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Fabien D
178 abonnés
1 137 critiques
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2,0
Publiée le 4 juin 2017
Avec l'amant double,Ozon s'attaque au fenret ultra calibré du thriller érotique pour offrir un film aussi chic que toc, assez peu sulfureux et trop ultra référencé pour convaincre. Si la mise en scène avec ses jeux de miroirs et de spirales évoque le giallo, l'intrigue à tiroirs renvoie aux oeuvre de De Palma tandis que la question de la gémellité fait écho au Dead Ringers de Cronenberg. Ozon multiplie les références sans jamais s'en affranchir, prisonnier d'un scénario creux et téléphoné dont le dénouement s'avèrera des plus clichés. Marine Vacht, sublime et magnétique, apporte indéniablement quelque chose à ce film pas insupportable à regarder mais dénué de réel intérêt.
Film raté. Ozon lorgne du côté de Cronenberg et De Palma mais sans y parvenir. D'abord on s'ennuie ferme, les séances de psychanalyse sont pesantes; ensuite les dialogues sont souvent absurdes et les situations qui devraient être oppressantes finissent par devenir risibles car Ozon complexifie son intrigue et par moment est un peu dans la surenchère de scènes crues qui desservent le film.
Il y a une réelle confusion dans ce film qui mélange les genres,érotisme, thriller, psy, donnant un résultat plutôt décevant. C est d'ailleurs davantage un film érotique qu'autre chose car l'histoire axée sur les jumeaux ne tient pas la route, manquant de crédibilité.
J'ai rien compris... je me doutais plus ou moins du twist final... mais franchement ... je saisi pas le point de vue. C'est dommage, ça aurait été vraiment un film très intéressant si pas aussi farfelu. Cela dit, il y a de très beaux plans, de belles images, et les acteurs jouent superbement bien, surtout marina. Mais toujours est il que j'ai toujours pas compris le point de vue du film. Lol
Chloé a mal au ventre. Son ma; lui dit-on, est psychosomatique. Elle consulte un psychiatre, dont elle tombe amoureuse, qui l'aide à identifier le syndrome familial qui en était la cause. Mais, après que le jeune couple se sera installé ensemble, elle découvrira que son conjoint lui a caché un pan de sa vie.
Qui est François Ozon ? Le réalisateur le plus brillant de sa génération ? Ou un faiseur dont les énigmes prétentieuses se dégonflent comme des baudruches ?
Ce n'est pas "L'Amant double" qui permettra de trancher cette question qui accompagne peu ou prou la sortie de chacun des films d'une désormais bien remplie filmographie. "Sous le sable" ou "Swimming pool", "Jeune & jolie" ou "Frantz" sont, chacun à leur façon, suffisamment réussis pour susciter l'intérêt, mais un peu trop artificiels pour ne pas éveiller le soupçon.
Il y a certes du génie dans la façon dont Ozon campe ses personnages. Et une bonne part de provocation. Comme ce premier plan d'un sexe de femme fouillé par un spéculum, filmé en gros plan. L'ovale du sexe se confond dans celui de l’œil de Chloé, qui pleure sur la table d'examen de son gynécologue. Cette entrée en matière louche un peu trop du côté de "L'Origine du monde" pour surprendre. Mais, ces réserves levés, on se laisse vite hypnotiser par Chloé, incarnée avec une fragile beauté par Marine Vacth, qui gravi de vertigineux escaliers colimaçon et se perd dans des intérieurs glaçants.
"L'Amant double" serait une version moderne de "Vertigo" s'il ne se perdait pas, dans sa second partie, dans un salmigondis psychanalysant sur fond de gémellité pathologique. David Cronenberg avait déjà tourné un film sur le même thème en 1988 avec Jeremy Irons et Geneviève Bujold. Entre Paul qu'elle aime et Louis qu'elle désire, la malheureuse Chloé ne sait plus où donner de la tête. Hélas, on ne partage jamais son trouble, la faute peut-être à Jérémie Renier, un acteur trop doux pour jouer des rôles de durs.
