Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Le cinéphile
692 abonnés
2 746 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 8 mars 2018
Mary et la fleur de la sorcière est malheureusement trop enfantin et prévisible pour convaincre. Malgré une esthétique superbe, un univers attractif et des idées de créatures intéressantes, le long métrage finit par ennuyer son spectateur.
Voici le tant attendu film du nouveau studio Ponoc, ayant repris la plupart des talents du studio Ghibli. Alors pour faire des références aux précédents films Ghibli, il y a effectivement ce que l'on qualifierait de fièvre voir de zèle hyperactif. Mais c'est tout aussi la principale limite du film : Mary et la Fleur de la Sorcière n'est qu'une succession de scènes repris au cadre près des films Ghibli, y compris l'intégralité de séquences-clés. Très rapidement, le spectateur comprends qu'il ne regarde pas une adaptation d'un roman populaire, mais un film qui a été pensé pour caser tous les traits des productions du prestigieux studio de Miyazaki, sans jamais être capable d'exister par lui-même. On ne parle plus de référence ou d'inspiration, mais de plagiat et pompage permanent du début jusqu'à la fin du long-métrage. Si Yonebayashi avait réussit à nous toucher avec Marnie, il livre ici une aventure sans magie, sans âme, dénuée d'impact, du moindre suspense, de toutes émotions, tant les personnages sont peu empathiques et les situations caricaturales à l'extrême et chaque problème si facilement résolu. On touche le fond des films non par pour enfants, mais enfantins, infantilisant en permanence, sans second niveau de lecture, dénuée de toutes thématique forte, de tout intérêt cinématique. Le scénario laisse bouche-bée par tant de simplisme, de médiocrité. Où est l'imagination? La magie? L'ode à la nature? La force psychologique des personnages? L'univers non-manichéen? Le voyage initiatique de l'héroïne? Le film s'abaisse aux plus mauvaises productions télé, aux pires errements des films américains pour enfants (comme les premiers Harry Potter ou les films Disney).
Difficile pour ce premier film des studios Ponok de soutenir la comparaison avec le grand-frère Ghibli. Et si l'on voulait éviter les comparaisons faciles, encore aurait-il fallu innover.
On ne va pas faire de faux suspens: ce n'est pas le cas. Mary est un film attachant et divertissant, mais sans la profondeur ni la poésie des œuvres de Ghibli. La faute à un scénario prévisible et manichéen, sans détour. Pour un film qui voulait mettre l'accent sur le fantastique, l'extraordinaire, c'est dommage de ne pas parvenir à surprendre plus que ça. Tout est cousu de fil blanc, et les personnages sont des clichés sur patte.
Visuellement et techniquement, on reste dans de bons standards 2D japonnais, la qualité est là. Encore que l'animation n'a pas la fluidité des Ghiblis ou Shinkai, et que le rendu des backgrounds est inconstant, bien que globalement très bon. La bande-son, qui fait pourtant le taf', ne marquera pas les esprits pour autant.
Les errances scénaristiques, ainsi que les cadrages et mouvements cam approximatifs sont d'autant plus étonnants que Yonebayashi nous avait sorti enchanté avec Marnie et Arrietty. Car même en jugeant Mary indépendamment de l'écrasant héritage Ghibli, force est de constater que le film est trop bancal pour être salué comme prometteur, d'autant que son réalisateur n'est pas un bleu. Comme si, loin de la tutelle du maître, le mojo s'était perdu en route.
On en retiendra néanmoins quelques scènes d'une grande beauté, un peu perdues dans un ensemble médiocre spoiler: mention spéciale pour la petite maison de sorcière de la tata , ou des concepts rigolos mais sous exploités lspoiler: a salle de classe qui tourne, le livre de sorts qui parle, entre autres . La petite bouille sympathoche d'une Mary pétillante sauve un peu le casting (mais sans rire, même le spectateur patient que je suis a eu envie de l'égorger au bout du 10ème pathétique "Peeeetaaah" lancé en une minute. Trop bavarde, et les dialogues sont assez pauvres, on se croirait devant ces dessins animés pour enfants où tout doit être expliqué oralement... Le docteur fou fait son petit effet comique également, mais le reste du casting est à jeter. D'une platitude navrante.
Bref, je n'ai pas passé un mauvais moment devant ce film coloré et frais, mais quant à la succession du vieux maître, tournez-vous plutôt vers Hosoda. Ponoc, ça m'a l'air encore un peu tendre.
Une jeune fille qui s'avère être maladroite et sans ami, se découvre des pouvoirs apres avoir trouvé une fleur. J'ai bien aimé l'univers dans lequel on nous plonge et la bande son. Cependant j'ai trouvé le scénario un peu simple ... C'est un film qui se laisse regarder mais sans plus.
