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chrischambers86
13 713 abonnés
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2,5
Publiée le 21 mars 2024
Un film insaisissable (l'anti "The Lobster") avec un abattoir comme cadre principal et deux personnages solitaires qui font chaque nuit le même rêve impliquant un couple de cerfs dans une forêt! Tout cela est très inhabituelle comme romance, mais on n’a jamais l’impression que cette rencontre entre deux âmes soeurs soit tirèe par les cheveux! C’est plutôt bien filmè et de nombreuses images sont assez troublantes pour ses non-dits et ses silences! On se demande d'ailleurs si le directeur de l'abattoir et la contrôleuse de qualitè vivent rèellement une histoire d'amour à l'ècran! Quoi qu'on est pensè du film, on est forcè de reconnaître la fascinante prestation qu'y livre Alexandra Borbèly! Certes la fin n'est peut-être pas celle que l'on attendait mais dans l'ensemble, l'Ours de Berlin 2017 vaut la peine d'être regardè...
Que c'est long ! Que c’est rouge de sang au point d’en devenir nauséeux ! L’étrangeté de ce film hongrois (Ours d’Or du festival de Berlin) déconcerte autant qu’elle séduit. Puis s’installe l’ennui et l’attrait disparait comme il était arrivé. On comprend vite que la nouvelle responsable qualité a des problèmes dans sa tête et que le directeur de l'abattoir est complexé par la paralysie d'un bras. Ces extrêmes s’attirent, favorisés par des rêves simultanés, avec de jolies scènes forestières dignes d'un documentaire animalier. Mais le scénario s’enlise et cette romance atypique dans ce milieu particulièrement dur n’apporte pas la poésie escomptée. A cela s’ajoutent des plans immersifs violents, des pauses contemplatives, un minimalisme dans la mise en scène et une métaphore bricolée à laquelle on n’adhère pas forcément.
Premier film de cette Réalisatrice et premier film Hongrois également que je vois donc je ne sais pas si c'est caractéristique au cinéma de ce pays mais c'est différent de ce que l'on a l'habitude de voir en France ou au USA et c'est très plaisant de découvrir cela.
Le film s'ouvre sur des images d'une grande beautée poétique enchaînées par d'autres cruellement réel c'est toute la force de ce film, nous mettre en opposition c'est deux tableaux c'est ce qui rend ce film profondément humain et honnête sur la réalité des choses du quotidien et de la vie en général.
Ours d'or au festival de Berlin en 2017, "corps et âme " est un film dont l'intérêt principal porte sur le scénario. Particulièrement inventif, il traite avec délicatesse d'un sujet peu abordé au cinéma, celui des blocages psychologiques qui empêchent certaines personnes d'avoir une relation sentimentale et sexuelle épanouies.
Par-delà le thème abordé, ici au travers de l'histoire d'une femme médecin employée dans un abattoir en tant que contrôleur qualité, le film évoque aussi en creux la place de la sexualité dans la société moderne et les frustrations qui la parcourent.
La réalisatrice Hongroise Idilko Enyedi, réussi un film pas facile à mettre en scène mais qui fait mouche. Le ton et l'atmosphère de "corps et ame" m'a semblé assez voisin de celui des films du Finlandais Akki Kaurimaki.
Les deux acteurs principaux sont aussi formidables et émouvants l'un que l'autre. Notons qu'au plan formel, le film est simplement illustratif et ne présente pas de qualités exceptionnelles.
C'est le visionnage de " l'histoire de ma femme" film de 2022, que j'ai trouvé excellent, signé de cette réalisatrice qui m'a conduit a voir cet opus de I.Enyedi, particulièrement intéressant, même s'il est, selon moi, moins accompli.