Un film déroutant qui nous entraine où il veut notre esprit ne peut vagabonder de peur de ne plus rien comprendre. PLV : à déconseiller un vendredi soir fatigué
Et beh... quel film étrange et tordu... pas mal de scènes de sexe aussi. J'ai trouvé ça pas mal l'histoire est originale et intéressante. Jeremy Rénier joue bien ses deux persos. 3/5
Au début du film la jeune femme va consulter un psychiatre pour des troubles qui la perturbent, à la fin du film c'est le spectateur qui doit consulter. Pour dénouer les fils que Mr Oson a tissé et essayer de comprendre ce qui est vrai de ce qui est fantasmé il faut faire un sacré délire
C'est un fait quaujourd'hui les cinéastes veulent de plus en plus nous montrer leurs références cinématographiques. Ici Ozon s'approprie les obsessions d'Hitchcock et de Cronnenberg. Le film reste quand même personnel. Ozon veut pénétrer les fanstasmes féminins sans bien les connaître. Dans "jeune et jolie", il voulait nous faire croire qu'une jeune fille prenait plaisir à se prostituer sans avoir besoin d'argent. Dans l'Amant double, c'est le portrait d'une jeune femme frigide et très névrosée. Cependant Ozon sait raconter une histoire et nous nous trouvons pris dans ce thriller érotique. On est dans le psychologique et le fantastique. Jérémie Renier dans son double rôle n'a pas la tâche facile mais est très convaincant. Malheureusement la fin est un peu simpliste après une énigme plutôt tarabiscotée. On a envie de dire tout ça pour ça !! spoiler: La scène d'Alien à la fin est carrément grotesque
Le drame... le premier film de François Ozon que je n'aime pas !! Et là le mot est faible, j'ai hai l'amant double !! Le début est pourtant prometteur et intrigant mais bon sang que la suite est décevante !! Déjà l'actrice principale est insupportable ! Elle minaude et susurre et moi j'ai eu beaucoup de mal à la supporter 1h40 ! En plus le scénario est pitoyable et cela ne ressemble pas à Ozon. C'est tiré par les cheveux, faussement inquiétant et l'érotisme malsain et voyeur m'a définitivement gavé ! J'ai détesté ce film et je suis vraiment déçu par ce réalisateur que j'aime habituellement beaucoup ! Là il a touché le fond !
Très déçu ....trop compliqué et pas crédible du tout.. les acteurs sont bons.. mais ça ne tiens pas debout... François Ozon signe un de ses films les moins bons
Un film glauque et malsain où l’interdiction au moins de 12 ans n’est pas suffisante je pense. Entre imaginaire et réalité, ce film crée la confusion et on s’y perd. Un film brillant par sa forme mais moins par son fond. Peu convaincant !!
Psychanalyse et psychologie de comptoir misogynie crasse font de ce film un monument d'une bêtise effrayante. Ce film est insupportable de bout en bout, qu'est-ce qu'il faisait en sélection à Cannes, c'est fou !
Avec François Ozon tout… Ozon se regarde le nombril dans un miroir et se démultiplie pour épater la galerie.
Le film se veut lyrique et onirique mais c’est surtout très ennuyeux et faussement sensuel. Évidement, Jérémie Renier est formidable dans les deux rôles avec poigne et justesse, un bel acteur que voilà…
Mais le le scénario n’en finit pas, une course contre la montre d’un suspense à l’arrêt de bus.
On se perd dans les méandres de l’esprit de la fragile Marine Vacth. La demoiselle souffre de maux d’estomac qui semblent être des maux de l’esprit, elle consulte un psychiatre : Jérémie Renier, il entre en scène et ce bougre tient le film à bout de bras. Puis, le scénario se complique la vie et nous brouille le cerveau. On ressort du cinéma, incertain d’avoir compris, insatisfait et sans émotion.
Un film érotico-torturé qui ne nous bouscule jamais vraiment. Un thriller qui se mélange les pinceaux de l’intrigue.
Brève apparition de Jacqueline Bisset, toujours aussi belle, quant à Myriam Boyer, elle s’amuse à nous donner des frissons.
François Ozon cultive trop sa singularité et cela devient naturellement banal. J’ai loupé « Frantz », peut-être une erreur mais j’ai gobé « Une nouvelle amie » et c’était totalement indigeste. « L’amant double« , triple et quadruple ma tristesse de ne pas retrouver ce réalisateur particulièrement atypique.