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Un visiteur
0,5
Publiée le 15 septembre 2018
Quel film incompréhensible pour moi !
La fascination malsaine de l’écrivaine Parisienne pour un jeune homme, lui-même fasciné et façonné par la haine, la violence et le racisme.
Les personnages secondaires des autres jeunes, pour moi, bien plus intéressants. Parce qu’ils sont plus lisses et moins dérangeants? Ils sont utilisés comme faire-valoir de ce duo morbide, alors qu’ils sont vivants et lumineux, eux!
Les insertions politico-historiques sur le chantier de la Ciotat, qui sont balancées comme pour bien souligner qu’elles n’expliquent en rien les idées du jeune « héros », puisqu’il puise les siennes dans le caniveau d’ Internet et son lavage de cerveau.
La fin stérile, puisqu’il abrège l’atelier d’écriture qui le confronte aux autres, à l’opportunité de s’ouvrir un peu.
Pourquoi cette fin positive où on comprend qu’il a trouvé un travail, et donc en creux, pas les autres?
Je suis infiniment dérangée par ce film, qui sous couvert d’objectivité et d’observation distanciée, glorifie le petit blanc raciste étriqué qui se complaît dans son rejet, au détriment des autres.
L'atelier, film original sur la rencontre entre une écrivaine et un groupe de jeunes un peu paumé, qu'elle essaie (en vain ?) de convertir à la littérature. Exercice périlleux pour ces jeunes pour qui l'école n'a jamais dû être leur tasse de thé. Bref, il est ressort des discussions certes intéressantes (écrites ou non ? connaissant l'auteur, on peut se demander) entre leurs points de vue des faits de société. La vision de l'écrivaine plus policée et nuancée, représentant la voix "politiquement correcte" de l'opinion publique confrontée à la voix des jeunes représentant l'avis populaire. En revanche, un autre point fort du fil est la relation plus qu’ambiguë qui se noue entre elle et Antoine. Elle m'a laissé un peu perplexe avec une fin "queue de poisson". spoiler: Les raisons de l'acte ultime d'Antoine reste sans réponses. Menacer Olivia d'un revolver pour l'emmener sur les falaises, sans plus d'explications. Pourquoi fait-il cela ?
Bref, une fin mitigée, qui laisse en suspens une tonne de questions : Que deviendra ce roman ? Ce stage a-t-il servit à quelque chose ? Quelles sont les raisons de l'acte d'Antoine ? Sans doute le but de l'auteur de nous laisser libre de deviner les réponses...
ans un de ses précédents films palmé au festival de Cannes "entre les murs", Laurent Cantet montrait un professeur en train de réguler une classe difficile au point qu'à force de transiger il oubliait son principal objectif, celui de transmettre un savoir. L'atelier d'écriture montré dans le film se situe dans le même registre , l'objectif étant surtout de faire participer des jeunes de la cité désœuvrés à un projet collectif les sortant de leur quotidien plutôt que de les initier véritablement à l'écriture ou leur apporter une qualification. Au point de se demander si cette démarche sans recherche réelle d'efficacité et de résultats concrets ne permet pas de se donner bonne conscience à bon compte. Je ne sais pas si Laurent Cantet le pense mais il introduit dans l' atelier un élément perturbateur en la personne d'Antoine qui ne transige sur rien et va au cours d'un des exercices aborder comme thème la pulsion meurtrière de façon d'autant plus dérangeante qu'il l'associe au plaisir. S'agit il d'une pulsion qui lui est propre ou d'un simple apport à l'exercice collectif ? Pour ne pas spoiler, je n'en dirais pas plus mais on assiste à une confrontation intéressante entre Marina Fois l' animatrice partisane des belles phrases et du consensus rassembleur face à Matthieu Ricci , rentre dedans et qui en allant au bout des choses se coupe du groupe . ( peut être est ce lui qui par son intransigeance et son comportement borderline se révèle le plus authentiquement artiste ( si l'on considère que l'artiste doit déranger en allant à l'encontre des certitudes et faux semblants) et non l'animatrice qui écrivaine déjà reconnue par ses pairs sort des phrases toutes faites au cours de ses interviews et incarne un juste milieu qui ne remet rien en cause. Un duel en perspective entre les deux fait à la fois d'attirance et de rejet réciproque avec une fin surprenante même s'il n' atteint pas la densité à la laquelle on pourrait s'attendre le film a un côté hybride mi- réalité documentaire mi-fiction qui fait qu'en ne choisissant pas son camp ( film de genre / cinéma-vérité?) ,il ne décolle pas vraiment tout étant assez riche et intéressant dans son contenu . Il faudra attendre le film jusqu'à la garde pour voir réussir cette hybridité conjuguant film de genre et cinéma vérité .