Une femme (visiblement autiste Asperger) et un homme que tout semble opposer s'aperçoivent que chaque nuit ils font le même rêve, où ils se retrouvent sous la forme d'une biche et d'un cerf...L'idée de départ de ce film hongrois est très belle , mais est malheureusement totalement gâchée. Primo, les personnages n'ont rien de glamour, et il est difficile de s'identifier à eux. On me rétorquera que cette histoire a le mérite de montrer la solitude affective des personnes autistes (qui est une cruelle réalité) mais cela ne suffit pas à faire un bon film. Au passage, la scène avec la psychologue me semble peu crédible : je doute qu'une psychologue (à moins d'être incompétente) se conduirait ainsi. Mais le pire, c'est le décor : un abattoir...Et bien sûr le spectateur a droit à une scène bien gore. Ce genre de parti-pris esthétique ou plutôt anti-esthétique se veut sans doute original, mais en réalité cette fascination pour le laid et le glauque relève du poncif dans le cinéma européen contemporain. La réalisatrice se complaît dans cette banalité navrante caractérisant le "cinéma d'auteur" dont la critique bourgeoise raffole. Bref, une belle idée initiale et au final un film plutôt indigeste.
4 554 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 2 août 2021
Un prêtre est désemparé car il est aux prises avec ses pulsions et ses tourments sexuels. Il décide d'aller voir une prostituée pour tenter de se libérer. Sa rencontre avec elle devient une confrontation. Malgré tout il entrevoit l'espoir de concilier sa vocation et ses besoins charnels. Quel ramassis d'âneries qu'est cette histoire improbable ou aucun des acteurs ou actrices n'est même convaincant quel film ennuyeux...
Le film de la réalisatrice Ildikó Enyedi nous emmène à explorer les profondeurs de nos âmes. Nous espérons nous trouver, nous aimer, dans un univers rude où la mort (celles des animaux) est présente dans quelques plans. Et en plus, quelle allégorie sur la condition humaine, quand la réalisatrice prend pour modèle sur nos difficultés à communiquer, une jeune femme qui apparaît aux yeux des autres, comme une personne autiste, incapable d'échanger avec eux. Mais ceux qui semblent être dans la normalité, communiquent-ils entre-eux ? Pas si sûr ! Ne sont-ils pas dans une illusion des rapports humains ? Les scènes dans l'abattoir sont bien sûr difficiles. Le regard des vaches est scénarisé. Une vache contemple le ciel avant d'être conduit vers son terrible destin. Les vaches se regardent. Elles semblent guère optimistes sur leur sort, et comme réponse à leur drame inévitable, les autres images du cerf et de la biche, profitant eux de leur liberté, de leur vie. Finalement ce sont ces 2 animaux qui sont les seuls personnages libres du film. Tous les autres personnages sont enfermés dans leurs faut-semblants, jouant des rôles sociaux. Certes leur métier est ingrat dans un environnement très dur. La réalisatrice ne les montre pas du doigt. Chacun à ses chaînes. Et puis enchaînés comme les autres, il y a les personnages principaux un homme plus très jeune et handicapé et donc cette femme prétendument autiste, et assez paradoxalement, c'est 2 "handicapés" de la vie, ont les réponses pour supporter cela, du moins dans leurs rêves. Comment s'échapper à ces conditions de vie très dures dans cet abattoir ? Comment fuir cette terrible réalité ? En fait c'est 2 personnes sont déjà liées dès le départ. Leurs différences avec le reste du groupe fait qu'elle doivent s'unir, malgré les obstacles. mais leur destin est intimement lié. Leurs rêves les amènent vers cette liberté tant recherchée. Ils rêvent de briser leurs chaînes de cet abattoir cruel où finalement personne (homme et bêtes) n'en échappent. C'est bien évidemment un film sur les corps qui triment et l'âme (l'âme des gens, l'âme des vaches aussi) chacun est voué à sa destiné. à son terrible destin. Et cela est raconté avec une objectivité implacable.
