholand Drive ?
L'amant double est un film vulgaire, dès son premier plan d'un vagin grand ouvert avec un forceps, mais aussi mal conçu, vu sa fin ridicule. Pour qu'un thriller érotique marche, un composant suggestive qui accompagne l'image doit être élaboré. Body double de De Palma ou Elle de Verhoeven se basent sur ceci. Le réalisateur contrôle au détail la représentation du désir et du danger pour que l'histoire la plus sordide devienne vraisemblable.
Chose qui n'arrive pas dans ici. Ozon perd le temps à nous montrer des reflets sur tous les miroirs possibles, comme indices plus qu'évidents, tentative ratée de créer une atmosphère froide et oppressante comme Faux semblants de Cronenberg. On a aussi des scènes de sexe explicite pas sensuelles du tout à cause des personnages plats. Le profil de la protagoniste est décrit par elle même dans un interminable monologue dans les premiers dix minutes de film, utilisant les séances de psy comme excuse. Celui des hommes ne sera jamais développé. Comme conséquence, les scènes de domination masculine ne deviennent que des bourdes viols incompréhensiblement assumés par la protagoniste. Ici on est très loin de la révolutionnaire complexité du personnage d'Isabelle Huppert l'année dernière.
Pour un instant on dirait que le film va reprendre son cours, mais alors, la catastrophe. Une fin dérisoire, sans aucun sens ni relation avec l'histoire qui la précède. Une fin qui fait qu'on met en question les capacités et motivations de François Ozon. Même un mauvais réalisateur aurait pu nous apporter une transition plus délicate avec un peu de respect pour son oeuvre.
Encore plus de fautes et d'erreurs sur ce lien-ci hommecinema.blogspot.fr
Cauchemar fantasmagorique (c'est celle qui dit qui y est). En matière de rendu d'une histoire de névrose psychanalytique complexe, le problème c'est que ça tient difficilement debout. Le film fait trop la part belle à un récit certes prenant, scotchant même, mais dont les spectateurs se rendent compte, trop tardivement, qu'il les a piégés. De fait, c'est un très bon film mais trop improbable pour qu'on accepte d'être juste rentré dans le cerveau torturé de Chloé. Étrange d'y retrouver Jacqueline Bisset. J'aurais mieux vu Charlotte Rampling.
Marine Vacth m'impressionne... Cette jeune actrice a dans la qualité de son jeu l'étoffe d'une Elisabeth Huppert et, dans sa liberté de jeu, celle de la Miou Miou des Valseuses. Déjà dans "Jeune et Jolie", elle avait fait preuve d'une grande densité. Dans "L'Amant Double", elle ne s'épargne pas; son rôle est de ceux que de nombreuses autres actrices n'auraient pas osé... Car "L'Amant double" est un film trouble, un film d'atmosphère totalement tourné sur ses deux personnages. Rien ne vient troubler ce face à face intime où rien ne sera épargné au spectateur. Même pas le gros plan d'un vagin lors d'une consultation gynécologique ! François Ozon - qui n'a jamais mieux porté son nom - nous emmène dans les méandres du cerveau et de la psychothérapie, en nous trempant régulièrement dans des scènes de sexe plutôt hot. Après tout, c'est Freud lui-même qui le dit : tout est sexuel... Mais, pour compliquer la chose, Ozon introduit une autre composante, la gémellité qui permet d'ajouter une odeur de souffre sur ce film à suspens psychologique. S'ensuit une histoire qui, à défaut d'être totalement crédible, monte crescendo dans le doute, puis un début d'horreur, le tout magnifié par le jeu excellent de la belle Marine et l'ambiguïté troublante de Jeremie Renier. Il serait exagéré de dire qu'on vibre comme dans un Hitchcock de la meilleure eau. Mais il y a un malaise croissant qui fait de ce film - au moins dans sa première vision - un objet intéressant. Le mal-être devant des images peut conduire le spectateur à une impatience d'être libéré par la découverte de la fin. Le retournement final est, en revanche, assez convenu. Le film, après avoir flirté avec le fantastique, rentre dans un moule plus réaliste. Que restera-t-il de ce film ? Un sentiment d'exercice un peu creux, mais avec une grande qualité d'image et une direction d'acteur confondante. Une tentative de scénario alambiqué qui met ce film français dans le sillage du suspens made in America. La redécouverte, enfin, d'une actrice très belle qui sait capter les émotions sur son visage avec l'expérience d'une vedette installée. Cette fille ira loin, si elle apprend à sortir du cinéma d'Ozon pour s'ouvrir à d'autres rôles. Continuez Marine, je suis déjà fan !
La dernière fois que j'ai regardé un Ozon ? J'avais l'impression que l'idée était très bonne. Mais que le film était très clairement inabouti. Et j'ai de nouveau la même impression avec cet « Amant double », thriller se voulant à la fois psychologique et érotique. Mais qui échoue sur les deux tableaux. La réalisation est bonne, Ozon n'est pas réputé pour être un manche, mais son film ennuie quand même pas mal, car ne proposant pas grand chose. Le vide semblant être comblé avec quelques scènes de sexe provoquant le même effet érectile qu'une carmélite de 90 ans n'ayant plus de dents. La fin, quant à elle, où Ozon tentant une manœuvre à la Lynch, semble nous dire que tout n'était que rêve, est vraiment capillotractée donc peu crédible. Finalement, on ne retiendra que l'idée et la prestation honorable de Jérémie Rénier. La petite Marine est bien jolie, nous en convenons tous, mais ici, son jeu d'actrice est tout ce qu'il y a de plus inepte. Et Jacqueline Bisset est trop peu présente. Pour moi, le verdict est sans appel : c'est un échec.
François Ozon s'impose encore une fois comme le maître du cinéma du malaise et de la suspicion, bien aidé dans ce film par les interprétations impeccables de ses deux acteurs principaux.