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    L'Insulte
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    164 critiques spectateurs

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    ourouty
    ourouty

    8 abonnés 143 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mars 2018
    magistral! Un bijou de mise en scène, un scénario captivant et une interprétation extraordinaire font de ce film une magistrale lecon d'histoire dont on ressort haletant et marqué. Un film rare!
    Sylvain M.
    Sylvain M.

    12 abonnés 168 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 février 2018
    Extraordinaire ! On se plonge dans des conflits intimes et personnels pendant toute la durée du film, tout est sensationnel. Un film de passion mais équilibre et subtil, une merveille !
    Prométhée
    Prométhée

    4 abonnés 98 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 mars 2018
    Une belle peinture de toute la complexité qui caractérise cette zone du Proche-Orient, où il ne faut qu’une étincelle pour déclencher un brasier et où les personnages ne sont que les pions d’un jeu qui les dépasse. Malgré cela le film est un peu trop bavard et s’étire en longueur, en particulier lors des scènes de procès. On s’étonnera également d’une BO qui colle bien peu à l’univers retranscrit.
    03/2018
    pierrre s.
    pierrre s.

    429 abonnés 3 305 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 janvier 2019
    Sans jamais tomber dans le pathos ou le manichéisme, L'insulte est un film juste, sincère et très intéressant.
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 février 2018
    Au départ, c'est une simple querelle de voisinage. Toni (Adel Karam), garagiste libanais chrétien, a une altercation avec un chef de chantier palestinien, Yasser (Kamel el-Basha), pour une histoire de pissette de balcon, non réglementaire puisque arrosant les passants qui passent en dessous, dont Yasser ...Ce dernier demande à ses ouvriers de mettre l’évacuation d’eau aux normes ...Toni furieux casse l’installation à coup de marteau, arrose Yasser et son équipe...lequel se retire en lançant « sale con »...Mais voilà nous sommes dans un quartier chrétien tendance phalangiste , le chantier de rénovation du quartier est conduit par une entreprise qui ne peut se permettre le moindre accroc avec les habitants sans risque de retards... Le chef de chantier demande à son contremaitre Yasser de présenter ses excuses...Yasser finit par s’y résoudre, alors qu’il se rend au garage de Toni, ce dernier écoute un enregistrement d’un discours haineux du chef phalangiste Bachir Gemayel, le ton monte et Toni lance un vindicatif « Ariel Sharon aurait du vous exterminer tous » Cette allusion aux massacres de Sabra et Chatila dépasse les bornes et Yasser riposte en lui fracturant deux cotes d’un coup de poing. Les deux hommes se retrouvent au tribunal, d’abord seuls en première instance puis accompagnés en appel d’avocats qui font passer une affaire triviale de la sphère privée en une affaire d’ampleur nationale et politique. Le procès permet aux différentes parties de décomposer les tenants et les aboutissants de l’histoire du Liban depuis un demi-siècle...les deux personnages sont progressivement vidés de leur individualité ( et pourtant ils ne déméritent pas et sont excellents, notamment Kamel el Bacha, en Yasser, qui a reçu le prix d’interprétation masculine à la Mostra de Venise) pour devenir des symboles de situations historiques, l’attention maintenue au sommet grâce à la force des plaidoiries captivantes des avocats des deux parties, dont la tâche principale est de déresponsabiliser leurs clients en remontant aux origines du traumatisme et de l’adversité, la guerre civile elle-même… Il ne s’agit pas de dire qui a tort ou a raison mais d’ouvrir les vannes d’une parole trop longtemps refoulée…C’est généreux mais l’accueil très controversé que le film a reçu au Liban montre qu’il y a encore du chemin à faire… et d’autres communautés à réconcilier
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 février 2018
    Après À l’abri des enfants (1998) et L’attentat (2012), Ziad Doueiri poursuit l’étude des maux politico-religieux qui minent le Liban. Il donne un accent sioniste à la partie chrétienne de son film pour interroger, en biais, les relations israélo-palestiniennes. L’insulte s’inscrit ainsi dans la lignée du combat de son auteur contre la minorité anti-israélienne libanaise. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
    ricoudu641 .
    ricoudu641 .

    13 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 février 2018
    Superbe film qui mériterait une plus grande distribution....à moins que le pouvoir politique ne l'en empêche. Après tout, ce ne sont pas les civils qui déclenchent les guerres!!!
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 561 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 septembre 2020
    Ziad Doueiri essaie d'égaliser les choses. Il essaie de nous dire que nous sommes tous humains. Assez juste sauf qu'il se plie au niveau le plus bas des émotions humaines et en fait la norme. Autant les films prêcheurs me rebutent autant les films paresseux comme ceux-ci le font encore plus. Le va-et-vient dans l'Insulte vous permet de continuer et la réalisation est un effort courageux et excellent travail mais par contre l'histoire est plate et ne décolle jamais. Le jeu des acteurs est au mieux irrégulier et les scènes de dialogues et de cour sont juste bizarres. La fin fait le plus de mal au film car cela vous laisse vous demander si quelque chose s'est vraiment passé...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 février 2018
    Grande surprise!!! Ce film est grandiose. L'intrigue nous tient en haleine du début a la fin.
    Courrez aller voir ce film ☺�
    PLR
    PLR

