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    Corps et âme
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    66 critiques spectateurs

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    Padami N.
    Padami N.

    61 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 octobre 2017
    bonne comédie sentimentale qui change de celle des USA ou de France.. en général.Tendre et décalée avec des personnages atipyques : une associale et un homme paralysé du bras gauche...très touchant
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    53 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 octobre 2017
    Vu et avis le 20171030

    Film calme, épuré, esthétique. Peut ne pas convenir à tous.

    Le film chemine sereinement, tels les cerfs qui arpentent la forêt et grattent la neige pour trouver de la nourriture. De même, le spectateur est amené à gratter un peu sous les apparences simples du film pour lui trouver de l intérêt. Un monde ou des gens sont biens, se sentent bien, avec peu de bien matériel, dans la douceur et le calme, grâce à l intériorité et une certaine confiance en soi.

    Confiance en soi peut en surprendre certain, en tout cas dans le cas de Maria. Je pense qu elle se sait différente et ne cherche pas du coup à paraître celle qu elle n est pas. Elle a assez confiance en elle pour l assumer, même si l on voit avec l adulte de son enfance et ses actes, qu'elle est prête à prendre des risques, à essayer de changer.

    La forêt est superbe, les animaux aussi. Il y a quelques images remarquable. J ai été étonné par exemple au début du film, dans les premières images, de quelques images en caméra subjective depuis l œil de la vache, avec les ouvriers fumeurs qui parlent hors champs, et on ne voit que des mains / cigarettes / structure de la cage, et rien d apparent. Une image qui m a paru osée mais bien trouvée.
    Min S
    Min S

    58 abonnés 458 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 décembre 2017
    Joli film poétique qui m’a permis de me rendre compte de la difficulté à socialiser pour certaines personnes, le énorme travail qu’ils ont a faire quotidiennement. Aussi j’ai pu réfléchir sur le respect du couple. Je le conseille !
    norman06
    norman06

    346 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 octobre 2017
    Après un premier quart d’heure déroutant, le film trouve ses marques et propose une approche originale du sentiment amoureux. Une belle mise en scène, fluide et glacée, mais sans maniérisme. Peu confortable mais talentueux.
    velocio
    velocio

    1 303 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 octobre 2017
    En 1989, la réalisatrice hongroise Ildikó Enyedi avait obtenu la Caméra d'Or cannoise avec "Mon XXème siècle". Elle avait alors 34 ans. Près de 30 ans plus tard, alors qu'on l'avait perdue de vue, la voici qui se voit attribuer cette année l'équivalent de la Palme d'or au Festival de Berlin, avec "Corps et âme". Ce film raconte la naissance d'un amour à partir de rêves similaires de la part des deux protagonistes. Lui, Endre, est le Directeur d'un abattoir très moderne, elle, Maria, la nouvelle responsable du contrôle de qualité. Tous deux ont leur part de handicap, lui à cause d'un bras quasiment mort, elle à cause de sa quasi-incapacité à assumer le contact des autres. "Corps et âme" est un film qui comprend du bon et du moins bon. Parmi le bon, on peut citer la scène au cours de laquelle Maria recherche chez un disquaire une musique pour les amoureux et demande à écouter une trentaine de CD's. Jusqu'au moment où la vendeuse lui suggère un disque de Laura Marling : Maria l'achète sans même l'écouter et se met à écouter en boucle la chanson "What he wrote". Bon choix ! Bons également le jeu de Morcsányi Géza (Maria), comédienne de théâtre très connue en Hongrie, et celui de Alexandra Borbély (Endre), écrivain et patron d'édition. Moins bon, certaines longueurs et quelques scènes auxquelles on a du mal à croire.
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 octobre 2017
    Voilà un film intriguant, personnel, différent.... que l'on doit à la hongroise Ildiko Enyedi dont, je dois dire, je n'avais jamais jusqu'ici entendu parler!

             C'est un film entièrement basé sur un jeu de contrastes. Liberté /claustration, pureté /trivialité, douceur /violence, réalisme /onirisme, nature /enfermement, blanc (neige) /rouge (sang)...

             Endre (Morcsànyi Géza), homme d'une cinquantaine d'année qui traîne un bras gauche inerte, dirige un abattoir. A vrai dire, il ne bouge pas de son bureau, il ne met jamais les pieds dans les salles de découpe; il a pitié des animaux. A Sandor (Ervin Nagy), jeune bellâtre, qui se présente pour une embauche, il demande s'il a pitié des animaux qu'il abat. Pas du tout! Et pam! répond le jeune crétin, pour bien montrer son insensibilité...

             Màri (Alexandra Borbély) vient remplacer une employée partie en congé de maternité au poste de contrôle qualité. Elle est bizarre, psychorigide pour elle (nourriture dans l'assiette géométriquement arrangée, miettes aussitôt éliminées) comme dans son travail. Elle ne parle à personne, ne veut pas qu'on l'appelle par son prénom et surtout ne supporte aucun contact. On apprendra qu'elle est suivie par un psy depuis son enfance. Sans doute souffre t-elle d'une forme légère d'autisme.

