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Ykarpathakis157
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1,5
Publiée le 21 septembre 2020
Laurent Cantet est au moins cohérent avec le fait de rendre tout son cinéma pareil. C'est trop long et cela ne va nulle part. Les séquences sont infinies elles racontent tout le temps la même chose. Dans la première séquence vous savez déjà ou cela va aller quand la séquence commence à se répéter et ne se termine jamais et çà parle çà parle pour ne rien dire. Je ne comprends pas pourquoi être autour d'une table avec des gens qui parlent comme s'ils étaient sous un bombardement. Cela n'a pas de logique mais bien sûr tout le film est comme ça peu importe ce qu'il raconte et tout est aussi mal tourné. C'est long, long, bien que sans but et c'est très ennuyeux. Cela revient à faire tous vos films de la même manière (en changeant le sujet ici un atelier d'écriture). C'est trop long et cela ne va nulle part. Les séquences sont infinies et ils disent la même chose tout le temps. Mais le sujet reste dans le néant...
Malgré le beau paysage de ma ville, ce " film" moraliste et militant fatigue vite, pas de scénario , le néant, juste un prétexte pour nous dire que dieudonné et zemmour ben ils sont pas gentils!
Cousu de fil blanc du début à la fin, références malaisantes aux attentats du Bataclan... On y apprend que le danger qui guette la jeunesse française désoeuvrée c'est l'extrême droite et pas le djihadisme (mention spécial pour l'acteur qui joue une parodie de Alain Soral, ridicule). Bref on y croit pas. Au moins en URSS, les films de propagandes étaient des chef d'oeuvre... Reviens à la comédie Marina stp!!
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1,5
Publiée le 25 mai 2020
A la Ciotat, Marina Foïs en maître d'atelier anime un cours d'ècriture pas comme les autres! Un Laurent Cantet bien en deçà du talent qu'on lui connait! Le cadre est un atelier d'ècriture èclaboussè de soleil dans lequel des ados en rèinsertion sont conviès à ècrire ensemble un roman policier! Voilà pour le pitch, d'un atelier laborieux qui ne vaut pas grand chose! Une Foïs peu convaincante qui essaye d'aider un groupe de jeunes gens à confronter leur point de vue et être à peu près d'accord pour ècrire une histoire avec eux! Des confrontations, du dècouragement, des clichès, de l'ennui et en fond les chantiers navals de la Ciotat et le bleu profond de la mer pour s'y baigner ou plonger! Plus ce film social avance, plus l'histoire ne mène nulle part! Bref la mayonnaise ne prend pas et Matthieu Lucci a beaucoup de mal en ado tourmentè et fascinè par la violence! Autant (re)voir le remarquable "Entre les murs"...
On se demandera, dans quelques années, comment les films à grand budget et effets spéciaux sont passés sur petit écran grâce à Netflix et consorts et pourquoi de "petits" films quasi-documentaires seront les derniers à être projetés dans les conditions historiques du cinéma en salle.. Passons. L'Atelier fait partie bien entendu de cette deuxième catégorie et lutte dans des conditions inégales avec les blockbusters hollywoodiens. Ses grandes qualités, de celles qui rendent le spectateur plus intelligent, doivent vous inciter à courir aller le voir. Sur un scénario désormais assez banal - un atelier d'écriture conduit par une écrivain reconnue auprès d'un public "défavorisé" et multiculturel - Laurent Cantet, le réalisateur palmé du très beau "Entre les murs" revient sur un thème similaire auprès d'adolescents un peu perdus dans un monde peu disposé à les accueillir. A la différence de son dernier opus, le raté et bavard "Retour à Ithaque", "l'Atelier" nous présente des adolescents dont le discours nous intéresse et on peut juste regretter de ne pas en apprendre davantage sur eux que ce qu'ils en disent au cours des séances de discussions. Le film s'étend peu à peu à la relation particulière entre l'écrivain - magnifique Marina Fois - et l'un de ses élèves, le prometteur Matthieu Lucci en adolescent perdu dans l'ennui abyssal d'une cité moribonde, et permet de sortir du ronron semi-documentaire dans lequel la répétition des séances d'écritures risquait de faire basculer la fiction. Voilà. On voudrait maintenant que Laurent Cantet mette son intelligence des acteurs et des dialogues, sa sensibilité créatrice au service d'un vrai grand film ambitieux.
