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Un visiteur
3,5
Publiée le 21 mai 2018
Come Sunday....ce formatage violent du "croyant au Paradis" et "pêcheur en Enfer". Ces fameuses contradictions bibliques. Dieu n'accepterait jamais de tels propos ! Il accepte tout le monde. Il est mort sur la croix, son sang a coulé pour laver les pêchés de tous. Mais c'était un homme avant tout. Tout ce qui a été interprété après...J'ai adoré le changement du personnage du révérant. spoiler: La mort de son oncle à qui il n'a pas tendu la main pour écrire au directeur de la prison pour l'en sortir, tout cela à cause de ces notions stupides, à été un déclencheur. Et à mi-film spoiler: où il fait son discours et tu crois qu'il va se rétracter de certaines choses mais non il fait lire un passage au blanc qui le laisse tomber et tout le monde se barre en osant dire que ce Dieu auquel tout le monde veut croire serait un monstre au travers de ces évangiles ! . Des hommes ont écrits la Bible et ont voulu interpréter à leur façon la vie...d'un homme comme nous.
C'est un croyant qui rédige cette critique et ce côté sectaire plein d'interdits dans la religion me dérange. Jusqu'au fait de renier ceux qui nous on été chers. Dieu est en nous, il est une philosophie, un état d'esprit, pas un homme qui aurait aimé que l'on meurt dans des guerres en son nom.
Un film bien comme je les aime. On ne trahit pas Dieu en choisissant la vie et ses possibilités. C'est même la meilleure façon de l'honorer.
Faut-il vivre dans le mensonge pour la réussite ou alors assumer ce que l'on pense vrai quitte à perdre tout ce que l'on a ? Telle est la question de ce film avec un pasteur qui du jour au lendemain (ou plutôt après un drame qui est sûrement la cause de ce changement) va nier l'existence de l'enfer. En faisant ça, il remet tout en cause, car à quoi bon faire ce qui est juste dans la vie si au final on est quand même "sauvé" en allant au paradis même si on passe toute notre vie à pécher. Un discours qui va mal passer auprès de ses fidèles et de ses supérieurs qui vont l'accuser de réécrire ces textes sacrés. L'histoire de "Come Sunday" est inspirée de la véritable histoire de Carlton Pearson, une ancienne grande star du milieu évangélique qui prêchait devant dans des églises bondées et qui conseillait même des personnalités et des hommes politiques. Une personne importante donc qui a décidé d'assumer ses paroles qu'il pensait juste au risque de voir tout son entourage lui tourner le dos. Le film est intéressant et pas que pour son propos religieux. On est en immersion dans ce milieu et l'on suit l'évolution du personnage de Carlton qui va passer de héros à paria. Une situation originale et intrigante qui rend l'histoire prenante la majorité du temps, car dans la dernière partie, le film s'essouffle pas mal. On dirait un peu que le film est coupé en plusieurs parties, car on passe d'une chose à une autre trop brusquement et certains points méritaient d'être mieux développés comme ce que Carlton affirme, son changement de vision ou encore sa descente aux enfers. Si c'est parfois inégal, "Come Sunday" est un bon film qui est parfaitement incarné par un impeccable Chiwetel Ejiofor.
Crise de foi. Carlton Pearson (Chiwetel Ejiofor) est un pasteur pentecôtiste "born-again" à qui tout semble sourire. Ses prêches enflammés attirent un public nombreux, noir et blanc, dans son Église de Tulsa dans l'Oklahoma. Il est marié à Gina (Condola Rashad), une femme sublime, qui lui a donné deux beaux enfants. Le célèbre télévangéliste Oral Roberts (Martin Sheen) le considère comme son fils spirituel et le destine à sa succession. Mais, au contact d'un oncle qui se suicide en prison et d'un de ses musiciens homosexuel, malade du Sida, la foi de Carlton Pearson vacille : l'Enfer existe-t-il vraiment où les pêcheurs se consumeront dans des tourments éternels ? comment un Dieu d'amour peut-il réserver un tel sort à ses brebis ? Le pasteur exprime publiquement ses doutes et s'attire bien vite l'hostilité de ses pairs qui l'accusent d'hérésie et la désaffection de ses ouailles désorientés par le nouveau tour de ses sermons. Fera-t-il amende honorable pour retrouver son confort ? ou s'entêtera-t-il dans l'hétérodoxie ?
"Come Sunday" est un film américain très exotique ; car son sujet nous est profondément étranger à nous, spectateurs de la vieille Europe déchristianisée. Les querelles dogmatiques qu'il évoque (l'enfer existe-t-il ? s'il n'existe pas, à quoi sert de mener une vie vertueuse pour gagner le paradis ?) nous semblent profondément anachroniques - sauf si nous faisons partie de l'infime minorité de croyants et de pratiquants que le doute théologique habite encore.
Dès lors, il y a trois façons radicalement différentes de recevoir ce film. La première est de s'en sentir totalement éloigné - ce qui n'a pas été loin d'être mon cas - tant le sujet qu'il traite et sa façon de le traiter nous sont étrangères. La deuxième est, au contraire, de le vivre comme une plongée quasi-documentaire dans l'Amérique du télévangélisme, de ses "megachurches", de ces messes survitaminées où des pasteurs enflammés hystérisent leurs auditoires (Cf les enquêtes documentées du sociologue français Sébastien Fath). La troisième enfin essaierait de sortir le sujet de son contexte, américain et chrétien, pour y voir l'histoire d'un homme qui essaie, malgré les pressions de son entourage, de rester fidèle à lui-même. Cette troisième voie est la plus ambitieuse et c'est sans doute sur elle que Netflix a parié en proposant ce film à son catalogue partout dans le monde. Mais il n'est pas certain que ce soit la plus opérante.
