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Cinéphiles 44
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3,0
Publiée le 3 novembre 2018
En se promenant dans la forêt, Mary une petite fille de 11 ans, découvre la fleur de la sorcière qui ne pousse que tous les 7 ans. Celle-ci lui permet, pour une nuit, de posséder des pouvoirs magiques et d'accéder à l'école de magie Endor. Après « Arrietty, le petit monde des chapardeurs » et « Souvenirs de Marnie », Hiromasa Yonebayashi signe son troisième long-métrage. « Mary et la Fleur de la Sorcière » est de nouveau un beau film d’animation japonaise. Mais l’empathie n’est pas au rendez-vous. L’écriture du personnage de Mary est trop simpliste malgré ses conflits intérieurs. Son entrée à l’école de magie se perd dans un tourbillon d’idées déjà proposées par d’autres japanims. Les créatures du monde parallèle manquent terriblement d’envoûtement. . « Mary et la Fleur de la Sorcière » reste malgré tout un bon divertissement bien construit. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Feu d’artifice inaugural pour les studios Ponoc, héritiers les plus directs de Ghibli puisque fondés par d’anciens animateurs et réalisateurs autrefois sous les ordres de Myazaki et Takahata, et qui semblent plus que jamais inspirés par la littérature britannique pour enfants du milieu du 20ème siècle. L’analogie la plus évidente à établir, avec ‘Kiki la petite sorcière’ ou même avec la saga Harry Potter en raison de la présence d’une école de magie, est sans objet puisque le roman de Mary Stewart dont il s’inspire, ‘The little broomstick’, a été écrit à la fin des années 60. En revanche, à tous les autres niveaux, on se retrouve très clairement en terrain familier : le mélange de Fantasy et de haute technologie, le vol (fut-il sur un balais), la possibilité d’habiter dans le ciel, la nature verdoyante et enchanteresse, curieux mélange de ruralité anglaise et d’éléments nippons, les animaux qui ressemblent à ceux de ‘Princesse Mononoke’, les créatures magiques qui semblent tirées de ‘Ponyo sur la falaise’ ou du ‘Voyage de Chihiro’, l’empowerment de la petite Mary, complexée par sa chevelure rousse et sa maladresse, qui finira par se muer en héroïne courageuse,...à ce stade, on n’est plus dans l’influence ou l’hommage mais dans le vol de données ! Les couleurs et la bande sonore participent à ce sentiment de familiarité et malgré une personnalité moins marquée et de moindres aptitudes à aller à l’essentiel que Miyazaki, Yonebayashi livre tout de même des visuels d’une grande beauté, qui fourmillent de détails et de nuances, à l’image du ‘Arriety et le petit monde des chapardeurs’ qu’il avait réalisé pour le compte de Ghibli. Quant à l’histoire de Mary et de cette fleur de sorcière, elle est plaisante, pleine de fantaisie et adaptée aux enfants dès 5 ou 6 ans...mais obéissant à la même élasticité narrative que les productions Ghibli, elle n’atteint pas encore cet incroyable degré de poésie qui faisait que Totoro ou Ponyo “racontaient� des sensations avant de raconter une histoire. En tout cas, techniquement, Ponoc semble déjà plus qu’au point : il ne lui reste qu’à développer sa propre personnalité, au lieu d’acharner à ressusciter un esprit trop indissociablement lié celui de ses deux fondateurs pour que cela puisse fonctionner correctement.
J’avais raté en salle ce nouveau film de Hiromasa Yonebayashi. Bien que j’avais beaucoup aimé ses deux précédents opus : Arrietty et Souvenirs de Marnie. Ce Mary et la fleur de la sorcière est assez différent. On est là plus à mi-chemin entre Harry Potter et Le Voyage de Chihiro. Visuellement, c’est toujours un enchantement et l'histoire est attachante, même si sans surprise. Le Japon reste à la pointe en matière d’animation et ce réalisateur-là ne nous a encore jamais déçu. Même si ce film est peut être un léger cran en dessous de ses deux précédents, on passe un très joli et délicieux moment.
Un animé original et très bien fait ! Même si c'est une nouvelle fois la magie qui est au cœur de l'histoire, la facon dont est abordé le sujet est intéressant ! Une fois de plus, les mangas savent transporté dans des mondes magiques!
