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    L'Atelier
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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 février 2018
    Marina Foïs interprète parfaitement le rôle de la romancière, elle a les mots, la "verve", de la répartie à défendre, démontrer, ou justifier les idées des jeunes en insertion. Maintenant, ce dont j'ai eu beaucoup plus de mal à comprendre c'est l'affront entre Marina Foïs & Matthieu Lucci dans le film. On sent toute cette colère qu'à Antoine, la manière dont il a à s'énerver, "s'enflammer" sur des sujets sensibles. On se demande d'où lui vient cette colère, et surtout si toute cette violence ne le séduirait pas en quelque sorte. Antoine, reste un personnage renfermé, mystérieux, spoiler: et l'action ou il force avec une arme la romancière a l’emmené dans un lieu bien précis à l'insu de celle-ci. Là, encore, dans quel but ? Je n'ai pas compris la scène.
    . Dans l'ensemble, le départ de ce divertissement, est plutôt bien réussi, mais plus on se rapproche de la fin, plus des questions fusent, sans réponse. Je ne suis pas arrivé à profiler Antoine, et j'ai l’impression que la romancière non plus. L'aboutissant qu'a voulu nous montrer le réalisateur, me semble encore inconnu. Et je reste frustré de ne pas comprendre ce jeune homme, et ce que la romancière lui trouve, et ce qu'elle cherche à découvrir de lui. Est-elle fascinée ? Parce qu'Antoine lui paraît être un garçon bien plus intelligent qu'il n'y paraît ?
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 28 janvier 2018
    J'attendais avec impatience de voir comment le film se termine. Je m'attendais à quelque chose d'innatendu. En fait il ne bouge pas beaucoup, c'est ennuyeux malheureusement.
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2018
    Je sors un peu déçu de « L’atelier » de Laurent Cantet qui avait déjà présenté en 2008 un film/documentaire sur les difficultés d’enseigner dans des classes nombreuses avec de multiples identités culturelles, son film « Entre les murs » avait reçu une palme d’Or à Cannes.
    L’histoire de ce nouveau film est intéressante même si peu probable : une romancière célèbre, Olivia (Marina Foïs), doit animer à la Ciotat un atelier d’écriture auprès de 7 jeunes adolescents en « fracture sociale » ou « en insertion » comme on dit pudiquement de nos jours, issus de différentes ethnies et cultures. Très rapidement, l’un d’entre eux, Antoine (Matthieu Lucci), va se démarquer par des propos agressifs dès qu’un des autres participants aborde une question portant sur l’identité ethnique/culturelle et politique telle que la radicalisation d’une part, et d’autre part il va proposer un sujet « gore » où un milliardaire se ferait assassiné dans un luxueux yacht alors que les 2 filles du groupe souhaitent plutôt écrire sur la nostalgie des grands chantiers navals de la Ciotat dans lesquels le grand-père algérien de l’une d’elles à trimer puis lutter avec les communistes près de 10 ans avant la fermeture du site devenu « un cimetière ».
    Olivia perçoit très vite qu’une autre personne se cache derrière cet Antoine tantôt agressif, tantôt muet, accro de jeux vidéo de guerre, de musculation … avec comme seule détente nager au soleil dans les calanques. Aguerri aux idées ultras de son cousin, Antoine va rapidement choquer le groupe (« dépasser la ligne rouge ») en disant qu’on peut tuer quelqu’un juste pour le plaisir de tuer, « de tirer dans le tas » comme au Bataclan. Olivia va essayer de percer cette muraille qui dit « ne pas avoir besoin d’aide » mais elle va se prendre à son propre jeu à vouloir comprendre le pourquoi/comment de la personnalité de ce jeune paumé sans espoir qui passe son temps à tuer le temps, « un animal qu’il faudrait dresser » … car en fait ceci lui permettra d’enrichir le personnage d’un nouveau roman qu’elle est en train d’écrire. D’ailleurs Antoine lui dira même « qu’elle le vampirise … pour se faire du fric ! ». Après un début de film à mon sens un peu trop lent et des scènes de disputes entre les jeunes un peu « surfaites », fort heureusement cette confrontation Olivia - Antoine va aller crescendo et aboutir à quelques scènes très poignantes.
    Comme d’habitude Marina Foïs est superbe dans son interprétation et le jeune Matthieu Lucci dont c’est le premier rôle est surprenant, prometteur … avec peut-être un premier à la clef ?
    Si je suis sorti un peu déçu de ce film qui permet aux personnes âgées et aux « bobos parisiens » comme Olivia) de mieux percevoir le désarroi de ces jeunes (cf. le monologue final d’Antoine), c’est essentiellement à cause de la dernière scène qui vient à mon avis trop « édulcorer » le propos engagé de ce film … dommage à mon sens !
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 800 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2017
    Près de 10 ans après sa Palme d'or pour Entre les murs, dans lequel il était déjà question de la jeunesse contemporaine hexagonale, Laurent Cantet nous revient avec ce superbe film sur l'adolescence française d'aujourd'hui, dans un contexte encore plus lourd qu'il y a quelques années. Car si la crise économique est toujours d'actualité, la multiplication des attentats et l'accroissement des tensions n'ont fait que fracturer un peu davantage la société. Porté par une Marina Foïs et des jeunes acteurs non-professionnels incroyables – Matthieu Lucci est juste éblouissant – le cinéaste pose sa caméra à La Ciotat et propose une photographie d'une grande intelligence sur une jeunesse désabusée, trop tôt fatiguée et qui se morfond dans un ennui terrible. Mais au-delà de l'analyse sociale, ce long-métrage nous embarque dans sa seconde partie sur des chemins de traverse inattendus, et s'évertue à entrechoquer réalité et fiction, tout en opérant un travail remarquable sur un aspect plus intime de l'adolescence, s'intéressant aux rapports aux corps, à l'ambiguïté du sentiment amoureux et à la construction de l'identité politique. Une vraie réussite.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 056 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 décembre 2017
    J'aime beaucoup le cinéma de Laurent Cantet, notamment Entre les murs et Foxfire et j'attendais beaucoup de cet Atelier. J'imaginais voir une sorte d'Entre les murs mais au soleil du sud de la France. Sauf que bien vite Cantet va dévier de ce dispositif qu'il connaît déjà et que nous spectateurs connaissons aussi également, mais je ne trouve pas nécessaire que ce déviation soit des plus pertinente.