             Un incident (un mauvais plaisant a mis de l'aphrodisiaque pour vaches -l'abattoir fait aussi plus ou moins clandestinement des inséminations- dans la nourriture de la cantine, d'où une soirée orgiaque).... entraîne le passage de tests psychologiques pour le personnel, effectué par une psy fort gironde (Réka Tenki) qui pose des questions gênantes, et en particulier, s'intéresse aux rêves.  C'est ainsi que Màri et Endre apprendront que, nuit après nuit, ils font le même rêve. Un cerf et une biche, marchant dans une forêt enneigée, traversant un cours d'eau, s'arrêtant près d'un petit lac. Le cerf aide la biche à trouver un peu d'herbe sous la croûte neigeuse; en buvant, leurs mufles se rapprochent. Le cerf pose doucement, tendrement sa tête sur le dos de la biche.... C'est le monde opposé à celui de l'abattoir (sachez le, les images en sont presque insoutenables; les animaux entassés, la terreur dans les yeux de la vache lorsqu'elle se trouve prise dans la cage qui l'immobilise, ces pauvres corps sales d'avoir piétiné dans la boue et la bouse attachés à des crochets, le sang qui gicle.... âmes sensibles, abstenez vous). La neige de la forêt rend le spectacle encore plus pur. Le monde du rêve opposé à la triste réalité....

             C'est une idée magnifique qui m'a réellement envoûtée. Ce film ne ressemble à rien de ce qu'on a pu déjà voir. Il faut le voir!
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 octobre 2017
    On s'attend toujours à un chef d'oeuvre lorsque un film présenté a remporté le prestigieux Ours d'Or du Festival de Berlin. D'autant plus quand l'affiche annonce des paysages nordiques, évocateurs de poésie et de mélancolie. En réalité, "Corps et Âme" se passe essentiellement dans une entreprise où l'on tue les vaches avant de les dépecer, les paysages étant réservés à un rêve où les deux héros, le directeur et la jeune remplaçante en qualité Maria, se confondent respectivement à un cerf et une biche. Bien sûr, l'on comprend très vite que ce film est une variation assez sinistre sur l'autisme. Car cette jeune Maria a des comportements étranges, autant vis-à-vis d'elle-même que de ses collègues de travail. Elle est suivie par un psychiatre qui sans doute l'empêche de tourner plus mal. Heureusement pour elle, sinon d'être autiste, elle est belle, très belle même. Les hommes tournent autour d'elle mais sa froideur relationnelle la préserve du pire. Le réalisateur mèle à un autre moment une enquête tout autant policière que psychologique où il est question d'un vol de produits aphrodisiaques, susceptibles d'améliorer la productivité génétrice des taureaux. Alors s'ensuit une série de dialogues très longs, ennuyeux qui donnent l'impression d'un film totalement fastidieux. On pourrait apprécier le minimalisme de la mise en scène. Mais l'esthétique générale du film est gâchée par cette succession de dialogues ou de scènes forestières sans intérêt. Hélas, le propos du film qui voudrait dénoncer la tuerie criminelle des animaux dans les abbatoirs, disparaît dans cet indigeste essai verbeux.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 26 octobre 2017
    Un charme évident malgré une mise en scène un peu glaciale: ça m'a fait penser à du Kaurismaki par ce côté décalé et un peu figé, avec du rêve en plus! Déroutant voire énigmatique, la rencontre d'un homme un peu "droit dans ses bottes" et d'une jeune femme franchement frigide, en apparence, est assez cocasse. De la poésie, les images des cervidés sous la neige sont somptueuses! Belle interprétation. Un Ours d'Or rafraîchissant.
    Jean-Pierre F.
    Jean-Pierre F.

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 octobre 2017
    Une belle histoire d'amour étrange où l'onirisme et un humour décalé sont omni-présents. Le personnage féminin manifestement atteint d'une forme d'autisme, totalement renfermée, introverti, psycho-rigide, mais dont on ressent les failles est personnifié d'une manière remarquable avec une sensibilité incroyable par une actrice qui, selon la réalisatrice est aux antipodes du personnage. Curieusement, cette actrice de très grand talent, sait construire un personnage complètement plat, inexistant, presque sans vie alors que le personnage masculin est lui aussi très bien interprété mais par un non professionnel. Et le couple fonctionne à merveille. Le milieu professionnel, des abattoirs avec leur cruauté, où se déroule l'intrigue est en complète opposition avec les rêves féériques des personnages où l'on voit des cerfs en liberté dans la forêt.
    Un très beau film d'une grande originalité et d'une sensibilité très subtile.
    Barnabé Jarrot
    Barnabé Jarrot

