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Un visiteur
4,0
Publiée le 12 septembre 2018
Une bonne surprise que ce thriller d'anticipation venu d'Australie, qui parvient à concilier une forme très cohérente et recherchée malgré un budget que l'on imagine assez limité par rapport aux cadors du genre, et un scénario créatif et audacieux qui ne laisse guère de répit au spectateur. Une histoire de vengeance pas comme les autres, dans un écrin visuel très typé qui distingue clairement cette oeuvre des série B habituelles, et qui a la bonne idée d'imaginer le futur proche avec des objets et des évolutions technologiques crédibles: au-delà de ce qui nous est conté, le film gagne clairement en intérêt et tout le mérite en revient à l'ambition et au talent de ses créateurs. Et qu'importe qu'Upgrade se soit (très) largement inspiré d'oeuvres connexes comme "Deux EX" (univers, musique, graphisme...), que certains passages un peu gores risquent de heurter les âmes sensibles, ou que le final réserve des surprises peut-être un peu faciles, il s'agit dans tous les cas d'un des films les plus inattendus de l'année, et nul doute qu'il saura trouver son public !
Très bon thriller SF ! La 1ère heure est excellente, limite jouissive par moment lorsque notre héros "dépasse" ses limites...la suite est un peu plus conventionnelle spoiler: , jusqu'au twist final, pas forcément attendu mais qui se laisse agréablement regardé...spoiler: cette fin (pas de happy end ici) se démarque (habilement) de la masse. Une très bonne surprise!
Ou quand "The Crow" rencontre "Blade Runner"... Une vraie bonne surprise. Ce film passé presque inaperçu est un petit bijou du genre. L'univers et l'ambiance générale vous entrainent dans cette intrigue plutôt bien ficelée. Le jeu des acteurs sonne juste, les actions sont riches d'idées...
Un film violent sur l'IA qui m'a laissé pantois tant par son déroulement que par sa fin. L'histoire est assez alambiqué et il en ressort une sorte de message comme dans d'autre film selon lequel comme le désigne le film l'intelligence artificielle va "supplanter l'humain". Cela tient je pense à un manque de vision de ce qu'est l'humain en attribuant certains de ses composants et pas les meilleurs à cette soi disant évolution constituée par l'IA. Le tout est haletant et bien dirigé, montre une bonne maîtrise de ce type d'histoire qui vire plus cependant à l'horrifique qu'à la SF.
Rien de bien passionnant pour ce film d'anticipation. Scenario moyen , acteurs moyen , image blafardes , trame d'histoire deja vu , seul la fin avec un denouement a tiroir donne un peu d'interet.
Dans un futur proche où l’intelligence artificielle a envahi notre quotidien, Grey et Asha Trace forment un couple épanoui jusqu’à l’assassinat d’Asha par une bande de voyous sous les yeux de son mari laissé pour mort. Devenu tétraplégique, Grey plonge dans la dépression avant de rencontrer Eron Keen, un milliardaire qui lui propose un implant qui lui rendra l’usage de ses jambes et « upgradera » ses capacités physiques.
Le pitch de "Upgrade" et sa bande-annonce sont trompeurs. À le lire, on pourrait penser qu’il s’agit d’un "revenge movie" façon "John Wick" ou "Death Wish", qui raconte la traque par Grey des assassins de sa femme et leur élimination méthodique. À la voir, on imagine plutôt un film de super-héros façon "L’homme qui valait trois milliards" ou "Spiderman" où un citoyen ordinaire se voit soudain doté de super-pouvoirs.
De façon surprenante, Upgrade bifurque dans une autre direction. Loin d’être drôle, sinon dans quelques scènes de combat où Grey laisse le contrôle de son corps à Stem, la puce électronique qui le dirige, "Upgrade" est un film étonnamment sombre qui traite frontalement, et pas seulement pour en faire le prétexte d’une soif de vengeance, le chagrin d’un veuf et le désarroi d’un tétraplégique.
Loin du happy end attendu et convenu, "Upgrade" ne se termine pas comme on l’imaginait. Ce dénouement d’une rare noirceur donne tout son sens au film dont on comprend qu’il s’agit d’une vision désespérée d’un monde futuriste où les machines ont progressivement pris le pouvoir. Le thème n’est pas nouveau depuis "Terminator" et "Matrix" ; mais "Upgrade" a le mérite de s’y frotter plutôt que de suivre les voies toutes tracées qui s’ouvraient devant lui.
excellent film de scie'nce fiction ça fait longtemps que un film m a autant impressionner les scènes de bagarres ....la qualités des détails tout est excellent
Une franche réussite pour cette série B qui se hisse au niveau d'un film qui serait presque à sortir en salle. Manque un charisme bonus aux acteurs de seconde zone qui jallonnent cette bonne surprise. Budget et fx au niveau, histoire originale et fin peu conventionnelle en fond un très bon moment.