J'aime beaucoup les films de Laurent Cantet mais ce dernier film est un peu décevant car un peu trop didactique et quelque peu scolaire. Marina Fois est très bien ainsi que tous les autres acteurs non professionnels. Relations entre intello parisienne et jeunes adultes qui suivent un stage de réinsertion.Ce film raconte aussi la mémoire du passé social des chantiers de La Ciotat. Il manque quelques précisions sur les personnages. Quelle est l'histoire de ces jeunes ? La fin qui nous mène vers une sorte de thriller n'est pas très réussie.
Presque 10 ans après "Entre les murs", Laurent Cantet consacre un nouveau film à des jeunes et dresse le portrait d'une génération abandonnée, perdue et désorientée. Le cadre n'est plus le même puisque la salle de classe est remplacée par la ville de La Ciotat, ou plutôt quelques endroits bien choisis, qui est le théâtre de ces nombreux échanges forts, intéressants, variés et stimulants. Olivia va essayer de tirer le meilleur de ces jeunes qui ont tous quelque chose de différent à proposer, mais c'est surtout Antoine qui va attirer son attention notamment par sa discrétion, mais aussi par ses idées extrémistes. Le réalisateur délaisse peu à peu le groupe pour se concentrer sur ce duo intergénérationnel dont la relation va servir de fil rouge au récit. Une relation d'une certaine façon fascinante, car les deux n'attendent pas la même chose de l'autre ce qui peut faire basculer l'histoire dans un sens comme dans l'autre, mais aussi vers un différent registre comme on le remarque au fil des minutes. "L'atelier" est un film assez intense malgré le cadre apaisant, plein d'humanité, mais aussi bienveillant puisque le réalisateur ne juge jamais. Le final est un peu décevant, mais sinon, c'est un bon film qui doit beaucoup à ces acteurs pour la plupart amateurs et à ce duo saisissant.
Avec Laurent Cantet, on a toujours la certitude de ne pas voir le film de tout le monde, ce qui est déjà positif. « L'Atelier » n'échappe pas à la règle, cette histoire de jeunes « populaires » venant (plus ou moins) de leur bon gré participer à un atelier d'écriture auprès d'une écrivain célèbre faisant parfois preuve d'un réel potentiel, l'aspect « explosif » de cet échange et le cadre de La Ciotat collant vraiment bien à cette intrigue originale. Ce n'est toutefois qu'une partie de ce qui intéresse le réalisateur, qui va assez vite se focaliser sur la relation complexe et difficile entre l'auteur et l'un des participants (rien de sexuel, pour une fois!), et j'avoue être plus mitigé. Pleins d'aspects sont intéressants dans la manière dont évolue leur regard sur l'autre, l'aspect « sans aucun repère » du second, son gros potentiel qui le gêne plus qu'autre chose face à une femme qui a réussi mais loin d'être aussi sûre d'elle qu'elle n'en donne l'impression... Mais j'ai trouvé ça parfois un peu long, voire légèrement creux dans certains choix, Cantet se laissant (légèrement) aller à quelques poses « auteuristes » dispensables, même si cela reste relativement discret. En définitive, j'ai presque regretté que le réalisateur se consacre autant à cette intrigue et délaisse un peu le fameux atelier, les scènes m'ayant en définitive le plus marqué, les échanges les plus forts étant clairement ceux qui s'y déroulent. Après, sans être enthousiaste, cela reste quand même pas mal : un film grand public ayant des choses à dire et le faisant plutôt bien, c'est suffisamment rare pour être signalé, la présence de Marina Foïs étant également un atout intéressant. Pas le meilleur titre de son auteur, mais au moins une œuvre ne laissant pas indifférent : c'est déjà pas mal.