    17 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 octobre 2017
    Un film beau, poétique et sensible. Une histoire d'amour d'une grande tendresse. Cet Ours d'or interroge sur la confrontation entre la douceur du rêve et la brutalité du réel, et c'est bouleversant. A ne pas manquer !
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 octobre 2017
    L’étrangeté de ce film hongrois (Ours d’Or du festival de Berlin) déconcerte autant qu’elle séduit. L’histoire a de quoi envoûter mais elle a aussi de quoi désemparer : elle veut faire se juxtaposer et dialoguer des scènes oniriques avec des scènes réalistes (et parfois très crues) mais au risque d’un manque de crédibilité ou d’une sorte d’artificialité. Les idées de scénaristes peuvent sembler originales et intéressantes sur le papier mais s’avérer peu plausibles dès qu’elles sont portées à l’écran.
    Dans ce film, on a affaire à deux personnes qui se rencontrent dans un cadre professionnel, celui d’un abattoir : Endre en est le directeur et Mária la contrôleuse des qualités sanitaires. Le premier est gêné par un handicap physique : un de ses bras reste totalement inerte. La deuxième, malgré ou à cause de sa blondeur, connaît de sérieux blocages sur le plan psychique, blocages qui lui donnent une apparence de grande froideur. Or, ce sont ces deux êtres qui se découvrent un point commun : tous deux, durant leur sommeil, font exactement le même rêve. Dans un superbe paysage de forêt enneigée, ils se retrouvent, s’approchent et se touchent sous la forme, lui d’un cerf, elle d’une biche.
    Le contraste est fort entre le rêve et la vie réelle : d’un côté des animaux fiers et libres, de l’autre un abattoir qui sacrifie des bêtes pour nourrir les humains ; d’un côté, l’approche tendre de deux animaux sans inhibition, de l’autre un homme et une femme empêtrés dans leurs entraves physiques et/ou psychiques. Bien sûr, le scénario ménage une gradation des rapports entre l’un et l’autre. C’est un peu comme s’il fallait se libérer du rêve des animaux sauvages pour transformer peu ou prou la réalité de la liaison qui tente de se nouer entre Mária et Endre.
    Le film paraît assez juste et plutôt touchant lorsqu’il se concentre sur ces deux personnages de mal-aimants qui sont fascinés l’un par l’autre et veulent aimer quand même. Mais on peut en trouver peu judicieuse la réalisation lorsqu’il s’agit de passer (le plus souvent artificiellement) des scènes réalistes aux scènes oniriques. Quant à tous les personnages secondaires du film (ceux qui travaillent à l’abattoir, par exemple), ils n’ont pas plus de présence que des stéréotypes. Ils ne sont là qu’en tant que faire-valoir.
    jean l.
    jean l.

    158 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 octobre 2017
    corps et âme mérite son ours d'or car le film est poétique, surprenant , drôle et profondément humain
    l'amour par coup de foudre à travers des rêves partagées est tellement romantique
    on a envie de partager un tel amour
    Ufuk K
    Ufuk K

    518 abonnés 1 473 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 octobre 2017
    " corps et âme " ours d'or au dernier festival de Berlin est une jolie romance. En effet cette oeuvre singulière qui met du temps à prendre ses marques est une métaphore intéressante sur le paradoxe entre le fantasme et la réalité et le désir d'être et ce que nous sommes pour les autres en prime avec un duo acteur touchant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 25 octobre 2017
    Merveille d'humour et d'émotions avec des acteurs attachants et touchants, à voir absolument en salle pour se laisser emporter par la grâce de la réalisatrice !
    traversay1
    traversay1

    3 572 abonnés 4 861 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 octobre 2017
    En 1989, la réalisatrice hongroise Ildiko Enyedi obtenait la Caméra d'Or à Cannes pour Mon XXe siècle. En 2017, elle a décroché l'Ours d'Or pour Corps et âme. Et entre les deux ? Une poignée de films pas sortis en France (hormis l'obscur Simon le mage), un documentaire, un court-métrage et une série télévisée. Bref, pas vraiment une carrière à la hauteur de l'immense talent dont elle fait montre dans son dernier film. Corps et âme est une comédie romantique mais on en a rarement vu, pour ne pas dire jamais, de cette qualité et de cette originalité. Le mieux est d'ailleurs d'y aller sans connaître quoi que ce soit de son scénario. Il suffit de savoir qu'il s'agit d'une histoire d'amour entre deux handicapés sentimentaux, que la majeure partie du film se passe dans un abattoir (pas bien romantique pourtant), qu'on y voit un cerf et une biche dans une forêt enneigée, que les rêves y tiennent une grande importance, voilà tout. Poétique, surprenant, allégorique, magique, burlesque, Corps et âme est tout cela à la fois. C'est aussi un film qui montre avec pertinence le monde du travail, ses dysfonctionnements et ses compromissions, et qui fait par ailleurs singulièrement réfléchir sur la façon dont sont traités les animaux destinés à nous nourrir. Mais cela reste avant tout un hymne à l'amour et au rapprochement des âmes. A son scénario, admirablement écrit, répond une mise en scène inventive et fluide. L'un des plus beaux films de l'année, ni plus, ni moins, qui mériterait de faire plusieurs millions d'entrées dans les salles françaises. Et l'Oscar du meilleur film étranger ? Absolument, aussi !
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