Nous voici avec une petite pépite : le thriller d’anticipation sur fonds de vendetta.
Dans un futur proche, où les nouvelles technologies, voitures autonomes et drônes sont la norme, Grey et sa femme ont un accident de voiture inexplicable, avant qu’un groupe de tueur à gages ne tue sa femme et ne le laisse tétraplégique.
Connaissant un petit génie de l’informatique, il se voit proposé de tester une puce capable de reprendre le contrôle de son système nerveux défaillant.
Le film plonge davantage dans les questionnement du transhumanisme, l’intelligence artificielle, tout en livrant un pur classique du film de vengeance / vigilante typique américain.
Le film est tenu à bout de bras par le génial et sous-estimé Logan Marshall-Green, qui incarne le type ordinaire pris dans des évènements qui le dépasse : sa puce lui parle dans sa tête, Bon Dieu!
La mise en scène est tirée au cordeau, impeccable en permanence, réussissant l’exploit de renouveler les séquences d’actions, tout en étant juste dans le ton et l’univers du film.
La photographie, la musique, les décors, la direction d’acteurs, tout est parfaitement maîtrisé.
On regrettera que le film sorte en cachette, tandis qu’une série B sans idée et navrante comme l’Hôtel Artemis reçue une si grande publicité.
Et non, pour la millième fois, Logan Marshall-Green n’est pas le cousin de Tom Hardy!
C’est un acteur-clé des oeuvres comme Traveler (2007), Dark Blue (2009), Devil (2011), Prometheus (2012), Sand Castel (2017) et l’inoubliable Quarry (2016).
De bonnes idées parsèment ce film d'anticipation d'un futur qu'on espère ne jamais venir pour les générations qui suivent, bien que certains éléments soient déjà peu ou prou dans notre environnement, comme les modules de transports autonomes asservis qui semblent être le nec plus ultra du véhicule dans ce futur pas si lointain ou l'on s'étonne qu'il y en ait si peu; ou bien encore le mobilier connecté dont la femme du héros pour le moins irritante dans sa suffisance et son acceptation systématique de la servilité à la technique fut-elle la plus despotique, fait usage immodéré. Le héros, lui; a des goûts archaïques mais qui mettent alors en valeur une forme de virilité que l'on imaginerait obsolète. C'est d'abord un film d'action, donc il ne faut pas s'étonner de nombre d'incohérences dans le scénario, notamment pour appuyer la véracité de ce qui est évoqué. Qu'une nanotechnologie supplée une incapacité physique, soit; mais qu'elle soit transplantée simplement via une puce informatique qu'on poinçonne dans la chair sans autre forme de liaison; là, ça ne tient pas. Pire encore; lorsque l'inventeur du chipset prodige prétendra qu'il est sous influence de celui-ci depuis le début alors que la puce n'était connectée à rien, simplement sortie du labo et posée sur une table. On passera sur les choix nanotechnologiques des protagonistes notamment en termes d'armes de poing, pour se laisser porter par l'action qui est plutôt bien filmée pour ma part; agrémentée par cette dualité entre la conscience de l'humain et l'intelligence artificielle implémentée, toutes luttant pour le contrôle du corps et du raisonnement. Bien que gardant en tête le manque de crédibilité nuisant à l'immersion dans cet univers, Mais cinématographiquement, ce n'est pas un mauvais choix, qui bénéficie qui plus est d’un questionnement philosophique réel.