    466 abonnés 1 560 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 février 2018
    Un scénario très intelligent. Du cinéma de qualité, hélas sans doute pour seulement un public initié qui voudra faire l'effort de s'intéresser à ce type de sujet. Une banale insulte, comme il s'en prononce tous les jours, partout. En réaction, des propos haineux et vengeurs qui dépassent très certainement et de loin la pensée de celui qui les prononce mais expriment une profonde douleur. Les blessures du Liban, mal cicatrisées comme il est dit au détour des dialogues de ce film. C'est au Liban, lié à son histoire récente, mais ça pourrait être n'importe où. Il n'y a qu'à regarder autour de soi. Le thème traité est universel. Tous victimes de quelque chose, tous agresseurs des uns et des autres. Il y a de quoi réfléchir. Pour être meilleur.
    FaRem
    FaRem

    8 657 abonnés 9 533 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mai 2018
    "L'insulte", un titre, mais aussi la raison d'un conflit en apparence anodin qui va prendre des proportions énormes. Ce différend entre deux hommes qui restent sur leur position va au fur et à mesure que la situation se dégrade impliquer d'autres personnes et les communautés respectives qui vont en profiter pour régler leurs comptes. L'histoire qui se déroule de nos jours prend place au Liban et parle des fractures de la société libanaise. Il est question de problèmes de société actuels, mais aussi de blessures passées qui hantent encore le présent de certaines personnes. Ziad Doueiri montre comment une simple dispute entre deux hommes va mener à un procès qui va tenir en haleine un pays tout entier. Le procès en question va être très dur pour les deux hommes qui sont exposés et utilisés pour d'autres causes. Le réalisateur traite ce différend aux enjeux sensibles de manière subtile et remarquable. Il dresse par la même occasion le portrait de deux hommes sans prendre parti, sans faire passer l'un pour le gentil et l'autre pour le méchant et montre qu'il est difficile de différencier le coupable et la victime dans ce cas précis. Un traitement pas manichéen en gros ce qui nous implique davantage et donne encore plus envie de voir la suite, car il y a pas mal de rebondissements amenés par les révélations. C'est aussi grâce à cela que Ziad Doueiri maintient l'intérêt de son histoire pendant près de deux heures. Le film est très bien écrit que ce soit l'histoire qui est captivante ou les dialogues qui sont très puissants notamment les plaidoiries qui sont exceptionnelles. Tout cela est porté et incarné par d'excellents acteurs. L'ensemble du casting est impressionnant. C'est un grand film qui est intelligent, puissant dans son discours et très intense avec une tension qui ne nous quitte jamais.
    Stéphane C
    Stéphane C

    59 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 février 2018
    Une altercation a priori mineure qui donne lieu à un procès politique et fait ressurgir le spectre de la guerre civile libanaise et ses massacres (Damour ainsi que Sabra et Chatila) ... un (très) gros coup de cœur !
    Georges P.
    Georges P.

    71 abonnés 842 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 février 2021
    Remarquable film à la réalisation parfaite et à l'interprétation exceptionnelle. A partir de quelques mots de colère et une injure, une affaire d'état est née dans un Liban en reconstruction qui a tant de mal à panser ses blessures. Tout est fin, tout est parfaitement mis en scène . Un film particulièrement intelligent.
    alpha-pixel
    alpha-pixel