Marina Foïs, excellente comme à son habitude. Elle est parfaite dans ce rôle d'écrivaine qui tente d'écrire un roman noir avec des lycéens durant un stage d'été consacré à la littérature. Antoine, un des jeunes, rebelle du groupe se distingue par sa désinvolture et sa fascination (réciproque) cachée pour cette auteure qui tente de construire une ébauche de roman avec eux. On passe un très bon moment devant ce film.
Film attachant par le respect qu'il montre à l'égard de chacune des individualités et la volonté de comprendre même les opinions les plus extrêmes. Il était pas facile de faire un film sur un sujet aussi abstrait comme un atelier d'écriture. Marina Foïs se glisse très bien dans la peau de cette animatrice écrivaine et le jeune extrême droite dont c'est le premier film fait une composition étonnante. Bien que retraité et donc vieux je pense que le film rend assez bien compte de l'état mental de la jeunesse surtout est passé quand elle est un peu désocialisée.
Avec l’actrice Marina Fois, qui joue une romancière à succès, ils sont réunis pour suivre un atelier d’écriture de roman noir. Ils forment un petit groupe qui reflète les fractures de la société française. Ils se chicanent, se rebellent et s’attaquent violemment, abordant des thématiques actuelles et brûlantes telles que le terrorisme (attentats du 13 novembre 2015), le manque de perspective pour les jeunes, ou encore la montée de l’extrême-droite.
Le jeu spontané de ces jeunes acteurs donne une authenticité au film, on savoure à la fois les punchlines des dialogues et la beauté des textes que les personnages écrivent.
Ce film nous livre une vision très forte et très pertinente d'une certaine jeunesse. Pas celle des écoles de commerce, ni des facs. Non, celle qui essaie de survivre dans un monde ne lui laissant pas la place qu'elle mérite. Les dialogues sont bien vus: réalistes et percutants. L'approche psychologique d'Antoine est d'une grande force. Ce personnage s'entoure de mystère et d'énigme, sans que l'on réussisse jamais à le percer à jour. Ce huis clos laisse le spectateur perplexe, chacun en sortant avec ses interprétations et ses hypothèses, gage non de l'obscurité de ce qui se joue, mais de la complexité de l'âme humaine.
Ce beau film dégage une atmosphère singulière, troublante, sensuelle, parfois inquiétante et fait varier la palette de nos émotions. Marina Foïs cette comedienne si singulière prouve qu'elle peut tout jouer et le jeune Matthieu Lucci est une pure révélation. Le charme ambigu du personnage qu'il incarne, sensuel et légèrement vénéneux agit tout le long du film et fascine autant qu'il inquiète.
Film à message sur l'observation d'une jeunesse marquée ou pas par les combats de leurs aïeux, parce que très honnêtement le sujet est plus que survolé, d'un jeune un peu fasciné par la violence et d'une auteure qui vient chercher de l'authenticité pour le livre qu'elle est en train d'écrire. J'adore Marina Fois mais là il n'y a rien à garder, l'analyse est binaire, l'épilogue, qu'on essaie d'imaginer parce qu'il n'est pas clair, est gnagnan et peu crédible, c'est opportuniste et nul0 Même Marina Fois y est murmurante et peu convaincante. A fuir !
Olivia (Marina Foïs) romancière à succès, a accepté une mission originale afin de transmettre son goût pour l’écriture. Elle va animer durant l’été un atelier d’écriture auprès de jeunes sélectionnés au préalable sur dossier de motivation. L’objectif : construire et rédiger un véritable polar qui sera ensuite publié.