    En effet on va donc suivre une jeune qui n'est pas d'accord avec les autres membres de l'atelier sur la direction que le roman qu'ils doivent écrire doit prendre. Le problème est que la violence que semblent ressentir les autres je ne la sens pas, son texte qui fait polémique dans le film car il serait complaisant avec le meurtrier ne me choque absolument pas. En outre, je pense qu'il a raison, qu'il est difficile de décrire un meurtre si on n'a pas soi-même pensé à tuer et que si on écrit sans avoir cette envie de meurtre et bien nos meurtres fictifs vont paraître faux, sophistiqués, mais sans jamais réussir à faire voir au lecteur ce qu'il se passe dans la tête d'un meurtrier.

    Mais en suivant ce jeune Cantet va aller trop loin, sa relation avec Marina Foïs va devenir un peu trop écrite et on perd la spontanéité qui faisait le charme et le qualité du film. En fait j'ai l'impression que chaque scène, sauf quelques unes qui suivent Antoine, sont indépendamment très bonnes, vraiment libres, où la discussion est à chaque fois intéressante, où les réactions sont vraies, mais que le tout mit bout à bout me semble parfois dire des choses un peu éculées.

    Par exemple le film s'ouvre sur The Witcher 3, pas quelqu'un qui joue, mais juste Geralt qui parcourt Skellige et qui se met se battre dans le vide et la scène dure plusieurs secondes. Cantet montre ce qui se passe dans le jeu, il prend le temps. Il fait de même avec tout. Mais vu que le thème du film est la violence chez ce jeune, est-ce-que l'on n'a pas là un vieux serpent de mer sur les jeux vidéos qui rendent violents ? Sauf si on est sur l'ennui, lorsqu'on s'ennuie dans The Witcher, que l'on a fini d'admirer les magnifiques paysages, comme le héros de notre film, on se met à tirer dans le vide, à se battre contre un ennemi imaginaire, juste comme ça, pour passer le temps.

    Il en va de même pour ce que peut dire Foïs, où j'ai l'impression d'avoir Cantet qui nous dit : « j'ai écrit un personnage raciste, mais en fait c'est pas moi, j'ai le droit d'écrire un personnage raciste pour le critiquer ». Bon heureusement le film est plus subtil que cela et on se prend vraiment à apprécier le personnage d'Antoine pour ce qu'il est, quelqu'un qui a besoin de bouger, qui s'ennuie, qui doit faire quelque chose.

    Aussi, je ne sais pas si le choix de la Ciotat est anodin... alors forcément on pense au film des frères Lumière, mais pas que, je pense surtout à ce chantier naval, on a clairement un film qui est là pour casser certaines thèses d'extrême droite en plaçant les immigrés dans le camps des travailleurs qui ont tout perdu lorsque le chantier naval a fermé, mais sans forcément la jouer moralisateur.

    Le film pose les bonnes questions sur ce que c'est que d'être jeune et de ne plus trouver sa place dans un monde où tout semble foutre le camp.

