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Richard L.
15 abonnés
140 critiques
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1,0
Publiée le 29 mai 2017
Dans la catégorie film psychologique, voilà une oeuvre ennuyeuse à souhait, pourtant Ozon jouit d'une bonne réputation ce qui m'avait donné envie de voir son film. J'avoue que je n'ai pas très bien suivi l'intrigue. Un film décevant.
C'est un film très particulier... Sur un fait scientifique a priori, le réalisateur en a fait découlé un espèce de fantasme. On peut finalement décrire le film comme un thriller érotique. On peut aimer ou détester, car c'est souvent un peu cru et très suggestif, et ce dès la première image. N'empêche que moi j'ai beaucoup aimé, grâce à une musique, des effets spéciaux, des bruitages, excellemment choisis. Cela nous accroche au suspens, distillé lentement jusqu'à la fin. Même si on ne comprends pas tout, l'ambiance du film est vraiment stressante dans le bon terme. J'ai quand même sursauté deux ou trois fois, notamment à la fin du film... Très intéressant. Et les acteurs sont bons.
un film très élégant, tout est beau, les acteurs, les décors, on comprend mieux pourquoi à la fin que je ne veux pas spoiler, la mise en scène aussi est somptueuse, à la façon d'un De Palma et du coup un peu froide mais totalement voulu et assumé.
Où comment une jeune femme tombant amoureuse de son psy apprend qu'il a un jumeau et comment elle va tenter d'en savoir plus. Une intrigue à tiroir complexe qui nous emmène dans le tréfond des entrailles de l'héroïnes au propre comme au figuré. La première image du film est d'une gratuité qui peut effrayé mais est symptomatique d'un public qui y voit qu'un thriller érotique alors que les scènes de sexe restent plutôt dans la suggestion. Ozon frappe un coup fort grâce aussi à une évolution du récit particulièrement retors , proche du fantastique. Site : Selenie
Je ne connaissais pas vraiment le cinéma de François Ozon, n'ayant vu que Jeune et Jolie que j'avais plutôt apprécié. Mais là c'est vraiment une très bonne surprise, je ne pensais pas aimé autant. L'intrigue est vraiment prenante de bout en bout et la fin très surprenante, je m'attendais à autre chose. J. Renier et M. Vacht sont tous les deux excellents, rien à dire sur leurs prestations. Niveau réalisation c'est vraiment très bons, certains plans sont vraiment beaux visuellement. Un très bon thriller Made in France, je recommande.
Film d'une intensité exceptionnelle où rien n'est laissé au hasard. Les images sublimes et souvent inattendues, la musique, l'esthétisme des scènes de sexe pourtant souvent très crues, le jeu des acteurs, l'art du montage et du scenario nous plongent dans un univers parfois terrifiant aux limites de la névrose. A partir d'un phénomène scientifique rare mais réel en gynécologie, à propos des grossesses jemellaires, François Ozon nous emmène dans la représentation onirique des souffrances rentrées d'une "jumelle parasite" qui effectue un transfert psychanalytique sur son entourage. L'idée est déjà très originale au départ, mais le rendu est absolument génial, c'est une véritable claque qu'on reçoit et on n'en ressort pas indemne ! Bravo !
Thriller psycho érotique. Tout l'art de Francois Ozon est de traiter les névroses et les fêlures où finalement les certitudes volent en éclat. Ici il aborde la gémellité. Scénario complexe et excellente mise en scène. Les acteurs font le reste. J'ai beaucoup aimé
Et bien quelle belle surprise, ce film vaut vraiment le détour. L’équilibre entre thriller et l'érotisme est bien maintenue. L'intrigue est bien pensée et très bien mise en scène, Les personnages sont "obsedant" et le denouement du film est vraiment inattendue.....
