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    L'Atelier
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    3,4
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    133 critiques spectateurs

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    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 056 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 décembre 2017
    J'aime beaucoup le cinéma de Laurent Cantet, notamment Entre les murs et Foxfire et j'attendais beaucoup de cet Atelier. J'imaginais voir une sorte d'Entre les murs mais au soleil du sud de la France. Sauf que bien vite Cantet va dévier de ce dispositif qu'il connaît déjà et que nous spectateurs connaissons aussi également, mais je ne trouve pas nécessaire que ce déviation soit des plus pertinente.

    En effet on va donc suivre une jeune qui n'est pas d'accord avec les autres membres de l'atelier sur la direction que le roman qu'ils doivent écrire doit prendre. Le problème est que la violence que semblent ressentir les autres je ne la sens pas, son texte qui fait polémique dans le film car il serait complaisant avec le meurtrier ne me choque absolument pas. En outre, je pense qu'il a raison, qu'il est difficile de décrire un meurtre si on n'a pas soi-même pensé à tuer et que si on écrit sans avoir cette envie de meurtre et bien nos meurtres fictifs vont paraître faux, sophistiqués, mais sans jamais réussir à faire voir au lecteur ce qu'il se passe dans la tête d'un meurtrier.

    Mais en suivant ce jeune Cantet va aller trop loin, sa relation avec Marina Foïs va devenir un peu trop écrite et on perd la spontanéité qui faisait le charme et le qualité du film. En fait j'ai l'impression que chaque scène, sauf quelques unes qui suivent Antoine, sont indépendamment très bonnes, vraiment libres, où la discussion est à chaque fois intéressante, où les réactions sont vraies, mais que le tout mit bout à bout me semble parfois dire des choses un peu éculées.

    Par exemple le film s'ouvre sur The Witcher 3, pas quelqu'un qui joue, mais juste Geralt qui parcourt Skellige et qui se met se battre dans le vide et la scène dure plusieurs secondes. Cantet montre ce qui se passe dans le jeu, il prend le temps. Il fait de même avec tout. Mais vu que le thème du film est la violence chez ce jeune, est-ce-que l'on n'a pas là un vieux serpent de mer sur les jeux vidéos qui rendent violents ? Sauf si on est sur l'ennui, lorsqu'on s'ennuie dans The Witcher, que l'on a fini d'admirer les magnifiques paysages, comme le héros de notre film, on se met à tirer dans le vide, à se battre contre un ennemi imaginaire, juste comme ça, pour passer le temps.

    Il en va de même pour ce que peut dire Foïs, où j'ai l'impression d'avoir Cantet qui nous dit : « j'ai écrit un personnage raciste, mais en fait c'est pas moi, j'ai le droit d'écrire un personnage raciste pour le critiquer ». Bon heureusement le film est plus subtil que cela et on se prend vraiment à apprécier le personnage d'Antoine pour ce qu'il est, quelqu'un qui a besoin de bouger, qui s'ennuie, qui doit faire quelque chose.

    Aussi, je ne sais pas si le choix de la Ciotat est anodin... alors forcément on pense au film des frères Lumière, mais pas que, je pense surtout à ce chantier naval, on a clairement un film qui est là pour casser certaines thèses d'extrême droite en plaçant les immigrés dans le camps des travailleurs qui ont tout perdu lorsque le chantier naval a fermé, mais sans forcément la jouer moralisateur.

    Le film pose les bonnes questions sur ce que c'est que d'être jeune et de ne plus trouver sa place dans un monde où tout semble foutre le camp.

    Donc je suis un peu partagé, car le film est vraiment bien sous certains aspects, notamment le discours final d'Antoine et la réaction des autres est vraiment très bonne, tout comme la scène finale, mais que parfois ça va trop loin, lorsqu'on suit Antoine et ses amis aller essayer des armes, espionner, ou aller encore plus loin... j'ai l'impression qu'on sort du cinéma naturaliste que j'aime chez Cantet, ce moment où il n'y a pas réellement d'intrigue, où on suit juste des personnages intéressants parce qu'ils existent en vrai.