    28 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 février 2018
    On savait que les mots peuvent être des armes, qu’ils peuvent provoquer des querelles, des affrontements. Particulièrement lorsqu’ils tirent leur virulence des drames du passé, lorsqu’ils y puisent leur venin avec rancœurs accumulées, incompréhensions refoulées, injustices enkystées.
    Au Liban depuis un demi-siècle, les souffrances s’accumulent pour tous. Pour les Palestiniens réfugiés comme pour les chrétiens devenant minoritaires. Les uns enragent de leur terre perdue, dérobée. Les autres s’insurgent d’être peu à peu dépossédés de leur berceau, de leur clocher, de tout ce qui faisait leur particularité au Moyen-Orient.
    Alors, un « Sale con », ce qui serait en France une banale insulte entre automobilistes, prend vite là-bas entre deux hommes de deux communautés qui s’opposent, des dimensions internationales. Une allumette dans une poudrière. Ce qu’on pourrait d’abord prendre pour de vulgaires orgueils masculins où chaque virilité refuse bêtement de céder à l’autre, s’avère in fine un concentré des conflits non apaisés de l’histoire récente.
    De cette histoire particulière de querelle entre deux egos ( Yasser l’exilé palestinien et Toni le chrétien maronite), le réalisateur Ziad Doueiri nous dévoile peu à peu les drames sous-jacents qui tirent toutes les ficelles. Comment chaque homme vit avec une vieille boule bloquée au travers de la gorge. Le caractériel des individus n’est jamais seul, il invite à ses douloureux débordements le social, le religieux, le guerrier, le politique. C’est ce que montre si bien le film.
    Concernant le Liban d’aujourd’hui, le propos du film peut parfois surprendre car il lève le voile sur quelques tabous. D’abord, justement, la véhémence souvent tue de cette opposition entre deux communautés. Aussi l’argument maintes fois répétés par le film que les Palestiniens jouissent d’un certain régime favorable, non bien sûr pour ce qui est des souffrances de leur exil forcé, mais parce qu’ils seraient les seuls à pouvoir arborer un statut de martyr, à avoir le droit d’être plaints. Alors que la guerre civile a fait tant d’autres victimes, elles auraient moins la parole. Les chrétiens libanais, eux, semblent mal supporter que l’on taise par exemple le massacre de la ville de Damour, perpétré contre eux par des milices palestiniennes en 1976. Mettre en cause l’attitude de certains Palestiniens est vite soupçonné du choix du camp de d’Israël…
    Les guerres civiles laissent des empreintes longues et complexes, et malgré la dramaturgie intense du film, c’est tout son mérite d’éviter de prendre parti pour Yasser ou pour Toni. Il s’agit au contraire de montrer combien des individus peuvent être juste victimes d’enjeux quasi mondiaux qui les dépassent, combien chaque honnêteté peut contredire l’autre lorsqu’elle est aveuglée par ses refoulements. Par petites touches, le film considère ainsi chaque personnage avec une même affection compréhensive.
    On peut certes regretter une fin un peu ingénue, ainsi qu’une certaine simplification des complexités politiques du Liban (quid des différents partis chrétiens, de la position des musulmans non palestiniens…). C’est ce que déplore l’excellent papier de Critikat. Mais un film n’est pas un essai littéraire, forcément il abrège et schématise. Il faut bien personnifier les idées, donc les réduire pour donner l’intensité dramatique propre à nous faire vibrer, nous spectateurs. Et dans cette perspective, le film est une totale réussite.
    Une vidéo sur la situation au Liban après la guerre civile sur mon blog alpha-pixel.blogspot
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 773 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 avril 2022
    Voilà un film abouti, prenant, bien joué, brulant comme le soleil du Moyen-Orient. Un film, coup de poings, …qui nous montre une violence extrême hors cadre.
    Le Liban reste le fantasme toujours vivant de la possibilité de cohabiter entre religions différentes. Une terre de culture, peuplée de gens cultivés et d’agriculteurs, où l’envie de vivre parvient à déplacer les montagnes malgré les avalanches des catastrophes qui se sont abattus sur la population depuis des générations. Ziad Doueiri, dans cette tradition, ne renonce pas et veut encore croire jusqu’à la fin qu’une réconciliation durable sera un jour possible. Cet optimisme inébranlable est mis à mal par tout ce qui précède, à savoir la montée inéluctable de la violence à partir une banale insulte qu’il vient de nous décrire avec une précision diabolique.
    L’insulte est une fable tragique, celle du Moyen-Orient en général, celle du Liban des années 80, du Rwanda et de la Yougoslavie des années 90, celle de la Syrie d’aujourd’hui, bref de tant de régions où cohabitent des populations montées les unes contre les autres.
    Doueiri bâtit (et maitrise brillamment) un récit à plusieurs niveaux de lecture : la querelle personnelle proprement dite, les affrontements religieux, le souvenir enfoui des massacres perpétrés dans le passé, la corruption des politiques, les compromis des familles.
    Le scénario efficace ne laisse pas de répit au spectateur. Personne ne veut ou ne peut éteindre la mèche allumée par inadvertance. Les Incendies de Denis Villeneuve peuvent s’allumer, ce film est de la même veine, celle qui dévoile le possible crépuscule de la condition humaine.
    Beyrouth, reste un décor tragique et grandiose, creuset symbolique de la renaissance après le chaos. Enfin, les acteurs sont d’une justesse remarquable, en particulier les deux adversaires d’un jour, dans leur capacité à exprimer la palette des sentiments les plus contradictoires qui les habitent, la rage l’amour, le dégout, la fierté et pourquoi pas le pardon. A voir sans réserve.
    Cinéma 1- février 2018
    Depuis que L'insulte est sorti, le port de Beyrouth a sauté, et la corruption a explosé au grand jour, entrainant cette fois-ci le Liban une chute qui pourrait se révéler fatale. La note optimiste du film est basée sur l'évolution des individus, pas des groupes communautaires et encore moins des politiques. Eux seuls peuvent reprendre l'histoire au moment où le dérapage a eu lieu, et la faire bifurquer vers une réconciliation, ou tout au moins une acceptation de l'autre avec ses différences. La caméra de Doueiri saisit excellemment les dilemmes internes des deux acteurs masculins, Kamel al Basha et Adel Kara. Ses dialogues ont parfois à s'allonger sans raison, est-ce une influence de Tarantino avec qui il a travaillé? Ce qu'il a retenu en terme de mise en scène est en revanche très réussi. Revu avec le plus grand plaisir.
    Cinéclub 2 - avril 2022
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