3,8 - Typiquement le genre de film qui divise et auquel il est assez inutile de se fier à sa note moyenne (2,5)... Inutile d'être aliéné à une idéologie religieuse pour apprécier le récit. C'est même assez indispensable en fait.
En somme il divise entre la masse formatée de la société, celle des esprits étroits qui cherchent avant tout un simple divertissement... et une minorité d'individus plus ouverts d'esprit qui aiment penser par eux mêmes et se forger leur propre opinion quand bien même elle doit souvent être mitigée sans certitude absolue.. mais plus des opinions "à tendance"... A vous de voir où vous vous situez ?... et le film à priori devrait vous plaire un minimum ou pas du tout..
C'est clairement l'objet de cette histoire basée sur des faits réels ce qui rend le propos d'autant plus intéressant...
La confrontation d'une masse qui préfère se faire dicter sa pensée par une idéologie et une seule croyance absolue qui ne saurait être remise en question... une seule vérité plus simple d'accès pour les esprits... et donc qui les arrangent.. qui les rassurent...
Et c'est là tout l'intérêt du récit qui vient mettre en opposition une remise en question de certaines certitudes.. d'une idéologie entière... Cela va bien plus loin qu'un simple aspect religieux qui finalement sert surtout de "décors" au réel sujet traité qui concerne l'ensemble des esprits.
Etes vous un simple être formaté avec des oeillères qui se complait dans son pseudo confort social et matériel ou êtes vous un esprit libre qui écoute, apprend, échange, confronte les opinions et se forge la sienne quitte à se mettre en marge d'une société fermée sur elle même et ses certitudes qui pense pour ses individus... et ainsi privilégier vos propres convictions au détriment de plus de bonheur matériel et de pouvoir social?..
Le récit est bien mené avec une belle photographie et une intérprétation étincellante de C. Ejiofor parfaitement accompagné par de très bons seconds rôles notamment avec la participation de grands comédiens comme M. Sheen et D. Glover
Étant moi-même chrétienne et oecuménique, j'ai aimé ce film car il est une ode à l'amour et à la tolérance. Ma propre sœur est depuis quelques années dans une église évangélique pentecôtiste similaire à celle dans laquelle prêchait Carlton Preaston avant de se rendre compte que Jésus aimait tous les hommes également, et son discours est devenu dur et intolérant. La foi de ces évangéliques pentecôtistes est basée sur la peur d'un dieu cruel et sans pitié et non sur l'amour de tous les hommes tel que Jésus est venu le prêcher. Carlton Preaston à été courageux d'affirmer haut et fort ce qu'il pensait vraiment, mais quand on a la foi on ne peut pas mentir. Aujourd'hui il prêche toujours, mais loin de prêcher pour une foi qui juge et qui divise, il prêche l'évangile de l'inclusion, dans lequel Dieu pardonnera nos péchés et sauvera tous les hommes. Ce film se concentre juste sur la période charnière où Carlton Preaston a changé sa lecture (sa compréhension, son interprétation) de la Bible. Un beau témoignage.
L'enfer c'est (pour) les autres. La voie de la communauté croyante. Boostez votre foi en y croyant dur comme fer. Un tour d'esprit qui cherche l'efficacité dans la prière. Compréhension, incompréhension, cherchez l'erreur.
Come sunday est un film tout public sur la simple reflexion de comment imagine t’on la foi parfaite. Selon ce reveran que je ne qualifirai pas d’original mais de convaincu, on ne peut pas inculquer la bilble et se dire penseur s’une autre bible, s’une foi autre que celle qui nous ai donné sous la tutelle de l’eglise. Sans spoiler car j’ai peur d’en dire trop si on aime la foi, la religion et sa stricte application je ne le conseille pas car ce n’est pas un film qui se veut religieux c’est penser par soi meme, savoir appliquer le bon entendement mais dire tout haut ce quelques uns souhaiteraient vrai….. A voir. A mediter…. Une nouvelle façon de se liberer….
C’est bien dommage qu’il ai abandonné sa conscience pour se soumettre à la volonté des hommes...
s’il avait été choisi parmi d’autre et que vraiment il y avait quelque de spécial en lui, il est logique que ceux qui occupent des postes plus important et n’ayant rien de ce qu’il a lui, tente de le dissuader par jalousie et pour leur réputation...et pour l’argent et les statistiques!
Et lui en se soumettant à la volonté de l’homme il a sans doute tourné le dos à Dieu et par la même occasion il a échoué au test de la foie et maintenant il aura beau prier ou prêcher n’aura plus de valeur au yeux de Dieu...
Le malin a su semer le doute dans son esprit, le trouble et l’écarter de son chemin en le faisant prendre une autre route et on ne saura jamais ce qui lui était vraiment destiné...
Parfois il vaut mieux tout abandonner sachant ou tu vas, que de suivre les conseils d’autres qui ne vivent que pour le paraître ne sachant même pas où ils vont eux même !