    Mais ça reste un bon moment malgré tout.
    Béatrice L
    Béatrice L

    86 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 octobre 2017
    Un film inclassable et énigmatique par le réalisateur d'"entre les murs".Une lenteur voulue. Une tension palpable, un certain suspense et le portrait intéressant d'une jeunesse désoeuvrée. Par contre on s'attend à des rebondissements qui n'arrivent pas. Rien ne se passe à la fin, d'où ma déception.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 octobre 2017
    Près de dix ans après sa Palme d’or, Laurent Cantet signe avec L’atelier un nouveau grand film sur la jeunesse. Coécrit avec le fidèle complice Robin Campillo et porté par des acteurs non-professionnels exceptionnels aux côtés d’une Marina Foïs au sommet de son art, le film enchante et porte une passinnante réflexion.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 octobre 2017
    Laurent Cantet retrouve ici ses inspirations longtemps décevantes depuis L'emploi du temps. Bien qu'imparfait, se perdant dans de multiples directions et donc oubliant de tenir une vraie ligne directrice : l'engagement dans l'action, le principe de création artistique, les problèmes sociaux... le film est surtout, lors de son premier tiers, assez fort, puissant et passe à grande vitesse. On retrouvre, à certaines occasions, l'énergie de Ressources Humaines. Par la suite, des allusions disgressives à l'histoire du port de La Ciotat, une tentative plus ou moins vaine de cerner la personnalité du jeune et une relation avec la formatrice qui tombe à plat. La fin est d'ailleurs assez caricaturale (voir la scène sur le cargo). Il reste toujours le sens du cadre et la belle photographie du cinéaste qui magnifie les lieux, le film a d'ailleurs un aspect à la fois naturaliste et romanesque et questionne très bien la notion de la création littéraire au point que nous cherchions des idées de livre lors de sa vision . Laurent Cantet est aussi un très bon directeur d'acteurs qu'il place bien dans le plan, à tel point que, pour une fois, Marina Fois est assez touchante.
    Maryane75
    Maryane75

    19 abonnés 451 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 juin 2018
    Scénario : Robin Campillo et Laurent Cantet...
    ... réalisation de Laurent Cantet... bon... ok...
    Et ?
    ENCORE un film qui ne rime à rien et ne mène nul part...
    ENCORE un film totalement vide de sens et terriblement soporifique....
    N U L
    Jonathan M
    Jonathan M

    130 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 novembre 2017
    La perversité du regard de Marina Foïs est mis à mal face à une bande de jeunes qui ont des convictions certaines. Laurent Cantet reproduit le schéma quasi identique de sa bouleversante palme - Entre les murs. Mais le film va susciter chez moi un regret qui va être dure à détourner. Une fois le film choral installer et les personnages figés, le combat d'idéaux entre l'institutrice et l'élève têtu - Matthieu Lucci - devient le sujet central du film. Tout est construit pour nous faire croire que l'affrontement moral va dépasser son cadre, pour déborder vers un corps-à-corps physique voir charnel. Mais le film n'ose pas tomber dans le vicieux et reste emplit de promesses trompeuses. Ceci aurait surement fait l'objet d'un autre film, mais L'Atelier n'en démérite pas pour autant.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 15 octobre 2017
    Ce film n'est que clichés ! le contexte même d'un atelier d'écriture... a quand même le mérite de montrer ce qu'il ne faut jamais faire en atelier d'écriture si l'intention est de permettre à un public d'aimer écrire,même si, bien sûr pour le film les jeunes vont réussir à écrire. J'ai du mal à comprendre pourquoi il reçoit d'aussi bonnes critiques. On est pas dans un monde sans complexités sur ces sujets. C'est le point de vue scénarisé de personnes qui sont sans doute loin de la vie dans les quartiers.C'est vrai que dès lors qu'il y a un sujet là-dessus, ça devient un " truc" commercial et donc très mal exploité.
    Pierre Andre E
    Pierre Andre E

    13 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 octobre 2017
    Franchement, j'avais adoré Entre les murs, mais je ne note pas d'évolution sensible et significative entre ce film et L'Atelier. On prends un peu les mêmes thèmes, on recommence, en exportant l'histoire au soleil de l'été de la Ciotat. Oui l'éducation est importante, oui la jeunesse peut être très violente voire extrémiste mais bon, on a déjà vu ça cent fois, non ....
    Onir
    Onir

    79 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 octobre 2017
    Beaucoup de longueurs ... un film très lent qui s'accélère à la fin, c'est dommage, on ressent beaucoup d'ennui malgré un sujet intéressant, le portrait du jeune homme aurait pu être plus affiné et ce qui mène à ses choix et comportements ... il y a pas mal de manquements qui donne au tout un sentiment de platitude ...
    Le jeune acteur principal est bon. Je m'attendais à bien.mieux au vu des avis spectateurs ....
    brunocinoche
    brunocinoche