Dans ce film de science-fiction bien dark, et totalement has-been sur les premières minutes, rien n'est vraiment bien calé comme il faut. Déjà, le scénario est vraiment digne des petits téléfilms de science-fiction sortis au début des années 2000 - avec les voitures sans conducteurs, les robots, l'IA. Bref, un problème d'époque pour le réalisateur Leigh Whannell dont on aurait préféré une inspiration des Saw ou encore des Insidious. Après, on ne peut critiquer le réalisateur d'avoir tenté un coup du poker surtout que les critiques ne sont pas mauvaises loin de là. Upgrade atteint très vite les limites de son contenu, tant en termes d'image (pas vraiment de scènes originales et modernes) mais aussi en termes de réalisation pure (la musique de fond est véritablement un danger dans ce film, les couleurs apparaissent très fausses. C'est aussi terriblement déjoué au niveau de l'apparition de la voix du corps du personnage, les effets spéciaux et les pouvoirs des personnages (cf. Matrix) ça apparaît totalement contre-productif car il s'avère être plus lourd dans le scénario qu'autre chose. L'autre point intéressant à juger, c'est le jeu terrifiant des acteurs Logan Marshall-Green tente de se démener dans son nouveau corps mais il joue de cliché et stéréotype assez flagrants. La fin du film, c'est à dire les 15 dernières minutes ont été bien plus dynamiques que tout le film en entier
Il y a des films venants un peu de nulle part (c'est une production australienne mais ne citant jamais à quel endroit cela se passe) dont on n'a rien attendu parler ou filtrer avant sa sortie et qui s'avère bien meilleur que la plupart des autres films qui ont eu l'honneur d'un passage en salles ; c'est le cas d'Upgrade. C'est une série B de très bonne qualité qui n'apporte fondamentalement rien de nouveau mais qui est prenant dès le début ou l'on sent de suite le film bien foutu. Je ne vais pas revenir sur l'histoire, ce que j'apprécie dans ce film c'est l'absence totale de perte de temps, le réalisateur va droit à l'essentiel et de fait Upgrade a un rythme soutenu (c'est nerveux du début à la fin). Sans être trop porté sur l'action du moins durant sa première moitié il y a pourtant des scènes d'action bien faites et lisibles comme lorsque la puce prend le contrôle de Grey (très bien joué par Logan Marshall-Green) de plus c'est l'occasion d'une pointe d'humour car le film se veut assez sombre. Très divertissant et méritant que l'on s'y attarde, peut-être trop simple pour certains pourtant ce film d'anticipation présentant un futur proche et crédible fait partie des excellents surprises de l'année 2018.
Passé presque inaperçu lors de sa sortie, j'ai toujours gardé dans un coin de ma tête ce « Upgrade », saisissant l'opportunité de le voir une fois sorti en DVD. À raison, car la petite réputation dont il est désormais doté est loin d'être injustifiée. Alors clairement, ne vous attendez pas à des dialogues ciselés ou un regard profondément subtil sur le monde de demain. Toujours est-il que dans sa logique série B sous influence « Robocop », le film séduit. Humour à froid présent mais pas trop, violence réelle mais jamais gratuite, scénario solide exploitant habilement les découvertes de demain avec ce qu'elles ont de plus séduisant comme de plus inquiétant... L'occasion de quelques scènes d'action particulièrement efficaces, appuyées par un rythme soutenu. Enfin, même s'il reste avant tout un solide divertissement, difficile de ne pas lire entre les lignes un regard assez sombre sur l'avenir de l'humanité, menacée par des nouvelles technologies de plus en plus intelligentes et sophistiquées, à l'image de ce dénouement spoiler: glaçant, n'étant pas sans rappeler celui de « Brazil » . Pas mal du tout.
L'action se déroule dans un futur proche dans lequel la machine prend de plus en plus de place dans nos vies quotidiennes. Suite à une agression, un homme va se retrouver tétraplégique et va se voir proposer par un riche industriel geek une nouvelle technologie totalement innovante : un implant aux capacités d'intelligence artificielle hors du commun. Devenu une sorte d'hybride humano-robotique, la recherche de ses agresseurs peut alors commencer... Avec pourtant des moyens dignes d'une série B, ce film est étonnant et réussi sur certains aspects. Son petit côté à la croisée de "Terminator" et de "Robocop" lui donne un charme des années 80 très intéressant, le scénario est habile et plausible nous tenant en haleine jusqu'au twist final surprenant et brutal. Tout n'est pas parfait non plus : les scènes d'actions sont bien réalisées mais trop rares, les dialogues manquent également un peu d'épaisseur. Mais pour un si petit budget, ce film de science-fiction est vraiment très correct. Efficace. --> Site CINEMADOURG <--
Grosse surprise. Vu le budget ridicule, l'absence de grosse star et le peu de publicité autour du film, je m'attendais à de la série B avec des effets spéciaux de série TV et des acteurs qui jouent faux. Au lieu de ça le film se révèle très bon avec un très bon scénario (quoi qu'un peu trop prévisible) bourré de bonnes idées, une mise en scène de qualité un bon rythme et des acteurs plus que corrects. Ici c'est de la vraie SF telle qu'on peut la lire chez les meilleurs auteurs du genre, pas de la SF hollywoodienne pompeuse et prétentieuse. L’œuvre est une telle réussite qu'elle semble avoir inspiré une bonne partie du jeu "Cyberpunk 2077"