On la retrouve donc sur les hauteurs de la Ciotat, entourée des jeunes sélectionnés pour participer à ce projet, au beau milieu d’une première séance d’échanges autour de la création de ce roman noir. Très vite, l’écrivaine, pourtant enthousiaste à l’idée de débattre avec de jeunes gens, est confrontée à de fortes personnalités pour lesquelles le processus d’écriture va agir comme une forme de thérapie.
Si certains connaissent suffisamment leur propre histoire, l’acceptent et n’ont, de ce fait, pas de soucis particuliers pour communiquer avec les autres, ce n’est pas le cas d’Antoine (Matthieu Lucci) jeune homme froid, distant, au comportement provocateur. En colère contre tout et ayant pris l’habitude de proposer des idées à contre-courant du groupe, Antoine ne réussit pas à s’y intégrer. Olivia décide alors de faire tout ce qui est en son pouvoir pour comprendre ce jeune homme dont le comportement l’intrigue et l’inquiète.
Certes, je suis passionnée d’écriture, je travaille auprès de jeunes et surtout, j’ai une profonde admiration pour le talent de Marina Foïs. Mais était-ce suffisant pour aller regarder durant près de 2 heures un film sur un atelier d’écriture ? N’allais-je pas être gagnée par l’ennui ?
Dans la salle de cinéma, le silence était de plomb et ce n’était pas de l’ennui, non, bien au contraire. Nous étions tous totalement captivés, tendus, crispés par cette tension palpable entre ce jeune homme tourmenté et sanguin dont on ne sait pas où il veut en venir et et la romancière, désarmée face à un jeune homme qu’elle ne réussit ni à apprivoiser ni à comprendre.
Marina Foïs propose ici un personnage plein de bonne volonté, honnête et investi à tel point qu’on rêve de participer à cet atelier avec elle. Elle est entourée de jeunes acteurs débutants au talent ÉPOUSTOUFLANT dont on reparlera très certainement tant ils jouent juste. Tous incarnent intelligemment de jeunes gens hypersensibles dans un monde où il faut affronter les clichés, le racisme, le sexisme et le terrorisme et où l’avenir semble si incertain.
L’Atelier est sorti en salles le 11 octobre 2017. Il n’est pas permis de le rater !
On a vu le film à cause de la Ciotat. Ca nous a renforcé dans notre sentiment sur cette ville Tous les acteurs sont excellents, et le film décrit avec beaucoup d'intelligence un ado qui part en vrille. J'ai aimé la fin qui apporte un peu d'd'optimisme
Ce film m'a totalement ennuyé. Les thèmes abordés sont effleurés et laissés totalement en plan (la jeunesse, la radicalisation, la fascination, la relation prof-élèves...). J'ai trouvé le groupe de jeunes totalement pas crédible, le projet qu'ils sont censés mener est totalement passé à l'as alors qu'on nous bourre la tête toute une partie du film avec. Le comportement des personnages est totalement invraisemblable et l'effet réaliste recherché ne fonctionne pas du tout.
Pas mal. Le film vaut surtout par le jeu d'acteur d'"Antoine", un ado assez inquiétant par moment et une atmosphère oppressante. Marina Fois aussi porte bien le film en professeur d'écriture. Les paysages de La Ciotat sont aussi pas mal le port, les falaises. Après rien d'extraordinaire dans ce film, juste un court moment de la vie d'ado.
film qui débute bien les acteurs surtout le jeune Antoine ds le film et marina fois jouent une belle partition toutefois le final est je trouve haché et nous laisse sur notre fin.
Bravo à Laurent Cantet pour ce film intelligent, beau, rythmé avec de belles images et une belle musique. Marina Foïs est merveilleuse et très crédible en écrivaine convaincue et engagée dans la transmission. Et Matthieu Lucci est extrêmement juste également dans ce rôle inquiétant, avec une énergie remplie de haine nourrie par l'ennui. Les textes sont beaux et forts : BRAVO et MERCI !