L’Amant double, est le sixième film de suite de François Ozon que je vois, et une fois de plus, je suis confronté à un changement de registre après le plutôt sage Frantz et son académisme glacé…Dérouté par L’amant double, je l’ai été, mais quel film prenant…Thriller érotique à la limite de l’épouvante, film sulfureux et parfois malsain, le film se plait à nous égarer dans ces histoires de gémellité plus ou moins théorisées, jumeaux cannibales ou parasites, phénomènes rarissimes mais connus en médecine, mélange d’épouvante et de fascination…Chloé ( Marine Vacth, toujours aussi belle) a consulté de multiples spécialistes pour des maux de ventre….la conclusion de ceux-ci…c’est psychologique !! elle va donc voir le docteur Paul Mayer (Jérémie Renier) psychiatre et psychanalyste pour entreprendre une thérapie…un peu trop caricaturale car le transfert intervient après quelques séances…peu importe, elle abandonne son psychiatre et le retrouve en compagnon avec lequel elle emménage…un jour, en se rendant à son travail Chloé croit reconnaitre son compagnon en grande conversation avec une jeune femme devant un immeuble du XVIème arrondissement….elle finit par découvrir que Paul a un jumeau Louis qui a conservé le patronyme de son père alors que Paul a choisi celui de sa mère…comme par hasard il est aussi psychiatre et psychanalyste même si on découvre assez vite que sa pratique est quelque peu hétérodoxe !!! …la suite est irracontable …il faut voir le film… Chloé est une héroïne bouleversante et malmenée, incarnée par une fabuleuse Marine Vacth, qui fait face à un « double Jérémie Renier » impressionnant et avaleur d’écran …L’Amant double est un formidable numéro d’acteurs sans se limiter à l’aspect performance d’acteurs… que dire des décors et de la photographie, ils sont superbes…ces psychiatres semblent ignorer les ascenseurs pour mieux offrir à la caméra des entrelacs d’escaliers vertigineux…tout Hitchcockiens …des intérieurs art moderne froids sinon glaçants….et les chats omniprésents, de race et inquiétants…témoins des ébats amoureux comme dans Elle de Paul Verhoeven…des échappées au musée où si l’on reconnait l’entrée du Musée d’Art Moderne, on se perd dans les expositions représentées…certes il y a certaines scories dont on se serait bien passés , ces inclusions de scènes de jumeaux enfants qui jouent ou se querellent et le gore de la fin qui frise le grotesque..Reste un film d’une intelligente virtuosité malgré son coté sulfureux…
Je reprochais au précédent film de François Ozon, "Frantz", de manquer de la perversité habituelle et si réjouissante du réalisateur. A l'opposé, "L'amant double" semble en faire une liste exhaustive dans une foutraque lecture de traités psychanalytiques pour les nuls. Lorgnant sans aucune vergogne vers Cronenberg, Polanski, Hitchcock, de Palma (et, pour la bonne blague, Ridley Scott et son Alien), Ozon ose toutes les figures de mise en scène que l'on reprocherait à un débutant et, en particulier, des plans esthétisants et sur-signifiants dont ses détracteurs vont faire leurs choux gras. "Navrant" pour éviter d'aller jusqu'à "risible", une déception plus que majeure pour un réalisateur tant aimé.
Ozon ose et c'est un très bon cru. Sinueux, pervers, onirique, le double est mis en abîme et nous enivre grâce également au charme des acteurs. Qu'il est bon ce cinéma français qui sort des clous !
Du Cronenberg, du Lynch, du Hitchcock et même du Ridley Scott dans ce nouveau film du prolifique François Ozon. Reparti bredouille de Cannes cette année, L’amant double ne manque pas de qualités...et d’un gros défaut. On est un peu cueilli à froid par la scène d’ouverture. D’emblée c’est intriguant, et le restera quasiment jusqu’au bout. L’ambiance est froide, oppressante, glaçante mais aussi torride et limite fascinante. Rêves, fantasmes, réalité, Ozon brouille les pistes pour notre plus grand plaisir avec un scénario malin et paranoïaque. Sa mise en scène est élégante, souvent virtuose. Comme toujours sa direction d’acteurs est impeccable, ses acteurs sont tous convaincants. Pour la première fois Marine Vacth fait même l’actrice. Tout arrive. C’est aussi un réel plaisir de retrouver les excellentes Jacqueline Bisset, Myriam Boyer et Dominique Reymond. Malheureusement, le dénouement n’est pas la hauteur de tout cela. On s’attendait à autre chose. Pour le coup, le plaisir est un peu gâché. Vraiment dommage, car jusque là on touchait presque au chef d’oeuvre. Pas le plus mauvais film de son auteur pour autant mais pas le meilleur non plus donc. François Ozon continue sur une filmographie en dents de scie...