Scénario et film sont bien mais beaucoup trop prévisible, l'histoire a un bon début mais très vite l'intrigue et la fin se font attendre. Les personnages sont certes attachants mais on devine rapidement ce qui va leur arriver, j'ai pas eu de réel surprise quand j'ai vu la directrice et le professeur à lunettes, 1ère impression, ce seront les méchants du film, et bim ça n'a pas loupé. Cela dit les graphiques sont beaux et les autres ennemis du film sont vraiment d'une forte originalité. Après la fin aurait pu être plus développé selon moi. A voir pour passer un bon moment sans plus.
En tant que fan du studio Ghibli, j'attendais beaucoup de ce premier film du studio Ponoc, espérant qu'il puisse reprendre le flambeau, à la suite de son prédécesseur. J'avais déjà vu Arrietty qui m'avait plû, et je pensais apprécier tout autant ce nouveau film. Il faut admettre que le style est bien là, le plaisir de cette animation si ronde, si riche, mais Ghibli n'y est plus. Il ne suffit pas de faire du Ghibli pour créer un Ghibli et encore moins pour donner une nouvelle identité à Ponoc. En l'espace d'une dizaine de minutes, j'ai crû voir cinq films différents : Mononoke, Chihiro, Arrietty, Totoro, Ponyo. Ce sentiment ne m'a pas quitté de tout le film. Le film est plaisant, c'est un très bon divertissement, les personnages et l'histoire sont agréables mais tandis que le film est bourré de magie et sortilèges, la magie de l'oeuvre, elle, n'y est pas et c'est bien dommage.
Harry Potter au Japon. Mary est une gamine de onze ans. Un jour elle trouve une fleur rare qui lui donne le pouvoir d’accéder à un monde parallèle. Dans celui-ci, elle va intégrer une école de sorciers. Mais très vite, elle va découvrir que cette école a un terrible secret et de noirs desseins. Bon, le pitch ne brille pas par son originalité. Et d’ailleurs le reste non plus. Tout ça est loin d’être désagréable mais ça ronronne. Visuellement, le contrat est rempli. C’est plutôt joli sans atteindre la finesse du dessin ou de la mise en scène des grands maîtres. L’histoire se suit sans déplaisir mais rappelle constamment autre chose comme si le film était une compilation d’emprunts. Alors voilà, c’est pas mauvais mais ça casse pas trois pattes à un canard magique.
Un beau et poétique film d’animation. Sans chercher la comparaison avec ses mentors cette animation allie le poétique à l’action . Une belle échappée au monde actuelle.
Dans son ensemble, Mary et la fleur de la sorcière n’est pas un mauvais film de l’animation japonaise, c’est juste que l’on a rapidement une impression de déjà vu en permanence avec ce film. Hiromasa Yonebayashi n’arrive pas à offrir un film de la même qualité que son dernier (Souvenirs de Marnie). Un scénario déjà vu, des personnages qui se ressemblent beaucoup trop d’un film à l’autre, un niveau émotionnel inexistant, c’est finalement l’animation haute en couleur qui arrive à sauver un minimum les meubles et permet à ce film de se maintenir dans la moyenne (même basse).
Pour la première du Studio Ponoc, Yonebayashi se gaufre en beauté ! Le film ne parvient pas à ressortir quelconque émotion, on est à des années lumières d'Arrietty et Souvenirs de Marnie. En voulant faire un film très beau esthétiquement, Yonebayashi a perdu l'essentiel. En plus, le scénario tourne en rond. Cruelle déception, en espérant que ça ne coule pas le studio...
J'AI adoré ce film, Mary est une petite fille très vive, et s'ennuie un peu jusqu'à ce que l'aventure commence. Les paysages sont superbes, les détails, les couleurs... Quelle délice pour notre imagination ... pleins de poésie, une aventure avec de la magie, pleine de rebondissements. Pour tout âge ! Une fille de 6 ans, des garçons 11 et 13 ans... Tout le monde a beaucoup aimé !
très joli manga vraiment on na bien aimées avc mes filles mais alors inadapté aux enfants de 3 4 ans inadmissible que l on n est pas mis une restriction interdit au- de 6 ans il y a des scènes qui ont fait peur aux enfants et qui ont pleurer je trouve que ont devrait plus tenir compte de ça au ciné et pas tt le temps que le fric qui rentre !!
Doté d'une animation bien réussi, ce long-métrage de Hiromasa Yonebayashi mérite clairement d'être visionner par les amateurs du genre d'autant que l'histoire est très agréable à suivre et que les personnages sont particulièrement attachants.