    Donc je suis un peu partagé, car le film est vraiment bien sous certains aspects, notamment le discours final d'Antoine et la réaction des autres est vraiment très bonne, tout comme la scène finale, mais que parfois ça va trop loin, lorsqu'on suit Antoine et ses amis aller essayer des armes, espionner, ou aller encore plus loin... j'ai l'impression qu'on sort du cinéma naturaliste que j'aime chez Cantet, ce moment où il n'y a pas réellement d'intrigue, où on suit juste des personnages intéressants parce qu'ils existent en vrai.

    Mais ça reste un bon moment malgré tout.
    Romain C.
    Romain C.

    80 abonnés 867 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 novembre 2017
    L'atelier est un très beau film boulversant . C'est donc un film dramatique (et politique ).
    Le sujet est d'actualité, réaliste et est très bien réusssi .
    L'histoire a des rebondissements et des surprises en restant claire et cohérent.
    Des personnages très bien fait.
    Un scénario logique et efficace.
    Le dialogue est très bon aussi.
    Marina Foïs est vraiment une très grande actrice pleine de talent et Matthieu Lucci est une très bonne découverte car il joue très bien donc est tout à fait crédible: un acteur prometteur.
    Didier L
    Didier L

    35 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 novembre 2017
    De "L'atelier", on retient, en tout premier lieu, un scénario brillant (signé Laurent Cantet et Robin Campillo) d'une densité rare, brassant les thèmes sur les maux de la jeunesse, la radicalisation, le vivre-ensemble, la mort programmée du prolétariat, tout en gardant une incroyable fluidité dans les échanges lors de l'atelier d'écriture. Laurent Cantet, fidèle à son cinéma, ne juge jamais ses personnages mais donne plutôt à voir comment ils essaient de survivre dans un monde qui les rejette en ancrant toujours sa mise en scène dans le réel. Si Marina Foïs confirme sa présence à la fois douce et déterminée, la révélation du film est le jeune Matthieu Lucci dont le magnétisme n'est pas sans rappeler celle de Rod Paradot dans "La tête haute".
    Cinéphilion
    Cinéphilion

    57 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 novembre 2017
    Pensé par le réalisateur d’ « Entre Les Murs » et porté par la star d’ « Irréprochable », la symbiose entre Marina Foïs et Laurent Cantet résulte sur « L’Atelier », un docu-fiction fièrement porté jusqu’à Cannes.
    Marseille et sa région provençale sont un premier choix adéquat relatif à la trame. Souvent perçue comme un cadre de vacances ensoleillé et dépaysant, la zone souffre d’une immigration massive en plus d’un mode de vie encré dans le paraître où l’autre ne compte pas. Ce contexte social s’impose peu à peu dans la relation entre chacun des protagonistes et plus particulièrement sur Antoine, adolescent solitaire et perdu, encore quête de repères.
    L’atelier d’écriture pose un contexte d’interactions entre plusieurs jeunes français d’origines et d’ethnies diverses. Unis par la représentation de la même génération, chacun à sa manière est écorché vif par les fondements d’une société perdue. Les séances de rédaction au début du film sont alors remplies de réflexion contemporaines au moyen d’une imagination insoupçonnée.
    La technique d’approche découle sur un docu-fiction, un scénario fictif qui frise l’approfondissement documentaire non-véritable. Le reportage vire à une enquête sociologique sur ce que nous pourrions qualifier comme « Le Mal du Siècle », un second titre sûrement pensé mais non assumé. Ce genre un peu particulier limite tout de même l’accessibilité au grand public.
    Bien que le sujet de la radicalisation soit évoqué, le réalisateur sort intelligemment du schéma islamiste pour y développer une réflexion sur un canal d’extrême droite. A coups de crayons, Laurent Cantet les métaphorise en un coup de poing, traduction du mal-être d’une génération.
    Gare aux rigoureux qui verront le film, la toute première image pouvant paraître hors sujet n’est autre qu’une allégorie des plus explicites, représentative du final.
    Bilan : Le docu-fiction, un genre limité mais assumé dans « L’Atelier », un film coup de poing significatif d’une génération.
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    Jean-Patrick Lerendu
    Jean-Patrick Lerendu

    14 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 novembre 2017
    Marina Foîs , écrivain a accepté de prendre en charge des jeunes en recherche d'emploi à qui elle demande d'écrire un roman. Alors que l'un d'eux semble flirter avec des sentiments d’extrême-droite, le roman s'écrit peu à peu. Bonne interprétation.
    Jacotre
    Jacotre