Cantet fait un film à la Ozon. Au cœur du récit, un drame sourd se noue. Étrangeté, fascination, sentiment d’infériorité, vulnérabilité....... Le film se déroule au cœur du livre et les deux personnages qui se lient de façon malsaine font peur. Assez fort comme style et comme interprétation.
Trop de bons sentiments et de politiquement correct. Ah, la culture qui est là pour sauver le monde. Les jeunes de La Ciotat , incultes ( cliché.;) ou favorable aux "méchantes " thèses extrémistes. Mais l'écrivaine bobo parisienne va les sauver grâce à son atelier bien improbable, leur amener la Kulture, et la conversion . On ne croit pas beaucoup à cette histoire.Trop de manichéisme dans la manière de traiter cet apprenti facho.Aucune analyse de fonds . Et le dernière partie où Marina Fois ( qui cherche un peu son jeu au milieu de cette bande d'ados, et qui a du mal) est attirée par le jeune marginal. On se demande pourquoi ,ce n'est pas clair et même un peu ridicule : manque d'inspiration ? attirance physique , complexe de maternité..Avec un final qui n'a ni queue ni tête.
Une réflexion fine de Laurent Cantat sur la jeunesse française d’aujourd’hui. Un film intéressant notamment lors des scènes de stage animé par une excellente Marina Fois, beaucoup moins pour sa partie fiction.
entre documentaire et fiction,"l'atelier" montre le mal être et la colère d'une certaine jeunesse, jusqu'à une possible radicalisation. l'aspect psychologique est bien senti mais cette évocation aurait pu être davantage creusée, laissant au spectateur des questions sans réponses. dans un cadre agréable, M. Foïs est une fois de plus très juste et convaincante.
Le cinéaste Laurent Cantet s'est fait discret au niveau cinéma depuis sa palme d'or au festival de Cannes en 2008 avec "Entre les murs" , je trouve, mais on est content de découvrir son nouveau film "L'atelier" qui est une réussite !! Le metteur en scène a co-signé le scénario avec Robin Campillo, plus connu pour ètre lui aussi passer à Cannes dernièrement avec "120 battements par minute" qui avait fait un superbe buzz. Le réalisateur reste dans le même thème de la pédagogie puisque ce long métrage se passe à "L'atelier" avec des jeunes issus d'origines diverses font des cours dans une villa proche de Marseille, plus précisément étudier le Français , une façon de communiquer avec une romancière qui anime . L'un d'eux, un Français pas bète mais un peu cas particulier niveau pensée interpelle la romancière et ses camarades sur des sujets délicats de terrorismes, de religions etc.. , en faite, tout le film le suit image par image et l'acteur qui le joue qui s'appelle Matthieu Lucci est plutôt excellent. "L'atelier" a pas mal de qualités au niveau de la mise en scène azure avec de très bons dialogues qui se suivent sans s'ennuyer une seconde. C'est un genre de cinéma d'auteur qui mériterait sa place aux Césars, c'est pas bète, c'est même très intelligent de faire un long métrage comme ça. Je suis allé le voir pour l'actrice principal Marina Fois qui est une fois de plus formidable comme le reste du casting , notamment les jeunes. Du très bon cinéma a ne pas louper.
Ambitieux projet: comment faire renouer des jeunes avec la culture, la réflexion, le recul, l'analyse ? Laurent Cantet se base sur une expérience réelle, s'appuie dessus pour raconter son histoire bien documentée. Il y ajoute un personnage en errance borderline. Intéressant, sujet essentiel de société qui ne convainc guère dans cet "Atelier". D'abord Marina Foïs ne m'a pas du tout convaincu dans son personnage. Elle n'est tout simplement pas crédible en auteur qui s'engage. Les mots, les gestes, les intentions, tout fait artificiel. De la même façon ses relations avec les jeunes ne sont pas crédibles, tout comme les jeunes eux-mêmes. Les interprètes sont très bien, mais les personnages sont trop écrits, trop artificiels une fois encore. Le décalage avec le réel est d'autant plus cruel que le sujet se veut d'actualité. Tout n'est pas raté, heureusement, mais le sentiment de vrai-faux documentaire joué par des acteurs dans des situations déterminées domine largement.