Le film de la réalisatrice Ildikó Enyedi nous emmène à explorer les profondeurs de nos âmes. Nous espérons nous trouver, nous aimer, dans un univers rude où la mort (celle des animaux) est présente dans quelques plans. Et en plus, quelle allégorie sur la condition humaine, quand la réalisatrice prend pour modèle sur nos difficultés à communiquer, une jeune femme qui apparaît aux yeux des autres, comme une personne autiste, incapable d'échanger avec eux. Mais ceux qui semblent être dans la normalité, communiquent-ils entre-eux ? Pas si sûr ! Ne sont-ils pas dans une illusion des rapports humains ? Les scènes dans l'abattoir sont bien sûr difficiles. Le regard des vaches est scénarisé. Une vache contemple le ciel avant d'être conduit vers son terrible destin. Les vaches se regardent. Elles semblent guère optimistes sur leur sort, et comme réponse à leur drame inévitable, les autres images du cerf et de la biche, profitant eux de leur liberté, de leur vie. Finalement ce sont ces 2 animaux qui sont les seules figures libres du film. Les humains sont eux enfermés dans leurs faut-semblants, jouant leurs rôles sociaux. Certes leur métier est ingrat dans un environnement très dur. La réalisatrice ne les montre pas du doigt. Chacun à ses chaînes. Et puis enchaînés comme les autres, il y a les personnages principaux un homme plus très jeune et handicapé, et donc cette femme prétendument autiste, et assez paradoxalement, ces 2 "handicapés" de la vie, ont les réponses pour supporter cela, du moins dans leurs rêves. Comment s'échapper à ces conditions de vie très dures dans cet abattoir ? Comment fuir cette terrible réalité ? En fait ces 2 personnes sont déjà liés dès le départ. Leurs différences avec le reste du groupe fait qu'ils doivent s'unir, malgré les obstacles. mais leur destin est intimement lié. Leurs rêves les amènent vers cette liberté tant recherchée. Ils rêvent de briser leurs chaînes de cet abattoir cruel où finalement personne (homme et bêtes) n'en échappent. C'est bien évidemment un film sur les corps qui triment et l'âme (l'âme des gens, l'âme des vaches aussi) chacun est voué à sa destiné. à son terrible destin. Et cela est raconté avec une objectivité implacable.
Corps et âmes est un très beau film. La grande force du film est son scénario. Le pitch est vachement original et offre une romance particulièrement touchante. Deux individus reliés sentimentalement dans une série de rêves qu'ils partagent chaque nuit où ils sont en couple, l'un sous d'un cerf et l'autre d'une biche ; et qui essaient de faire exister cette alchimie dans le monde réel. Le contact difficile entre ces deux individus qui ne se ressemble en pas grand chose (l'un est un dirigeant estropié d'un bras, l'autre une directrice d'audit souffrant de comportement autistique l'handicapant pour toutes formes de relations sociales) mais liés "oniriquement" est très agréable à suivre. Il ne me semble pas que cette intrigue ait déjà été exploitée dans le septième art auparavant. Les décors, que ce soit l'abattoir ou la forêt enneigée, sont très réussis. Les acteurs sont extrêmement convaincants. Alexandra Borbély et Morcsányi Géza constitue un couple très convaincant. Cet Ours de Berlin a été une très agréable surprise pour moi.
Un film nu qui ressemble à une sorte d'Améie Poulain de l'amour mêlé à un style nordique. Ils ont tous deux des difficultés à aimer et à communiquer et ce qui est une sorte de nature animale, celle des cerfs, sans le langage devient une révélation pour eux. Grande poésie et tendresse dans ce film étonnant.
"Corps et âme" aurait dû s'intituler "Eros et Thanatos", puisque tout le film montre la lutte de l'amour contre la mort. Eros se développe sur fond de mort, omniprésente. Thanatos semble bien devoir triompher d'un amour naissant... Un sujet superbement traité par le bais de l'onirisme. Ah, ça, c'est vraiment un beau film... Il faudra aux âmes sensibles faire l'effort de surmonter les scènes "Thanatos" du début dans l'abattoir. Ces scènes ne sont pas gratuites, puisqu'elles posent le décor. Oui, un vrai beau film.
Un cinéma très différent du nôtre. Les images sont crues, l'histoire froide. Pour moi le visionnage a été éprouvant. 3,5 pour les idées et les personnages.
Je n'ai rien trouvé de sympathique dans ce film. Je me suis ennuyée. Le scénario m'a semblé plat. Cette histoire ne m'a pas captivé. Une grosse déception.