Assez déçu. Le film est Magnifique visuellement, exactement comme Miyazaki. D'ailleurs l'univers est le même. Là ou tout se fracasse c'est dans le scénario, on retrouve un mélange du Voyage de Chihiro avec kiki la petite sorcière, mais il n'arrive pas du tout à leur cheville. Ce que je regrette le plus c'est toutes les incohérences du film et les grande facilités pour la trames scenaristique. Pour passer un moment sympa par contre il est tout à fait adapté, grands qui recherchent l'univers de Miyazaki, mais surtout petits
Ce film est un très beau divertissement familial, servi par de beaux paysages et une histoire entre Harry Potter et Miyazaki. Ce film nous montre que l'animation japonaise a encore de très beaux jours devant elle...
Il y a beaucoup de similitudes entre la petite Mary et Arrietty du petit monde des chapardeurs. Ce sont deux enfants à la langue bien pendue, immédiatement attachantes dès la première image, hyperactives, mais avec leurs fêlures. Celles de ne pas être comprises. Blessées qu'on ne leur fasse pas confiance. En manque d'amitié. Souffrant de la solitude et de l'ennui de leur existence. Mary trouvera son réconfort dans la découverte d'une fleur lui procurant d'immenses pouvoirs magiques. "Cette fleur est magnifique" s'exclamera-t-elle. Il n'y a pas qu'elle. Il y a une telle profusion de couleurs éclatantes à l'écran que c'est tout l'animé qui est un véritable petit bijou artistique. Comme Harry Potter, Mary sera confrontée à un problème qui la dépasse. Un problème d'adultes. Car si ce pouvoir conféré par la fleur venait à tomber entre de mauvaises mains ou à être utilisé pour de mauvaises raisons...Pas la peine de faire de dessin. Alors, ces méchants, c'est difficile de les juger. Ce sont plutôt leurs expériences à remettre en cause. Les moyens qu'ils mettent en œuvre pour arriver à leurs fins qui sont extrêmes. Comme chez Arrietty, là encore, tout part des adultes avec cette noirceur suintante même si grâce au talent des concepteurs ce n'est pas ce dont on retiendra de cette aventure. C'est la volonté de cette jeune fille de montrer ses talents coûte que coûte. De sauver ses amis au péril de sa vie. Ce sont ses larmes face à ses erreurs comme si une enfant n'avait pas le droit d'en faire. Quiconque ayant eu tous ces manques dans son enfance ou au moins un comme l'absence des parents se mettra facilement à sa place. C'est ce qui fait que je ne peux que l'aimer cette petite.
Sans être exceptionnel, Mary et la fleur de la sorcière est un très bon divertissement qui saura enchanter un public familial. On a hâte de découvrir les prochaines productions du Studio Ponoc, en espérant qu'elles retrouvent un peu de la poésie propre à l'animation japonaise tout en se démarquant de son grand maître Miyazaki.
Un bon film d'animation japonais sur le thème de la magie et de la sorcellerie où l'on retrouve l'esprit du studio Ghibli. Malheureusement, ce film est un peu trop centré sur l’héroïne et les autres personnages sont quelque peu insipides (notamment Peter). Au final, il manque quelques ingrédients pour rendre ce film plus réussi.
Un film sans cœur et sans intérêts profond. Toi lecteur qui veux être transporté, ce film n'est malheureusement pas fait pour toi. Le film navigue entre beaucoup d'influence du cinéma d'Hayao Miyazaki, Harry Potter, Pokémon et j'en passe. Et c'est ça qui pêche. Il s'en inspire trop et on voit des paysages, des personnages, et une histoire qui ne décolle pas et que l'on a déjà vu auparavant. Pour toute personnes étrangères à ces références, vous passerez peux être un bon moment.
Alors les images sont belles, ça on peux le dire. Mais je vous avoue qu'entre manger un gâteau très joli mais sans gout, avec trop de crèmes saupoudrés d'insupportable cliché japonais et manger un gâteau beau avec des nuances de gouts et une réflexion profonde derrière, le bilan est vite vu.