    91 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mars 2018
    Avec « L’atelier », Laurent Cantet oppose dans de longues séquences une adulte face à des jeunes en mal d’insertion sociale. Ca vous rappelle « Entre les murs » et il est vrai que les scènes entres l’adultes et les adolescents sont les plus réussies de ce nouveau film. Rythme des dialogues soutenus et plutôt justes, mise en scène fluide qui scrute et capte les visages des comédiens. C’est prenant et réussi. Ici, l’adulte n’est pas prof mais écrivaine, les ados ne sont pas des élèves amis des stagiaires initiés à l’art de l’écriture.
    Puis, le film se concentre petit à petit sur la relation rejet / attraction récoproque de l’adulte et l’un des jeunes hommes. Ces séquences semblent moins maitrisées et comme elles prennent de plus en plus d’ampleur au fil du film, l’intérêt du départ s’émousse petit à petit.
    On aurait aimé que la caméra de Laurent Cantet reste concentrée sur l’atelier et sur la construction du récit, les autres adolescents étant aussi, peut-être plus intéressants que le jeune homme mis en avant.
    Mais, au final, malgré cette déception, le film de Laurent Cantet reste de belle volée. Les dialogues sont justes, les jeunes acteurs épatants et Marina Fois particulièrement touchante dans l’un de ses meilleurs rôles.
    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    204 abonnés 2 844 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 mai 2020
    Des dialogues et des situations aiguisées, et des contours qui laissent percevoir bien plus que ce qui peut être dit. Quelques longueurs qui manifestent un thriller sous-jacent qui peut aussi freiner l'intérêt.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 octobre 2017
    J’ai aimé le ton, les acteurs, les accents, la force et l’importance qui prennent les mots.

    Très beau film.
    GéDéon
    GéDéon

    85 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 avril 2022
    Avec « L’atelier », sorti en 2017, Laurent Cantet retrouve en partie la finesse d’analyse qui régnait dans « Entre les murs », l’un de ses précédents films. Sur la base d’une histoire intéressante où une poignée de jeunes en réinsertion suivent un atelier d’écriture, le réalisateur développe une deuxième intrigue non moins fascinante. En effet, à travers les yeux de l’animatrice du groupe (Marina Foïs, qui trouve là un très beau rôle), on découvre les dérives anxiogènes d’un des membres de cet atelier (l’excellent Matthieu Lucci). A l’aide de dialogues intelligents et sans porter de jugement, l’histoire démontre le processus intellectuel qui conduit au rejet du système et à la violence morale. Bref, une œuvre juste et inspirée sur le mal-être d’une jeunesse en manque de repères.
    David B.
    David B.

    42 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 mars 2018
    Malgré la spontanéïté des jeunes, le talent de Marina Foïs, l'ensemble avance laborieusement vers le décryptage d'un jeune influencé par les thèses extrémistes. On patiente, on s'ennuie parfois ferme, et on a envie de secouer le tout pour le réveiller.
    Cinéphilion
    Cinéphilion

    57 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 novembre 2017
    Pensé par le réalisateur d’ « Entre Les Murs » et porté par la star d’ « Irréprochable », la symbiose entre Marina Foïs et Laurent Cantet résulte sur « L’Atelier », un docu-fiction fièrement porté jusqu’à Cannes.
    Marseille et sa région provençale sont un premier choix adéquat relatif à la trame. Souvent perçue comme un cadre de vacances ensoleillé et dépaysant, la zone souffre d’une immigration massive en plus d’un mode de vie encré dans le paraître où l’autre ne compte pas. Ce contexte social s’impose peu à peu dans la relation entre chacun des protagonistes et plus particulièrement sur Antoine, adolescent solitaire et perdu, encore quête de repères.
    L’atelier d’écriture pose un contexte d’interactions entre plusieurs jeunes français d’origines et d’ethnies diverses. Unis par la représentation de la même génération, chacun à sa manière est écorché vif par les fondements d’une société perdue. Les séances de rédaction au début du film sont alors remplies de réflexion contemporaines au moyen d’une imagination insoupçonnée.
    La technique d’approche découle sur un docu-fiction, un scénario fictif qui frise l’approfondissement documentaire non-véritable. Le reportage vire à une enquête sociologique sur ce que nous pourrions qualifier comme « Le Mal du Siècle », un second titre sûrement pensé mais non assumé. Ce genre un peu particulier limite tout de même l’accessibilité au grand public.
    Bien que le sujet de la radicalisation soit évoqué, le réalisateur sort intelligemment du schéma islamiste pour y développer une réflexion sur un canal d’extrême droite. A coups de crayons, Laurent Cantet les métaphorise en un coup de poing, traduction du mal-être d’une génération.
    Gare aux rigoureux qui verront le film, la toute première image pouvant paraître hors sujet n’est autre qu’une allégorie des plus explicites, représentative du final.
    Bilan : Le docu-fiction, un genre limité mais assumé dans « L’Atelier », un film coup de poing significatif d’une génération.
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