    3 abonnés 139 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 novembre 2017
    Ce film nous livre une vision très forte et très pertinente d'une certaine jeunesse. Pas celle des écoles de commerce, ni des facs. Non, celle qui essaie de survivre dans un monde ne lui laissant pas la place qu'elle mérite. Les dialogues sont bien vus: réalistes et percutants. L'approche psychologique d'Antoine est d'une grande force. Ce personnage s'entoure de mystère et d'énigme, sans que l'on réussisse jamais à le percer à jour. Ce huis clos laisse le spectateur perplexe, chacun en sortant avec ses interprétations et ses hypothèses, gage non de l'obscurité de ce qui se joue, mais de la complexité de l'âme humaine.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 13 novembre 2017
    Marina Foïs, excellente comme à son habitude. Elle est parfaite dans ce rôle d'écrivaine qui tente d'écrire un roman noir avec des lycéens durant un stage d'été consacré à la littérature. Antoine, un des jeunes, rebelle du groupe se distingue par sa désinvolture et sa fascination (réciproque) cachée pour cette auteure qui tente de construire une ébauche de roman avec eux. On passe un très bon moment devant ce film.
    montecristo59
    montecristo59

    39 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2017
    L'atelier dérange. L'atelier appuie là où ça fait mal. L'atelier provoque autant que son protagoniste le plus inquiétant, le jeune Antoine. Magistralement campé par un certain Matthieu Lucci qui mérite d'être mis en avant, cet Antoine fait bien froid dans le dos. Quant à Marina Foïs, si elle manque un poil d'empathie, toujours un peu corsetée dans une certaine sécheresse (après tout on peut comprendre qu'elle cherche à garder le contrôle car le groupe qu'elle doit cornaquer est tout sauf facile), sa prestation se joue sur le fil et elle s'en sort sans démériter. Les djeunes de la bande, tous non professionnels si j'ai bien compris, sont remarquables de naturel. Les dialogues sont au cordeau, les mises en boîte partent vite, on ne se ménage pas dans ce groupe. Le soleil brille, il fait beau et sec à Marseille mais attention, terrain glissant ! C'est souvent à deux doigts de déraper, c'est cash et ça sonne juste.... Juste comme le regard du film sur la difficulté du vivre-ensemble, sur l'amertume que laisse derrière elle la mondialisation : chômage, déclassement, absence de perspectives, montée des peurs, clanismes divers et variés. Pas gai tout ça, mais tellement bien vu. Et tellement bien vu surtout le risque de basculement vers l'extrême qui guette un jeune, quand la parole aimante manque, quand les écrans prennent toute la place laissée par l'ennui. Pas à dire, on vit une époque formidable...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 novembre 2017
    un très bon film même s'il peut paraître longuet à ceux qui aiment les films d'action;l'étude d'1 groupe de jeunes en "réinsertion" par un atelier d'écriture est impressionante et les acteurs-actrices,même les nonprofessionels sont remarquables de vérité et naturel.
    bobmorane63
    bobmorane63

    187 abonnés 1 960 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 novembre 2017
    Le cinéaste Laurent Cantet s'est fait discret au niveau cinéma depuis sa palme d'or au festival de Cannes en 2008 avec "Entre les murs" , je trouve, mais on est content de découvrir son nouveau film "L'atelier" qui est une réussite !! Le metteur en scène a co-signé le scénario avec Robin Campillo, plus connu pour ètre lui aussi passer à Cannes dernièrement avec "120 battements par minute" qui avait fait un superbe buzz. Le réalisateur reste dans le même thème de la pédagogie puisque ce long métrage se passe à "L'atelier" avec des jeunes issus d'origines diverses font des cours dans une villa proche de Marseille, plus précisément étudier le Français , une façon de communiquer avec une romancière qui anime . L'un d'eux, un Français pas bète mais un peu cas particulier niveau pensée interpelle la romancière et ses camarades sur des sujets délicats de terrorismes, de religions etc.. , en faite, tout le film le suit image par image et l'acteur qui le joue qui s'appelle Matthieu Lucci est plutôt excellent. "L'atelier" a pas mal de qualités au niveau de la mise en scène azure avec de très bons dialogues qui se suivent sans s'ennuyer une seconde. C'est un genre de cinéma d'auteur qui mériterait sa place aux Césars, c'est pas bète, c'est même très intelligent de faire un long métrage comme ça. Je suis allé le voir pour l'actrice principal Marina Fois qui est une fois de plus formidable comme le reste du casting , notamment les jeunes. Du très bon cinéma a ne pas louper.
    Emma Schell
    Emma Schell

    9 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2017
    Ce film est tout d'abord long -pour ne pas dire interminable- à démarrer. Il doit s'écouler une bonne heure avant que le charme de Marina Fois et la gouaille de ces jeunes Marseillais ne finissent par opérer. Pour faire court, le réalisateur nous dépeint une jeunesse en mal de repères, en proie aux doutes et bien pessimiste quant à l'avenir... Génération désabusée ? On peut voir !
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