L'intrigue se déroule en Angleterre, on découvre une gamine rousse qui vient d’emménager chez sa grand mère en campagne et qui s'ennuie, donc on se dit que la on pourras voir une réflexion intéressante sur la société d’aujourd’hui et le besoin constant d'être "connecté", mais rien de brillant se passe. Parce que l'histoire a vraiment énormément de potentiel, mais, elle se repose dans des clichés japonais un peu fatiguant. Du genre la grand mère patiente, gentille, et parfaitement irréaliste (moi personnellement ma grand mère elle a un spectre de sentiment plus développés que gentil ou, gentil ), une servante HYPER patiente, un jardinier qui vient d'une autre galaxie tellement il est perché et un antagoniste sous la forme d'un jeune garçon qui ressemblerait a un mélange entre Sacha de Pokémon et Du jeune Sorcier dans le "château Ambulant" (Sa coupe de cheveux parle d'elle même). Ensuite les rythmes des scéne sont lent, on a vraiment l'impression d'appuyer sur la touche "A" de notre game boy, tellement les dialogues sont lents et ne rebondissent jamais l'un sur l'autre. Et tout ça est encore passable, mais, on se rend compte que le patrimoine de Ghibli et pillé et transformé, déchiqueté pour nous donner ce film qui est une bouillie immangeable et qui respire le faisandé.
Je ne dirais qu'une seule chose, que ceux qui respecte le travail du maitre ait au moins l'objectivité de voir que cette œuvre n'as aucune réflexion profonde a apporter au monde de la magie véhiculé dans le monde du cinéma. On navigue de cliché en cliché. Et c'est triste. Déçu déçu déçu.
Un bon film qui conviendra aux petits comme aux grands. On s'attache rapidement aux personnages, et alors que parfois on s'attend à voir venir le scénario on est au final bien surpris. Les dessins sont en plus toujours très beau et la morale cachée est très bien amenée. Je suis allé le voir deux fois et cela ne m'a pas dérangé !
Mary et la fleur de la sorcière est un anime très attendu auquel ça sent bon le parfum du studio Ghibli. Je ne m’attendais finalement pas à l’effet inverse : c’est à dire, une trop grosse ressemblance à ce qui était fait avant par ce studio qui lui empêche de lui donner son propre charme.
Commençons par l’histoire parce qu’il y a au fait tellement de choses de mis dedans pour au final rien. En gros, Mary découvre une fleur magique à l’aide d’un chat. Aprèsspoiler: la découverte du balai, celui-ci l’emmène automatiquement dans une école de sorcellerie. Par deux fois, Mary devra sauver son ami Peter des mains de la directrice sorcière à cause de la fleur. Après résolution fin. Sérieusement, il n’y a pas de réelles péripéties. Le dessin animé nous livre pleins de choses qu’à un moment on se demande comment cette production tiendra seulement sur deux heures. Mais au final, c’est compréhensible, le scénario est presque vide en ne poussant rien en profondeur. Le meilleur exemple est le petit moment sous les grands airs d’Harry Potter avec la présentation de l’école de sorcellerie en proposant énormément de détails pour montrer une certaine richesse d’éléments ; mais aussitôt vus et aussitôt disparus pour nous donner une école vide et fermée sur deux endroits (les autres élèves sont où face aux évènements ?). Sans oublier certaines incohérences : l’emplacement du laboratoire des sorciers à la fin pour bien évidemment offrir la plus grande des simplicités pour Mary spoiler: à rejoindre et sauver son ami . Et puis, de manière globale, cet animé c’est quoi ? Un mixte du Château ambulant, du Château dans le ciel et de Kiki la petite sorcière. Mais c’est tout ça sans égaler la moitié de l’écriture de ces productions. Bon ça reste sympathique parce que bien évidemment on apprécie le style Ghibli et Mary est une petite fille attachante et intéressante à suivre. Et puis, visuellement l’anime est tout de même très beau.
Mary et la fleur de la sorcière est donc divertissant et sympathique, ça va de soi mais mon Dieu, qu’il pue le fourre-tout. C’est un pur condensé des plus grosses productions Ghibli sans offrir sa petite touche personnelle (et attention sans avoir tout vu encore de ce studio !!). Je n’ai pas pu, malgré le visionnage facile, de grimacer de voir une œuvre qui n’ait pas sa propre identité. Du coup, cet anime est ma première vraie grosse déception sous le parfum Ghibli. Une production qui a sûrement préféré jouer la quantité que sur la qualité.